En cette fin août 2015, les courges prennent toute la place dans ces petites buttes… Pourtant, cachés parmi ces imposants végétaux se plaisent choux, basilic, salades et quelques autres plantes avides pourtant de lumière aussi. Mais, sûrement, l’ombre de ces courges leur plaît tout autant…
En attendant, le chantier du jour, c’est le palissage de ce plant de vigne1 pour qu’il puisse s’exprimer librement, ou presque, sur ce mur en béton exposé plein sud.
Pour faire cela, c’est simple, peu d’outils suffisent, et un peu de récup en passant.
J’avais récupéré à la déchetterie une étagère en bambous. Non pas pour l’étagère qui ne valait plus grand-chose mais pour cette ressource en bambou épais, relativement rare dans notre Charolais-Brionnais. Dans ce diamètre large surtout ! Je m’étais dit, ça pourra toujours servir. Je ne pensais pas à cela alors…
J’ai donc découpé quelques tronçons de bambous et les ai percés au centre avec un diamètre supérieur à celui des tronçons de tiges filetées découpées au préalable.
Quelques chevilles dans le mur, j’y enfonce les tiges au marteau et j’insère les tronçons de bambous.
L’avantage du bambou, c’est sa solidité et son imputrescibilité… Je compte là-dessus pour que cela tienne de nombreuses années.2
Je verrouille le tout avec une rondelle et un écrou, et hop, c’est fixé. La rondelle maintient le fil de fer que je fais courir le long du mur.
Il n’y a plus qu’à aider cette vigne à s’entortiller autour de ce fil de fer.
Maintenant, elle se débrouille pour le reste…
Pour le raisin, on attendra encore un peu, il n’est pas mûr fin août… 🙂
- Si, si, regardez en bas à droite de ce mur en béton… On aperçoit le plant, tout penaud, tout couché. :o) ↩
- J’écris cet article en 2019, la vigne prospère encore aujourd’hui, elle occupe tout le circuit en fil, et occupe aussi le mur en longueur qui fait l’angle (on ne voit pas ce mur sur les photos). Le bambou et ses tiges filetées sont encore intacts et en excellent état. ↩