La grenouille du bout du fil, le pédiluve à moutons, des animaux dans tous leurs états!

Tournesols et abri à brebis

Octobre 2015…. Pose des tuiles de rive frontales sur l’abri pour les brebis Mérinos, un pédiluve pour les pattes de ces même brebis, un peu de potagers sur buttes, quelques paysages du Brionnais-Charolais, ou Charolais-Brionnais selon les officiels et les clochers, et zou, direction le gros projet suivant, la création et plantation de la haie mellifère, enfin !

Pose des tuiles de rive frontales

Ce dernier point sera traité dans l’article suivant, voilà de quoi vous donner l’envie de vous inscrire sur la page « Et vous ? suivez-vous l’actu du Bief ? » !

Courge musquée... ah non, masquée !

En attendant, suite et fin de ce mois d’octobre 2015.

Conception d’un pédiluve pour les brebis.

Il arrive que les ovins, et caprins, bovins ou même nous, humains, rencontrions des soucis d’inflammation entre nos doigts, nos ongles. Chez le mouton, cela peut se caractériser par ce qu’on appelle le fourchet (inflammation), qui se transformera ensuite en piétin (infection 1). De plus, selon les saisons, des mouches peuvent venir se régaler de cette chair inflammée et attendrie par la chaleur de l’infection, et les bactéries présentes, et viennent alors pondre des asticots qui vont se développer sous les ongles et creuser cette bonne chère goûtue. L’un, comme l’autre, comme le dernier, font qu’il vaut mieux couper régulièrement les ongles de chacun et chacune, et être attentif aux premiers boitillements. Signes que l’ongle commence à être long, ou que la douleur est déjà présente à chaque pas.

Ce petit pédiluve permet un soin, préventif ou curatif, sans avoir à manipuler la brebis.

La fine poudre de chaux pénètre à chaque passage. Au début, ça les picote un peu, comme quand on met une solution alcoolisée sur une plaie, mais, très rapidement, le soin opère et l’inflammation diminue, la douleur avec. Elle passe alors naturellement le pédiluve, sans paraître en être dérangées.

Avec le temps, la pluie, les passages répétés, la poudre se transforme en pâte, puis en gros morceaux, le tout part ou se solidifie sur place. La chaux ne pollue pas les sols, et la nature reprend vite le dessus.2

  1. Maladie du pied du mouton, se manifestant par une nécrose sous le sabot. Maladie qui peut aller jusqu’à l’amputation, la mort.
  2. En 2019, quand j’écris cet article, je n’ai pratiqué cela que deux ou trois fois, celle décrite ici comprise, il est plus important de surveiller ses brebis et d’agir en amont pour éviter le boitement. La coupe des ongles se fait une ou deux fois par an, en moyenne (lors de la tonte, on vérifie toujours les pieds, il faut profiter de ce moment de manipulation pour que le tondeur le fasse

Des tuiles de rive de l’abri à moutons à ces arbres que l’on ébranche comme fourrage

Oui, j’aurais pu trouver un titre plus long encore ! 🙂

Cet article pourrait se passer de texte tant son titre en dit long.

Mais, finalement,  il y a toujours des choses à dire sur ces images qui ne retranscrivent pas tout.

Par exemple, pourquoi cet énigmatique sourire ?

À l’instar d’un certain tableau, on peut se demander s’il retranscrit un état de bonheur, de joie, ou une simple pose pour la prise de vue !

Oui, ces brebis Mérinos, quelles poseuses ! 😉

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L’abri pour les brebis Mérinos… 3/x

Février 2015! Le chantier se poursuit.

Il s’agira ici tout simplement de se préoccuper de l’eau de pluie.

Eau qui va couler sur le toit et salir, par ses éclaboussures, cette belle façade arrière!

Sans compter, l’humidité apportée par ces éclaboussures sur la paille qui ne manquera pas de dépasser (les planches des parois n’étant pas en contact avec le sol).

