Quand j’ai au départ cherché un compresseur, je m’étais auparavant posé un certains nombre de question.
Des trucs existentiels comme… qui suis-je ? que fais-je ? où vais-je ? Que sais je ?
La routine quoi…
Facile de trouver un compresseur, il s’en vend à tous les coins de rayons des magasins de bricolage. Souvent d’ailleurs, ils se ressemble tous, petits et rouge, par chez nous en tout cas ^_^
Moins facile cependant de répondre à ces quelques questions…
Qui suis-je ?
Non, non non, ne cherchez pas aujourd’hui la réponse philosophique à ce que vous savez déjà pour le chercher quotidiennement, mais, plus humblement, ce que je sais là dessus et que je sublime métaphoriquement, est que je suis un consommateur averti, qui a un budget forcément limité mais qui tient à investir dans du matériel de qualité, qui puisse lui servir tout le long des chantiers à venir à remplir ses tâches avec confort. Et ensuite, qui sera heureux d’avoir un tel accessoire dans l’atelier qu’il finira bien par se construire un jour… ce consommateur averti.
Que fais je ?
De nombreuses tâches différentes m’attendent. Enlever des dizaines de m2 d’enduits ciment, d’enduits chaux. Raboter, clouer, poncer, couper, souffler, gonfler et autres joyeusetés sont là, prêts à investir mon précieux quotidien.
Pour l’instant, j’en suis au début, c’est à dire enlever des dizaines de m2 d’enduits ciment. Et ce n’est pas là la moindre des tâches…
Où vais-je ?
Déjà, je suis pas tout seul sur la barque, alors je devrais corriger en disant « Où allons nous ? ». Mais cela ne m’apportera pas une réponse bien plus précise. Si je ne sais pas exactement où nos pas vont nous mener nous, je sais néanmoins que j’aimerais que le compresseur et ses accessoires, eux, aillent loin.
Que sais-je ?
Je sais que je vais avoir des besoins très variés. J’ai deux solutions, chacune présente ses avantages et inconvénients. Acheter chaque outil électrique (neuf ou d’occas) séparément ou investir dans un compresseur et brancher les outils désirés (neuf ou d’occas) dessus.
Par exemple pour le marteau piqueur, un modèle électrique suffisamment puissant nécessite un moteur puissant, donc lourd. Le machin va donc peser un certaines nombre de kilos et le bruit sera direct dans les oreilles, vibrations en sus. Avec un compresseur, plus de moteur sur l’outil puisqu’il est alimenté par air comprimé. Il n’en est pas forcément moins lourd à l’arrivée, mais pour un poids équivalent, j’aurais une puissance sans égale. Ou bien, pour un poids moindre, j’aurais une puissance équivalente. Sans le bruit du moteur dans les deux cas. Sauf si vous portez le compresseur sur vos épaules, ou travaillez dans le même pièce. ^_^
On peut se dire qu’avec un électrique, on a un besoin quelque part, on emmène l’outil, on le branche et zou c’est parti. Avec un compresseur finalement c’est pareil, puisqu’on est limité par la longueur du tuyau d’air, mais comme celui-ci n’a pas vraiment de limite, il existe des rallonges aussi. Il suffit donc d’emmener le tuyau d’air là où en en a besoin, comme une rallonge électrique, on branche par un clic, et zou c’est parti aussi. Le tuyau d’air est juste un peu moins souple que le câble électrique.
Différentes tailles, ou plutôt différents volumes de cuves existent. Cela démarre en général à 50l et monte jusqu’au pichet de troll, c’est à dire plusieurs centaines de litres ^_^
A 50 litres, avec un marteau burineur par exemple, le moteur va tourner non stop pour essayer de fournir assez d’air pour remplir la cuve, s’il y arrive ^_^ et à force, il va s’abimer bien plus vite. Impossible pour la peinture de carrosserie qui nécessite un débit constant, difficile pour un outil nécessitant beaucoup d’air, comme le marteau burineur, qui a besoin aussi de beaucoup d’air, et qui sinon va aussi abimer le moteur en le faisant trop tourner.
Il existe aussi différents types de moteurs. Et si le compresseur était en 2 parties, il serait l’une d’elle, c’est dire que c’est un poste important sur une machine qui devra parfois tourner de longues heures sans faillir. La qualité bien entendu dépendra du budget initial.
Je m’inquiétais un peu de savoir s’il manquerait certains types d’outils (ponceuses, perceuses, cloueuses, meuleuses, …) mais il existe pléthores d’accessoires, et dans cette vaste gamme, des tout pourris à deux sous et d’autres, de qualité, bien plus onéreux forcément. La première catégorie pouvant largement servir pour un usage très ponctuel, les autres pour un usage plus intensif. Et oui, les compresseurs n’échappent pas plus à la logique commerciale qui nous pousse plus en avant vers le bas de la pente, mais cela est une autre histoire, dont la fin est déjà connue de tous, autruches comprises.
