Nom de Zeus, Marty, s’en sortira-t-on jamais ? 1
Nous rattrapons en 2022 cet article rédigé en 2017 qui présentait des photos de mai 2016 et traitait de Biodynamie ! J’avais dit alors que je reviendrai dessus, dont acte, donc !
Mon recul est plus grand sur la biodynamie aujourd’hui qu’en 2016 & 2017. Si j’ai peu pratiqué en 2021 par manque de temps et/ou météo défavorable, j’ai toujours appliqué des préparations biodynamiques sur l’ensemble du terrain, et ce avec vitalité et entrain (car il en faut 😉 ). J’utilise certaines pratiques et matériaux, comme le compost de Maria Thun que je préconise vraiment, associé à d’autres naturelles et électroculturelles méthodes 2! 😉
Ainsi, comme je le disais déjà, voici donc mon matériel de biodynamie. Une belle cuve de 100l, sur un trépied rond (ça a son importance quand il faut bouger la cuve remplie ! 😉 ), un beau pulvé d’une petite vingtaine de litres (18 je crois) et sa rallonge avec tête triple (pas sur photo , mais c’est pratique pour aller partout dans les arbres et leurs feuillages divers !), sur ces images de mai 2016. Matériel toujours en ma possession 6 ans plus tard, et que j’utilise encore sur l’ensemble de mes terrains avec différentes pulvérisations.
Selon les saisons et les températures, je brasse de la 500P (ou de la silice pour les pulvé de silice) avec un mélange de plantes. Toujours une base eau (la cuve fait 100l d’eau de mon étang + orties et prêles que je laisse baigner sous la lune la veille. Puis, j’ajoute le lendemain la 500P ou de la silice de corne (selon type d’action voulue), je brasse énergiquement à la main ces 100l pendant une heure en créant vortex, tourbillons et vagues brisées, éclaboussures, aérations et vitalité ! Je chauffe cette eau à 30/35° selon saison.
En général, 20 minutes avant la fin, j’ajoute des plantes, toujours en fonction de la saison et de l’effet voulu. Protection contre les températures froides, chaudes, le gel ou les épisodes secs et chauds comme l’humide et frais.
Sachant que la base contient déjà de l’ortie et de la prêle, s’il fait chaud et sec, j’ajoute de l’achillée millefeuilles séchée, des fleurs de tilleul, à ces 100l, de la mélisse et de la menthe. Ça aide les sols et les plantes à mieux supporter les sécheresses. Tout comme j’ajoute plutôt de la valériane et de l’écorce de chêne lorsqu’il fait froid et humide, ça aide les sols et les plantes à mieux supporter les gels et les petits champignons, cryptogames 3 et autres qui se développent dans ces conditions sur feuilles, fruits, bourgeons, légumes, sols, dans les abris des animaux aussi.
Ces pulvérisations avec la grande cuve de brassage de 100l ne sont faites que 2-3 fois par an, j’aimerais plus, mais n’en ai guère le temps, hélas.
J’ai aussi un petit pot de 5l en terre cuite que j’utilise plus facilement au quotidien (surtout sur les potagers), je brasse plus régulièrement pendant 20 minutes du compost de bouse de Maria Thun dans de l’eau de l’étang. 4. Je fais ça le soir tranquillement en écoutant un podcast ou pendant que des amis sont là. 🙂
Rien n’arrête le bouse-express !!! ^_^
Une fois brassée, cette dernière préparation peut se conserver entre 1 et 3j, selon conditions, on peut donc arroser son potager, ses semis, ses fleurs, ses arbres tranquillement, en suivant le rythme adéquat selon les saisons.
Avec le paillage de broyats de bois, le compost de bouse est le 2nd truc le plus simple à appliquer et efficace visuellement sur les sols des jardins, je trouve. Je reviendrai aussi sur les broyats quand ce blogue en sera là temporellement parlant.
En attendant, j’ai trouvé en 2016 où allait venir se planter le futur poulailler ! A cheval sur les deux vergers ! Des poules à cheval, il fallait y penser ! J’ai donc planté les piquets de support du futur bungalow avicole perché.5.
Ainsi, la biodynamie, l’électroculture (dont l’ajout de basalte paramagnétique aux terrains) et ses installations, les ondes sonores (bienvenues aux théories du 432Hz), et tout un tas d’autres choses encore font partie intégrante de cet organisme qu’est cette propriété agricole6. Les résultats sont aujourd’hui là, les sols se sont enrichis et vitalisés.
Le broyat de bois7 donne vraiment, je trouve, des résultats très visibles sur la qualité des sols (j’utilise uniquement sur les buttes potagères). Je reviendrai sans doute dessus, quand j’en serais là dans ce récit… 🙂
En attendant, en 2016, je biodynamisais déjà en masse, mais avec qualité et homéopathie ! 😉
Voilà!
- Un Doc que tout le monde connaît sûrement… Et non, il ne s’agit pas de Docteur Ordinateur Chauffailles, mais ça aurait pu ! ^_^ ↩
- Mais assez de failles temporelles pour aujourd’hui, l’électroculture viendra en son temps, en 2016, je n’en pratiquais pas encore vraiment comme aujourd’hui. ↩
- fougères, mousses, algues, champignons… ↩
- pas toujours enrichie en ortie celle-ci. Mais c’est vrai que ce serait simple à inclure dans le pot après brassage et laisser reposer jusqu’au lendemain ↩
- « Elles passeront donc aisément de l’un à l’autre ! » me disais-je naïvement. L’avenir nous montrera qu’au-delà « de l’un à l’autre », il y avait des « par-delà encore » que les poules ont facilement trouvé aussi! 😉 ↩
- Je partage le point de vue de Rudolf Steiner, et de bien d’autres, sur cette vision organique d’un terrain, de ceux qui y habitent/passent, de leurs habitats et de tout ce qui le compose, tel un corps et ses nombreuses variables et complexités. Il faut donc agir sur tous les fronts et de la manière la plus diversifiée possible, et respectueuse, saine, pour justement maintenir ce corps, cet organisme, en bonne santé ! ↩
- , que j’obtiens ici avec un broyeur Jean Pain : https://www.jean-pain.com/jeanpain.php , j’en suis bien content. ↩