Huile de lin… hein ?

J’étais tranquillement en train de rédiger un commentaire sur le très instructif blog d’Et Pisé Beau quand je me suis dit que finalement, je pourrais tant qu’à faire profiter directement de notre blog pour tenter de percer quelques mystères concernant cette huile de lin… hein ?

j’en ai annulé mon commentaire pour venir ici… ce n’est que partie remise Thierry :o)

Pour ceux que ça intéresse d’abord, vous trouverez sur le forum de Maison & Bois un fil de discussion relativement fourni sur le sujet : Où trouver de l’huile de lin. Je dis relativement, car s’il était vraiment complet, je n’aurais pas besoin de poser quelques questions par ici :o)

Le but de l’opération pour nous est de protéger le bois dont est composé le compost, et dont seront composés les châssis pour les cultures que je suis en train de commencer à réaliser (j’en suis au ponçage manuel des grandes fenêtres que j’ai récupéré pour les couvercles des châssis. C’est un bois qui est donc à l’extérieur, dans des conditions pas toujours faciles (humidité (compost, chassis), froid), mais qui n’a pas besoin d’un rendu nickel, tant que cela reste naturel :o)

Il existe bien entendu des vernis bien durs écologiques qui vont faire une grosse couche imperméable autour de ce bois. Mais je préfère qu’il puisse encore respirer, et de toute façon, vu l’état actuel de certains poteaux du compost (anciens poteaux de clôtures pour pâturages à bétail), il respirera de toute façon, pas possible d’imperméabiliser cela par une couche extérieure. Donc, comme on aime assez les produits simples, l’huile de lin est un choix qui semble être intéressant vu que c’est une huile qui va rendre le bois hydrofuge tout en le laissant respirer tranquillou. Par contre, l’huile ne fera rien contre les xylophages ni les champignons. Peut être peut on compléter la recette avec autre chose pour pallier à cet inconvénient. En même temps, il ne s’agit que d’un compost et d’un chassis pour semis alors bon..

Par contre, concernant l’huile, il a l’air d’exister différentes qualités, crue, cuite, raffinée, brute. D’après les spec techniques de Sictia, il y aurait 3 types crue/brute, cuite & raffinée. Qu’en est-il ? Sur le net, je n’ai vu souvent que parler que de 2 sortes d’huiles, pas 3.

Est ce que l’huile se conserve bien dans le temps ? Sinon, tant qu’à faire, autant en acheter un bidon de 50l tout de suite d’une huile de bonne qualité (a priori la brute/crue semble se distinguer à ce sujet (?) ). Enfin, sauf si elle n’est pas 300% plus chère :o)

S’adapterait-elle pour l’usage que nous voulons en avoir pour l’instant ? ou bien mieux encore… faudrait-il que nous nous orientions vers autre chose que l’huile de lin ?

Et encore, est ce que quelqun sait si cette « nouvelle » technologie (2006) du traitement du bois a t-elle eu des suites dans l’industrie ?
100% végétal, 100% innovant : l’ASAM, un procédé non toxique de traitement du bois

Voilà voilà… sinon ici tout va bien. Virgile est prit de passion par les jeux de la ludothèque et par Chroniques du marais qui pue, Tome 1 : La chasse à l’ogre, Roxane prépare quelques surprises pour ce grand évènement qui aura lieu le 12 de ce mois (ça sent les 6 ans de quelqun, mais qui ? ^_^ ), Darius se perfectionne au dessin et s’éclate beaucoup en jouant ( et en tombant dans l’escalier aussi le pauvre, mais tout va bien ouf .. ), et moi, ben j’prépare les chassis pour les semis printaniers :o)

18 réponses sur “Huile de lin… hein ?”

  1. Coucou !

    Quelques infos que j’ai pu glaner :

    -pour les qualites d’huile, je ne peux pas t’aider (ca demarre bien hein :D)

    -l’huile de lin noircie naturellement. Si tu l’entreposes dans un endroit sombre, ca doit pouvoir tenir plus longtemps. Si tu te moques de la couleur et que ca fasse caramel, alors tu la mets ou tu veux 😀

    -pour ton bac a compost ou quelques bouts de bois « quelconques », on trouve des lasures aquarethane, 0 cov, et meme dispo chez rastobaba ! Et pour pas plus cher que la xylomachin a 400g/l de COV. J’en ai utilise pour les plinthes chez nous.