Pas facile encore une fois de s’y retrouver parmi tout ça, surtout que sur le net, on ne trouve pas grand chose à part des sites de vente. D’où la raison de cet article peut-être.
J’ai après réflexion opté pour la solution du compresseur, j’aime assez le principe de la modularité, du poids du moteur en moins et donc aussi du bruit. D’occasion ? Neuf ? Les deux se discutent et, au moment où j’en cherchais justement, il y avait un certain nombre d’occasions sur le web et dans les journaux du coin, quelques compresseurs thermiques, mais rarement des électriques de plus de 100 litres. Si c’était le cas, ils pouvaient être soit très chers, soit en trop mauvais état pour l’usage qu’il va y avoir ici. Et je ne suis pas assez calé en mécanique pour secourir un truc d’il y a 30 ans. De 30 jours non plus cela dit ^_^
Pourquoi un électrique plutôt qu’un thermique ? La réponse est simple, Le Bief étant alimenté électriquement par Enercoop, et non plus par EDF, je préfère utiliser cette énergie électrique, la seule issue 100% d’énergies renouvelables, plutôt que de consommer inutilement de l’essence. Et vous, avez vous déjà songé à quitter les sentiers bétonnés ?
Ce sera donc un neuf. Après peu de recherche, à commencer par les distributeurs près de chez moi, j’ai opté pour un compresseur LACME. J’ai longuement hésité pour le choix de la taille de la cuve. 100l était un peu juste pour le marteau burineur, bien que techniquement suffisant, mais il aurait vraiment tourné non stop. Oui oui, il s’agit bien d’enlever des dizaines de m2 d’enduits, alors autant le faire dans le « confort ». La différence de prix entre la 150l et la 200l ne se justifiait pas forcément et tant qu’à faire, autant miser le paquet, puisqu’il s’agira de la centrale de production d’air, qui servira à tous les outils. Autant la préserver en ne la faisant pas tourner non stop. Rien n’empêchera de toute façon de la changer par une 50 ou 100l, une fois le chantier terminé, pour un usage plus quotidien.
Je dois dire qu’au final, après plusieurs mois d’utilisation, je ne suis pas déçu par ce compresseur. Il correspond exactement à l’usage que je veux en avoir, même et surtout avec un outil comme le marteau burineur pneumatique.
A noter cependant, ceci est donc un message au constructeur LACME, gzzz. Visiblement, le manuel d’utilisation s’adresse à des gens qui ont déjà possédé un compresseur, qui en connaissent le fonctionnement et qui du coup ne le lisent pas, car pour les autres, les newbies comme moi, il est vraiment pas top. La vue éclatée du moteur est très jolie, et servira peut-être un jour, mais par exemple le fait de situer précisément le bouton du disjoncteur, celui qui met le compresseur off en cas de soucis électrique eût été tout aussi utile. Et je ne dis pas cela parce que cela m’aurait évité un aller-retour au magasin avec le compresseur dans la remorque. Charger un compresseur avec une cuve en fonte de 200l et son big bloc moteur sur une remorque fut une vraie joie. Surtout seul. Comme c’est un modèle qu’il ne vend pas souvent, il savait qu’il y avait un bouton, mais il ne savait pas où me le situer par téléphone. Dans la notice, à la rubrique « Quand j’allume le compresseur il ne se passe rien » plusieurs solutions sont décrites, du style brancher la prise ou démonter tout le moteur. Pas un mot par contre sur ce fichu disjoncteur et encore moins sur l’endroit où se trouve le bouton pour réinitialiser tout ça. Un fichu bouton noir sur fond noir qui se trouve, quand on est face au bloc moteur, droit devant son nez, mais que bien entendu on ne voit pas. La petite histoire est que le vendeur, je ne le nommerai pas par respect pour lui ^_^ ne l’a pas vu non plus, il m’a dit que le lendemain matin, son autre collègue est arrivé et lui a simplement montré le bouton à un endroit bien visible mais que nous n’avions pas vu, a pressé dessus, et le compresseur a redémarrer sans faillir. Un utilisateur habitué l’aurait peut-être trouvé, un utilisateur comme moi s’est dit que la soluce se trouvait dans le manuel, sot. Encore un manuel écrit par un mec. ^_^
Tiens, et comme j’ai peur de rien, le voilà le manuel, ainsi que la fiche technique du compresseur Lacme 23V200M
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Pour les accessoires, j’ai acheté une soufflette, un gonfleur et deux marteaux burineur. Un gros pour les enduits ciment, un plus petit pour les enduits chaux. Et un câble rallonge de 30 mètres sur enrouleur. Plus bien sûr tout ce qui devrait être fourni avec soit les outils soit le compresseur : un graisseur (pour huiler l’air qui graissera les outils comme le marteau par exemple), des raccords rapides (pour cliquer et déclipser les outls facilement, sans clef. Des indispensables quoi, mais un peu par ci, un peu par là, ça finit par faire un beaucoup partout. Ah, je vous jure, ces gens qui se font de l’argent sur les accessoires… hum… il y a de ces mondes…
En tout cas, ils sont vraiment super puissant. J’ai eu l’occasion d’essayer un gros marteau-burineur électrique sur un enduit ciment mais celui à air comprimé, pour un poids équivalent, est largement plus puissant. Au final, c’est un grand nombre d’heures qui sera gagné, de confort d’utilisation et c’est important, surtout quand on bosse seul, c’est déjà bien assez long comme ça.
