L’élagage non raisonné des thuyas se poursuit… un sacré boulot, je vous laisse juge des avancées…
Sauf pour aujourd’hui, non, pas de tronc aujourd’hui. Aujourd’hui, je butte !
Non mais !
En effet, l’humidité des sols est vraiment très importante là haut (je veux dire, sur le terrain qui se situe au dessus des stabulations), et, quand je dis humidité, on pourrait presque parler de riziculture :o)
La terre n’ayant connue aucune culture agricole depuis plusieurs décennies est plutôt tassée par le bétail, riche, argileuse et, avec les pluies actuelles (plutôt brèves mais quasi quotidienne) on entend l’eau buller à la surface du terrain. Comme si le champ pétillait. Il fallait bien cela pour le baptême de notre potager ! Le réseau dense des racines des herbes et autres renoncules est très dense sur les 10 premiers centimètres, et il est vraiment difficile d’y faire quoi que ce soit… Nous allons donc devoir réviser notre manière de procéder.
La culture en buttes devrait aider à une meilleure hygrorégulation. Des semis ont aussi été effectué en intérieur pour s’assurer une meil… une récolte tout court :o) On ne sait jamais. A peaufiner encore cependant, car tous les semis ne germent pas, rien de bien grave cependant, c’est juste un peu minant parfois. Ce n’est que le début d’un long parcours initiatique, car le jardinage, biologique de surcroît, est un monde vraiment captivant de par ses interactions avec l’environnement de manière générale. Je ne suis pas sûr que ma phrase précédente ait un sens…pas grave, c’est typiquement sur ce genre de phrase que tout le monde est content de changer de sujet alors profitons en, youpi. :o)
Après midi semi-pluvieux consacré à une première ballade à poney au centre équestre près de chez nous…
L’ambiance était très familiale et nous aurons plaisir à y revenir. J’aurais pu faire plus froid comme description, mais j’ai pas envie de la refaire :o) Bon, bon, Virgile a beaucoup apprécié la ballade semble t-il. Moi, je ne l’ai pas faite avec eux car Darius voulait à tout prix aussi monter sur le poney (âgé de 18 ans par ailleurs), et la promenade s’annonçait donc très triste et bruyante :o/ On a donc été faire quelques photos du coin.
Retour à la maison, et séquence arrachage de moquette dans une pièce du 1er, histoire de bricoler un truc pour la maison quand même et de voir l’état du plancher en dessous. Il y aura donc des planches à changer visiblement, on notera le grignotage de souris et leur passage bien au chaud, et à propos de chaud, ne collez pas les moquettes sur les tuyaux de chauffage (cf photos).
Voilà, en dessous du plancher, pour ce que nous en savons, il y a de l’avoine (une partie des pièces servaient de stockage des graines à l’époque où le four à pain d’où je vous écris servait encore (entre temps, c’est devenu un bureau, je précise :o) )), de la poussière, de la « laine » (reste encore à définir) et des galeries de rongeurs tranquilles. Voilà pourquoi nous n’allons pas encore trop loin dans le démontage des sols du 1er, c’est parce que nous savons d’ores et déjà que nous allons devoir refaire aussi l’isolation du plancher, et du plafond du 1er, car au dessus, c’est pas mieux :o) C’est donc un gros chantier, surtout quand on vit dedans avec deux jeunes enfants.
Les chantiers en cours sont le désouchage des tuyas, la création de buttes au potager, rien pour la maison encore. Nous avons pour cela besoin d’un contact avec un architecte maîtrisant certaines techniques écologiques, car nous n’oublions pas que nous avons deux bâtiments à restaurer et certains travaux pourraient peut-être se faire ensemble afin d’économiser des déplacements. Et pour organiser, orchestrer tout cela, nous avons besoin d’un maître d’oeuvre. Notre entière énergie est canalisée vers l’ouvrage dont nous sommes les maîtres, là se situe notre création, ensuite, il faut encore l’organiser, mais pour cela, rien de tel qu’un pro… C’est du moins notre sentiment actuel, n’en ayant encore rencontré aucun dans le cadre de ce projet :o)
Toujours pas d’accès internet, c’est long, c’est long… très long…
Un gros salut à tous mes anciens collègues de boulot à qui je pense très souvent ici, si si. Les moments dans la journée ne manquent pas où je pense à mon ancienne vie, à nos amis que nous avons quitté, à ce boulot qui m’a accompagné et formé à ce que je suis maintenant. Je dois beaucoup de choses à tout un tas de personnes, et je me demande souvent ce qu’ils penseraient de ci ou de ça, selon ce que je suis en train de faire. Mais lors de mes trop rares rêveries, par exemple en regardant ce ciel immense pendant que je fais les buttes, je pense souvent à mon ancien travail et à ces personnes avec qui j’ai partagé encore plus de temps qu’avec ma propre famille (en dehors des heures de sommeil :o) (j’en entends qui dise « quoique… » ??? :o) salut Steph))…
J’ai commencé mon congé parental le 30 octobre et suis depuis seulement deux mois ici… C’est si loin déjà… Et pourtant, de mon côté, c’est comme si je venais de quitter cet univers. Malgré ma mauvaise mémoire je me souviens de beaucoup de mes anciens collègues, et ils font partie d’une partie de ma vie que je n’oublierai jamais. Faut dire que c’est une partie de 12 ans, ça laisse des traces :o)
D’un autre côté, je sais que la machinerie continue de faire fonctionner ses moultes engrenages dans un brouhaha brumeux, c’est dire, et que je disparais petit à petit des strates de conscience de l’IGBMC afin de me dissoudre dans d’obscurs recoins. Bon, je noircis un peu le tableau :o) et j’en ai inscrits suffisamment de force à la lettre d’information du Bief pour être tranquille quant à ma subsistance dans l’esprit de mes chers ex-collègues :o) Mais j’ai assisté à suffisamment de départ en retraite pour savoir que l’on finit toujours par sombrer, écrasé par toutes ces nouvelles têtes qui défilent sans cesse dans certains services. Dans tous les cas, je préfère nettement mes nouveaux locaux (oui, je sais, c’est un coup bas ^_^ ). Et moi, quand j’ai envie d’air, je peux ouvrir ma fenêtre (ouch)…
Je trouverais toujours curieux de voir toutes les choses qui nous ont mené jusqu’ici, et ce depuis la naissance de Virgile, qui est le point de départ de tout cela, mais ceci est une autre histoire :o)
Toi messant ! Toi rappeler boulot de m… fenetres .. euh fenetres ? aeration a coup de clim, ciel .. euh ciel ?
Bon plus serieusement : ton plancher du 1er, si en dessous tu y vit et tout chauffe, de la laine et de la poussiere, bref ce qu’on appelle dans le coin de ton ancienne vie (la ou tu as lacher tes ex-collegues : LACHEUR !) des scories. Ben ces scories sont tres bien pour un « tampon » phonique.
Donc si tu retapes les almes de plancher naze, que tu n’entends pas tes gamins sauter partout quand tu es en-dessous, ne change pas ce qui se trouve entre : c’est pas si mal.
Hop ! du temps de gagner, et surtout c’est du remplissage « naturel » et ecolo. Ecolo parce que tu auras depenser 0 energie grise pour faire ca 😀