Oui, issu sûrement du compost, ou d’un lâché de corbeau ou de geai, ou de je ne sais quelle divine méthode, toujours est-il que voilà un gros noyer en plein milieu de ma butte!
Bon, vous le devinez, au vu de sa taille en ce mois de juin 2014, j’aurais déjà pu l’enlever si j’avais voulu.
En fait, je « voulus », mais ma femme chérie ne « voulut » pas. ^_^
Alors, comme je l’aime, ma femme (et dorénavant ce noyer), je le gardu, et je vais le laisser poussu! Non mais! 🙂
Certes, même s’il se situe au nord de ma butte, et qu’il va donc protéger tout le monde des vents mordants, il va très rapidement venir ombrager l’ensemble de tout cela. Je ne sais pas trop ce que cela va donner dans le futur, surtout que les noyers, cela devient des arbres immenses! J’adapterai le jardinage en fonction, on verra. Il est encore bien tôt.
La seule chose qui m’ennuie vraiment, en fait, c’est qu’il va ombrager certains fruitiers situés dans son nord à lui… Bon, on verra là aussi plus tard.
S’il devenait trop gênant, j’en ferais une bouture histoire de ne pas le tuer (oui, je sais, c’est plutôt symbolique, mais sans amour, comment appartenir à cette globalité naturelle qui nous entoure ? 🙂 ), la bouture de noyer semblant possible et le mettrai ailleurs.
(Je ferai discrètement disparaître le reste sans que ma femme chérie ne le voie… hum… Ou j’appellerai Copperfield, Eric Antoine ou Garcimore… ah non, trop tard pour ce dernier… 🙂 )
Bon, en tout cas, pour l’instant, laissons prospérer ce noyer, d’ici une bonne dizaine d’années il commencera à fructifier, on verra alors…
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Bonjour,
légende rurale ou pas ( ? ), parait que » rien ne pousse sous un noyer « , renseignez-vous plus avant, et si c’est le cas, il est sûrement encore temps de le transplanter ?
Hello,
Ben, pour le transplanter, à moins d’avoir une mini-pelle, il est déjà bien trop tard, il est grand (la photo sur le présent article est de 2014 😉 ), et ses racines sûrement profondes et étalées…
Il sera plus simple de déplacer la butte si besoin! 🙂
Pour l’instant, les fraisiers ne sont pas trop gênés. J’y avais planté de l’ail l’année dernière, cela n’a pas donné grand chose, mais il faut dire que je ne m’en suis pas trop occupé, j’étais sur mes chantiers vergers/clôtures et moutons… On verra avec le temps… 🙂
Merci Le Couzin pour ton commentaire! ^_^
Antoine…
Salut Le Toine,
A titre informatif, sache que les coques de noix dégagent un gaz, nocif à l’être humain. Il est donc déconseiller de se prélasser sous ce dernier à cette époque…Savoir transmis par ma feu grand-mère Salomé…Que un temps, tu as connu…Oh souviens toi camarade du tout passé et de notre insouciance…Bon ok j’arrête
La Biz
Boarf, c’est pas grave, j’ai pas le temps de me prélasser de toute façon! 😉
Cela dit, j’imagine qu’il faut quand même un bon matelas de coques de noix pour ressentir les désagréments dus à ces gaz dont tu parles… et avec un matelas de coques de noix, j’imagine que d’autres désagréments surviendront déjà bien avant, comme un certain inconfort! ^_^
Jolies photos de planches légumières! Mais une question: comment Antoine fait-il pour lutter écologiquement contre les chenilles, taupes et bestioles qui se gavent?
Jean-Louis
Hello Jean-Louis,
ben en fait, je n’ai pas de chenilles, ou si peu que je ne fais que les déplacer vers un lieu meilleur, ou tout simplement autre. 🙂 Je suis plus embêté par les pucerons, selon les plantes. Alors j’écrase quelques gousses d’ail, le fait macérer dans quelques centilitres d’huile d’olive (car c’est ce que j’ai), 24 ou 48h plus tard, je filtre l’huile avec une petite passoire et ajoute un bon litre d’eau, un peu de savon noir et je pulvérise le tout sur ces petits insectes. Selon le degré d’infestation, je répète le lendemain. C’est assez radical et tout le monde y passe rapidement. Quelques-uns peuvent résister, mais ils ne sont plus assez nombreux pour gêner la plante. L’ail est un biocide très puissant!