    -Le traitement dont tu parles, c’est le traitement thermique ? Ca coute la peau des fesses et c’est pas encore beaucoup distribue. Quelques inconvenients comme l’impossiblite de faire tenir une couleur ou des choses comme cela, sinon pas mal sur le papier. Au prix ou ca coute, je te laisse tester avant d’en acheter moi-meme 😀

    1. Hello Tony !

      – Tant pis, je vais tacher de trouver la plus claire dispo, en fonction du prix.
      – Je dois dire que l’huile de lin me parle un peu plus que les lasures aquarethane, ce doit être une question de noblesse du produit… mais ces lasures semblent tenir plus longtemps une fois appliquée, jusqu’à 8 ans d’après l’emballage, c’est un argument intéressant pour celui qui comme moi risque d’avoir un emploi du temps plutôt chargé les prochaines années. Cela dit, le produit semble tout de même bien plus industriel que l’huile de lin, je ne sais pas encore ce qu’il en est, je fouine un peu le net à ce sujet…
      – concernant le dernier point, ben je ne comptais pas en acheter pour le compost ou pour le chassis, c’était surtout pour savoir si cela avait donné des suites, car cela semblait intéressant sur le principe…

      En tout cas, merci pour tes réponses

  2. Mon papa utilisait un mélange huile de lin + essence de térébenthine pour imperméabiliser le bois. Même la table de cuisine était traitée de cette façon, et on l’essuyait à l’éponge.
    Si ça t’intéresse, je peux lui redemander les proportions.

    1. Ca pourrait même en intéresser d’autres que moi qui plus est :o) Si cela n’est pas trop problématique d’avoir ces proportions, je ne dis pas non, bien que globalement on retrouve souvent un peu les mêmes.
      En tout cas, merci pour le commentaire, et Roxane vous embrasse bien fort me dit-elle :o)
      je me joins à toutes ces effusions et peut-être à bientôt au Bief, quand il y fera un peu plus chaud ;o)
      Antoine

    2. Je te serais très reconnaissant, si tu pouvais me faire savoir les proportions huile de lin et essence de térébenthine. Je vais traiter mon salon de jardin, mais je ne me rappelle plus les doses…

      Amitiés. JM

      P.S: si tu peux me répondre assez rapidement, ce serait sympa.

      1. Hello,

        J’utilise toujours l’huile de lin pour protéger les bois quel qu’ils soient. J’adore l’odeur, l’application et le rendu.

        Encore récemment, j’ai passé nos futures fenêtres et porte d’entrée à l’huile, avec siccatif sans plomb par contre cette fois-ci. Le temps de séchage étant long sans, je ne voulais pas prendre de risque en stockant nos fenêtres huilée et humide dans la poussière de notre chaufferie. Surtout vu le budget :o)

        Bref, question proportion, tout dépend de ton bois déjà, s’il est brut ou s’il a déjà été huilée, ou pire, vernis, auquel cas, il faudrait enlever cette couche imperméable auparavant si on veut que l’huile pénètre. Plus l’huile sera diluée avec le solvant, plus elle pénétrera le bois. En général, on passe d’abord une couche diluée et ensuite de moins en moins pour les suivantes.

        tu trouveras des infos par ici
        http://forums.futura-sciences.com/chimie/218575-traitement-bois-huile-terebenthine.html

        Sur notre chassis pour les semis que j’ai fabriqué, je l’ai diluée la première fois à 50-50. Ensuite, pour la deuxième couche quelques temps plus tard, 80-20. Cette année, j’ai utilisé 90-10 et l’année prochaine ce sera pure, sans thérébentine. J’utilise de la pure gemme. je ne sais pas si ça révolutionne le schmilblik, mais en tout cas, le résultat du bois passé à l’huile de lin est superbe.

        Sur nos fenêtre et porte d’entrée, qui était en chêne brut, jamais vernis puisque neuves, je l’ai utilisé pure avec 5% de siccatif sans plomb.

        Pour info, on trouve des notes sur un siccatif sans plomb ici :
        http://www.naturel-discount.com/batiment-6/divers-291/siccatif-plomb-50-ml-3674-6-zoom-fr.htm

        où on peut y lire :
        Les siccatifs sont présents dans pratiquement toutes les laques conventionnelles (aux résines alkydes par exemple) ainsi que dans les laques et produits huileux des peintures naturelles, on les retrouve même dans les lasures à l’eau. Ce sont des solutions composées de sels métalliques et de solvants organiques.

        Les sels métalliques accélèrent par catalyse le séchage des huiles siccatives naturelles. Une huile de lin non siccativée sèche dans un intervalle de 3 à 7 jours, alors que la même huile siccativée va sécher en une journée !