Alors, avec cette ancienne gouttière récupérée  sur un précédent chantier, et un habile bricolage pour la raccourcir, nous avons pu la placer de manière à ce que l’eau finisse sa course dans la pente du talus.

L’abri est maintenant presque à l’abri de l’eau, reste encore les tuiles de rives (sur les côtés), et l’huile de lin qui protégera le bois. Et plein d’autres détails encore, des petits et des très gros…

Chantiers à suivre! 🙂

Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

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Juste à temps !

Voui, voui, on ne saurait dire mieux. Comme vous pouvez le voir sur la photo, ce chantier-là a pris, soudainement, une urgence qui n’était pas programmée si tôt.

Notez, j’avais déjà prévu de le faire en urgence, mais je ne la voyais que d’ici 2-3 ans. ^_^

Mais voilà, un vilain coup de vent a, cet été, un peu accéléré le processus, et j’ai dû très rapidement modifier mes plannings ministériels pour opérer le malade sur le champ. En commençant par étayer un peu mieux tout cela, car ouida! Avant, ça tenait juste avant avec l’étai de droite, celui devant le vilain mur de ciment, qui cela dit, maintient aussi, tel un plâtre (le comble du ciment!) sur un membre partiellement émietté, ce mur encore debout. Il nous doit bien cela car, grâce au ciment qui a contribué à la chose, le mortier de chaux existant, ne pouvant respirer grâce à ce matériau gris et étanche qui le recouvre, a plus rapidement perdu de sa superbe.

Bon, en voyant la photo ci-dessous, on utilisera le terme « superbe » avec une juste retenue… :o)

Tout cela tenait donc vraiment un peu par la magie des forces cosmiques, et surtout gravitationnelles, qui nous gouvernent aussi.

Alors, avant que :

  • une partie du bâtiment ne s’effondre, occasionnant alors des travaux d’un coup beaucoup plus lourds, et pas seulement financièrement. Je pense là aux heures supplémentaires de travail, et surtout à ces jambages en pierre (les gros cailloux jaune verticaux (non, ce n’est pas le nom d’une nouvelle couleur … )) que, franchement, je n’avais pas du tout envie de devoir ensuite remettre debout, chacun faisant ses dizaines de kilos chacun.
  • l’hiver n’arrive
  • ne reparte une sympathique équipe de maçon qui travaillait par là (j’y reviendrai bientôt) justement cet après-midi-là

J’ai, avec un petit coup de main donc, étayé plus sérieusement la toiture et la porte existante, comme sur la photo ci-dessus, afin que tout ceci se stabilise un peu, que je puisse tout de même travailler un peu plus en sécurité, voire travailler tout court en fait. :p

Par la suite, j’ai ajouté encore quelques étais afin de vraiment stabiliser les jambages, et surtout pour pouvoir les redresser correctement !

Une petite vue intérieure…

Oui, il fallait donc agir.

1 volume de sable 0-4mm, 2,5 vol de chaux NHL 3.5, de l’eau et hop, on obtient un mortier au poil…

Y a plus qu’à.

Bon, évidemment, là, en diaporama photo, on se rend pas bien compte des quelques bétonnières, de tous ces cailloux déplacés, de tous ces frottements sur toutes ces pierres. C’est un peu physique, relativement peu pénible, car, tout comme pour le jardinage, on est toujours heureux de faire des trucs avec ses mains, ça laisse la tête libre.

Mais, une fois les pierres une dernière fois frottées avec du vinaigre blanc et de l’eau, le résultat est plus sympa. Les pierres en bas à droite sont blanches de ciment, j’arrive pas à l’enlever… rrrrrrrrrr…. ce ciment….. Il a des vertus, certes, mais ô combien de défauts.

En tout cas, je suis content du résultat. En plus que c’est un peu la première fois que je faisais ça.

Et, je le sais déjà, pas la dernière… (^.^)