Une autre tactique consiste à leur laisser à manger. Par exemple, sur une de mes buttes, je leur ai laissé un choux de Bruxelles, il est vieux de presque un an, et est infesté de pucerons gris. Je veille à ce qu’ils restent sur ce plant, ce qu’ils font vu que personne ne les y dérange, et ils y prospèrent en toute quiétude, attirant par là aussi leurs prédateurs naturels. Et surtout, ils laissent les plants voisins en paix, se contentant de ce grand plant de choux de Bruxelles. Je vais le mettre un de ces quatre au compost, transportant ainsi une colonie énorme de pucerons.
J’ai aussi installé cette année de nombreux hôtels à insectes! s’ils sont déjà visités par abeilles et guêpes solitaires, les coccinelles, chrysopes et perce-oreilles viendront selon les saisons pondre leurs oeufs et libérer leurs larves gourmandes de ces petits insectes.
Ainsi, avec toutes ces méthodes, aucun produit n’est utilisé, et cela régule les parasites.
Pour les animaux comme les rongeurs creuseurs et grignoteurs, pas facile, et comme je ne veux pas les tuer, je me contente de détruire leur galerie à la main. La terre est assez meuble, je passe juste la main le long de la galerie en surface. Et leur laisse le fond. Cela en fait partir certains, d’autres creusent d’autres galeries en d’autres lieux. Je me console en me rappelant que leur rôle au jardin est important et positif aussi, les galeries aèrent la terre, permettent à l’eau de s’écouler plus facilement, ameublissent les sols et font remonter en surface une terre souvent bien riche et meuble. Sans compter les insectes mangés par ces rongeurs! Certes, c’est rageant parfois de voir un plant semé ou planté disparaître ou tout simplement être sectionné à la base, le laissant petit et en train de dépérir sans que rien ne puisse être fait pour le sauver.
C’est pourquoi je mélange mes plantations et ne plante pas en lignes, en carré ou en planches, ainsi, si le rongeur tombe sur un légume qu’il aime, il n’en a qu’un à se mettre sous la dent, ce qui laisse tous les autres vivants, ce qui n’est pas rien.
Et je peste en songeant aux chasseurs qui tuent les meilleurs prédateurs des petits rongeurs : les indispensables et beaux renards!
Chasseurs, souvent, dans les campagnes, liés au monde agricole, qui pestent à leur tour contre ces rongeurs qui pullulent! :/
Pour les limaces, ne pas mettre ses semis semés sous abris trop tôt, les laisser s’endurcir avant une mise en terre permet de ne pas voir ses jeunes petites pousses tendres donner trop d’envies à ces invertébrées gourmandes. Certains semis peuvent aussi être faits directement en terre à l’automne (fèves, pois gourmands,…) ainsi, quand au printemps suivant la pousse sort de terre, le réseau racinaire est déjà conséquent et apte à survivre aux premiers prédateurs venus (rongeur, puceron, limace), j’ai testé et cela fonctionne bien. J’ai longtemps lutté contre les limaces, mais à part le ramassage manuel et régulier, et pour ne pas vouloir utiliser aucun produit sur mes jardins, je n’ai rien trouvé de plus efficace. Idem, le fait de ne pas planter tout par groupe et au même endroit fait qu’on partage assez bien le jardin.
J’ai limité aussi la couverture des sols, le Brionnais étant assez humide pour cela, d’où les limaces d’ailleurs, car justement, la paille faisait une belle couverture humide et chaude pour de trop nombreuses limaces (et facilite aussi les galeries des rongeurs qui vont plus en surface, protégés par la paille ils n’ont plus besoin de se cacher de leurs prédateurs (trop rares) dans les sous-sols)! Cela va bien mieux depuis. Je gratte un peu plus la terre pour la maintenir meuble et désherber, mais le nombre de limaces a très nettement diminué depuis. Et le compost aide à maintenir la terre meuble.
Quant à mes plus grands prédateurs de fraisiers, je les encourage même à poursuivre leur activité, puisqu’il s’agit de nos enfants! ^_^
Antoine
Merci pour ces recettes nombreuses, à expérimenter! Mais la taupe périgourdine est une espèce particulièrement obstinée, qui soulève des chaînes de montagnes, et qui fait parfois rêver de pétards!
En attendant l’hiroshima des taupes, quelqu’un a-t-il d’autre remèdes?
Jean-Louis