        Les sels de cobalt et de manganèse provoque un séchage rapide en surface. Les sels de zirconium, de calcium et de zinc permettent le durcissement régulier du film huileux. Le plomb, malgré sa toxicité et le fait qu’on ait trouvé des produits équivalents non toxiques, continue malheureusement d’être encore utilisé dans beaucoup de laques conventionnelles.

        Par principe, le plomb n’est pas utilisé dans les peintures écologiques Kreidezeit.

        Récemment le cobalt a fait l’objet des mêmes soupçons que le plomb : il s’agit des poussières occasionnées par le ponçage de vieilles peintures contenant des siccatifs au cobalt qui pénètrent dans le corps par les voies respiratoires. On a le même problème avec les poussières fines générées par le ponçage des bois non traités. Il est indispensable de se protéger à l’aide d’un masque anti-poussière adéquat. Par ailleurs, en liaison avec un produit huileux, le cobalt ne représente aucun danger pour l’homme : c’est pourquoi il est autorisé comme siccatif par exemple dans les traitement de surface à l’huile de lin des jouets en bois (norme européenne de sécurité pour les jouets).

        On peut cependant s’interroger sur le bien-fondé de l’utilisation de produits à risques dans les peintures naturelles. Nous sommes pour l’instant obligés d’accepter un compromis : en dépit des recherches effectuées, il n’existe pas actuellement de produit équivalent au siccatif de cobalt.

        Nous avons le choix entre l’emploi de siccatif à base de cobalt (avec un temps de séchage court, mais en prenant les précautions indispensables – masque à poussière, lavage des mains après utilisation), et le renoncement pur et simple à l’emploi de siccatif avec à la clef un temps de séchage long (jusqu’à une semaine) accompagné de salissures sur le film huileux.

        Composition : Siccatifs sans plomb (octoates de cobalt et zirconium), essence minérale désaromatisée.

        Mode d’emploi : Pour siccativer les huiles naturelles : on peut ajouter jusqu’à 5 % de siccatifs par rapport à l’huile, c’est-à-dire 50 ml pour 1 litre d’huile de lin ou de carthame, par exemple.

        Mélanger soigneusement le siccatif dans l’huile, laisser reposer de préférence 24 heures avant toute utilisation.
        Pour siccativer à nouveau des produits huileux de plus de 2 ans : on n’ajoute pas plus de 2,5 % de siccatifs (c’est-à-dire 25 ml pour 1 litre d’huile dure vieille). Mélanger avec soin.
        Ne pas dépasser les quantités de siccatifs indiquées : le surdosage peut provoquer des cloquages, fendillements,
        jaunissement en surface. A l’extérieur, la résistance aux intempéries sera moindre.


        Sans siccatif, le produit est pur et naturel, peut se manipuler sans gant et sans masque, c’est très agréable.

        Je rajouterai encore cette parole d’un ancien qui disait à propos de l’application de l’huile de lin : « 1 fois par an pendant 5 ans, puis 1 fois tous les 5 ans ». Tout dépend bien sûr de tout un tas de variables, mais en tout cas, je trouve ça assez raisonnable.

        A bientôt,

        Antoine

  3. Moi c’est comme le papa de Nathalie j’en mets par tout et j’adore l’odeur. J’ai utilisé sur des fenêtres en chêne et en sapin je trouve bien imperméable mais surtout nourri et doux au bout de le 4em couche et en début je le faisais tout les 3ou4 mois il faut en mettre souvent les 2 premières années et c’est très long a sécher.
    Les proportions je utilise: 1er couche 50/50 et progressivement plus de huile de lin 1/3- 2/3. voir 1/4-3/4
    Par contre il faut refaire une couche tout les ans.
    C’est aussi utiliser sur des cricket bats (jeux très sympa pour les anglais et un truc bizarre pour les français http://fr.wikipedia.org/wiki/Cricket) pour le rendre plus souple, la par contre sans térébenthine pur.

    1. Hello cousin,
      Sur le forum dont je mets le lien, là où il y a 10 pages à lire, il y a le témoignage de quelqun qui disait « une fois par an pendant cinq ans, puis tous les 5 ans ». J’imagine de toute façon que cela dépend de l’utilisation du bois (fenêtre, poutre, compost, châssis, …). Mais il est vrai que l’on peut s’attendre à s’y mettre plusieurs fois pendant les 1ères années…
      Sinon, concernant les anglais, rien à ajouter, sinon que j’entendais encore aujourd’hui parler de leur difficile relation avec les écureuils gris, et qu’afin de les éradiquer, la chasse était ouverte. Leur consommation est même encouragée, on trouve même déjà certains produits dérivés : http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/09/520637-Des-chips-anglais-a-l-arome-Ecureuil-cajun.html (fabriqué sans écureuil :o) )
      Voilà voilà, je préfère quand même le cricket, et pourquoi pas les criquets un de ces jours :o)
      Bizz à toute la tribu
      Tonio

  4. Ah vi ! Ca si tu veux absolument de l’huile de lin, tu as surement deja trouve 40.000x la recette avec de l’essence de terebenthine (qui permet a l’huile de penetrer dans le bois en la fluidifiant) et un peu de siccatif (attention ! c’est souvent tres toxique).

    En tous cas, c’est sur qu’il ne faut pas etre avare. Suivant la destination c’est une couche par mois ou par semaine les premiers temps et puis tu espaces.

    Pour une table a manger ou un plan de cuisine, comme l’huile de lin en durcissant ramene souvent du « cracra » (et aussi qu’elle contient des acides gras qui malheureusement ne sont pas bons pour le cholesterole comme qu’ils disent dans la pub :D) : tu peux te trouver vers des melanges qui sont « corrects » au sens alimentaire. Mais c’est souvent de l’industriel. Et je vais cite l’un de tes pire enemi : IK le suedois. L’huile vendue pour les plans de cuisine est alimentaire. C’est une grande marque d’huile allemande qui la fabrique (et rebadge le Suedois).

    Sur le plan de travail de la cuisine, 4 couches en 4 semaine,s puis une nouvelle couche 2 semaines apres et c’est etanche, ca ne colle pas (bien penser a essuyer surtout !), tout nickel 😀 J’ai prevu encore une application par mois pendant 3 fois puis une par an ensuite.

    Bon encore pleins d’autres recettes a base d’huile de lin, formule soit-meme ou achete, suivant la destination. Pour les volets il vaut mieux avoir un pigment (meilleurs protection aux UV) pour une charpente interieure, il vaut mieux un siccatif et si possible du sel de bore (contre les bebettes), etc.

    1. Salut Tony,

      Merci encore pour ton instructif commentaire. J’ai demandé à Sictia pour l’huile de lin, ils la vendent 2,6 euros HT le kilo livré, c’est donc assez intérressant. Par contre, ils ont un minimum de facturation de 110 kg !!! ARGH ! Soit en gros 120 litres d’après le monsieur :o)

      Pour le conditionnement, ça peut être par 28 ou 55 ou 110 kilos. J’ai tenté de négocier un achat de « seulement » 55 kilos, mais rien à faire, il s’accroche le rascal à ses 110 kg;
      Toujours d’après lui, l’huile, sous réserve de bonne conservation (à l’abri de l’air, de la lumière, du froid, du chaud etc…), peut se garder 12 mois (PAS POUR L’ALIMENTAIRE ! je précise), elle rancit, prend une odeur plus forte, mais ses qualités physiques restent inchangées.

      Vu la qualité de l’huile Sictia et son prix, on hésite encore, mais 110 kilos, j’ai de quoi repeindre l’ensemble de la stabulation, de ma maison et je peux faire lustrer les cornes de tous les bovins du canton :o) ah ben non, je peux pas puisqu’ils les leur coupent, beurk…

      Bon, on va demain au salon Primevère à Lyon, j’y trouverai peut-être un bidon de 25 l. ça nous suffirait déjà pour le moment.
      Bizz à tous,
      Antoine
      ps : t’as raison, j’aime pas IK, même si j’ai quelques trucs de chez eux ici (ben oui, j’ai pas toujours pensé ce que je pense aujourd’hui :o) )

  5. Salut Antoine,

    Merci pour le commentaire sur notre blog 😉

    Désolé, je viens seulement de découvrir ton post ce matin.
    Je réponds rapidement avant de prendre le petit déj.

    Personnellement, je l’achète chez Dousselin (à Couzon au mt d’or) (ils doivent livrer mais je ne connais pas leur condition). Environ 3 euros le litre d’huile de lin crue.

    Concernant le traitement, comme le dit Tony, il faut la fluidifier donc :
    couche 1 : 2/3 d’Essence de terr et 1/3 d’huile de lin
    couche 2 : 1/2 et 1/2
    couche 3: 1/3 et 2/3

    Pour l’extérieur et afin d’éviter de donner notre bois aux zolis bébétes, on pense y ajouter du xylena 2 (xylo bio curatif et préventif) mais on ne sait pas encore en quel proportion l’ajouter.

    @ suivre

    1. Bonjour Thierry et bonjour à tous.

      Juste une petite précision concernant le XYLENA 2 (je suis le fabricant des produits XYLENA marque déposée en 1993).
      Le XYLENA 2 (élaboré avec cyperméthrine dosée à 0.075% et E.M.C. »huile de colza  » n’est plus fabriqué depuis presque 5 ans.
      J’ai retiré ce produit de la gamme suite à une mauvaise utilisation (le client, mal conseillé, avait appliqué le produit sur un plancher.
      Les adeptes du patinage auraient trouvé leur compte, mais le XYLENA 2 était destiné au traitement des greniers du fait de sa finition « huileuse ».
      Pour info la gamme des insecticides XYLENA se compose de trois produits :
      1/. XYLENA 1 solventé à l’eau traitement préventif et curatif.
      cyperméthrine 0.075%

      2/. XYLENA 4 (successeur du XYLENA 2) solvanté avec des isoaliphates
      ou wite spirit désaromatisés (sans toluène, benzène etc. qui sont
      très cancérigènes).Cyperméthrine 0.075%. Préventif et curatif.

      3/. XYLENA 3 idem XYLENA 4 pour le solvant mais dosé à 0.15% de
      cyperméthrine pour un usage curatif.

      En ce qui concerne les proportions d’utilisation avec de l’huile de lin, les
      XYLENA 4 et 3 sont miscibles dans l’huile de lin (ou le contraire) en toutes proportions. Si vous devez mélanger ces deux produits (votre bois est pas, peu ou très infesté), je vous invite à faire des tests car toutes les essences de bois n’ont pas la même densité donc n’absorbent pas les liquides dans les mêmes proportions.
      Mais je serai assez tenté que les proportions d’applications données par Thierry sont très convenables.
      A la place de l’essence de térébenthine (pour les nombreuses personnes allergiques) ajoutez du XYLENA 4 ou XYLENA 3.
      La fabrication de mes produits étant artisanale seuls quelques distributeurs autorisés (j’ai retiré à la société DOMUS ou QEM matériaux
      la distribution de XYLENA, les éventuels stocks qu’ils osent encore proposer à la vente sont périmés..).
      Je peux bien sûr vous communiquer les coordonnées du distributeur le plus proche de chez vous si vous me contactez par e-mail.
      jeanmarie.rambeau@orange.fr
      Cordialement.
      JMR

    1. Hello,
      Aujourd’hui, c’est toujours le cas, c’est toujours le même fournisseur d’huile de lin, mais la boutique en ligne est par ici !!!
      https://www.h-o-c.fr/21-huile-de-lin-technique
      Moins de 70€ les 10l d’huile de lin (non alimentaire) contre 260€ les 10l de lasure écologique intempéries Livos KALDET 281, ça le fait, et l’huile est toujours aussi jolie appliquée.

      On ajoutera cependant le coût d’un diluant, type térébenthine pure gemme, à 12€ le litre. Première couche dilution 50%, puis 25%, puis pure ou à 5-10%.
      Tout dépend surtout de la température de l’huile, la laisser au soleil le jour du chantier permet de la fluidifier plus, et donc de diminuer la quantité de diluant, et ainsi le coût. 😉
      Vive le solaire! 😉

      Au final, ça fera tout de même une belle économie par rapport à la lasure en pot (enfin, selon marque et labels 😉 )…

  6. Merci pour ces précisions concernant le Xylèna. Je les conserve en mémoire, voire les ajouterai également dans mon blog car elles sont très difficile à trouver.

    Ps : je ne comprends pas trop les dates des commentaires. Je reçois aujourd’hui, un commentaire daté du 23 septembre 2010. Internet utiliserait des pigeons voyageurs bio pour acheminer les nouveaux messages ? ;-)))

    1. Salut Thierry !
      hum… il fallait que je tape un double sur mes plaques de marbres, et j’avais cassé mon stylet et il est difficile de se trouver de bon stylet à frapper le marbre aujourd’hui.
      oui bon, je sais, j’avais un peu zappé ce commentaire, mais je tenais aussi à vérifier certaines infos avant de le valider, je voulais pas accepter la publi… l’information sans être sûr.
      Antoine

  7. Tonio l’Egyptien !!!
    Tiens à propos, dans mon stage, j’ai commencé à apprendre la taille des pierres. Tu n’aurais pas un cuturi dans tes archives (petit outil que l’on relie à un compresseur. Un lacme par exemple ;-))) qui sert à tailler les pierre.

    Bon wiquand,

    Thierry

  8. Quelqu’un a-t-il une idée de comment supprimer le noircissement de l’enrouleur de mon puits qui bien sur est à l’extérieur ?

    Good
    Claude

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