Voilà leur fiche technique respective
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A noter aussi justement sur ce marteau burineur que le tuyau d’arrivée d’air est plutôt limite pour les travaux auxquels il se trouve confronté. C’est un simple tuyau, style tuyau d’arrosage, renforcé. Et il n’aura fallu que quelques heures d’utilisation pour voir poindre le premier trou. Trou qui avec plusieurs bars qui poussaient derrière n’a pas tardé à s’agrandir et à rendre le tuyau inutilisable. Heureusement, à Chauffailles, près de chez nous, se trouve un garage pour poids lourds et engins agricoles ou de chantier, et il m’ont confectionné un tuyau comme ceux utilisés sur ces engins. Celui là résistera largement à la pression pourtant importante délivrée par le compresseur et à toutes les futures maltraitances qui l’attende (chocs, torsions, débris de ciment,…) , ceci pour 60 euros environs. C’est un tuyau comme cela qui devrait être fourni avec, pas ce simple tuyau. Encore un choix commercial discutable pour ce matériel semi-pro, voire pro.
Le tout, le reste, en photos.
Merci pour ce doc… et en plus plaisant à lire !
Des infos intéressantes.
Par contre, je me demande, le marteau (sur fiche) exige 21 m3 et le compresseur en délivre 16, si tout fonctionné norlement ?
Je suis en train de cherhcer un compresseur (j’opte pour lacmé aussi) mais j’hésite sur la taille de cuve…
Au plaisir,
PP.
Hello,
Aucun soucis. Le marteau fonctionne très bien. Grâce à la cuve de 200l, le moteur ne se lance pas toutes les 2 minutes, mais toutes les 3 ^_^
Le choix de la cuve dépendra effectivement de l’utilisation que vous allez avoir de votre compresseur, et de la place dispo dans votre atelier. Pensez aussi au fait que si vous allez devoir le déplacer une cuve de 200l fonte est assez lourde, même sur roues gonflables. ^_^
Antoine
merci pour la fiche technique j’ai perdu la mienne
Pas de soucis… et c’est gratuit en plus ^_^
antoine…
Le compresseur vous a couter combien sans et avec les accessoire ?
Pouriez vous me répondre a mon commentaire svp
Le compresseur vous a coutée combien sans et avec les accessoire ?
bonjour
mon compresseur 23v 100 litres ne demarre plus
cdlt
Hello hersan,
Ben, n’y connaissant pas grand chose et les causes pouvant être nombreuses, la seule chose je puisse te conseiller, c’est le bouton du disjoncteur qui se trouve sur ton compresseur.
Si ce n’est pas cela, ni une coupure électrique sur ton réseau ;o), alors que te dire ?
Peut-être quelqun d’autre ?
Antoine
Antoine bonsoir pour votre probléme qui ne tourne pas enlever le couvercle de la mise en route a l’aide d’un tournevis par le haut vérifiè avec un volmétre en entré en sortie si vous avez du courrant si oui a vérifié de condensateur de démarrage qui se trouve dans la boite noir du moteur a vérifié le moteur peut etre au chose a voir le faire vérifié par un professionel qui connait ce type de matèriel bonne reception a plus
Bonsoir je viens acheter le 23V 200M de chez lacmé c de la qualité gamme pro modèle pour peindre / pistolè de nettoyage dégraissant / meule carrotte diamètre 6 et burineur moyen sans problème pour ce type de matèriel peut étre un peut chère tout est pratiquement en acier pour moi c du matériel qui va bien pour les personnes qui bricole en tant utilisateurs exigant bonne reception pour les futurs avertisseurs pour ce type de compresseur
Bonjour je suis possèdeur du compresseur 23V200M de chez lacmé matèriel de gamme pro pratiquement tout acier idèal pour la soufflette du nettoyage dègraissant au pistolé faire de la peinture de la meule carrotte du burinage moyen de la gamelle a projetè enduits prix assez èlèvè compresseur fait pour les personnes qui connait le bon matèriel je regrette pas mon achat je possédais dèja avant un 100L mais pas assez de rèservè pour mon utilitè bonne reception pour les futurs utilisateurs
Bonjour,
Je suis a la recherche de ce genre de compresseur, que pouvez vous en dire avec le recul?
Quand est il réellement du débit?
En vous remerciant
Hello,
Désolé pour le délai…
Je suis très satisfait de la bête. Il faut cependant en avoir le besoin, car elle est imposante, lourde, bruyante (heureusement, j’ai un tuyau de 30m, donc je suis jamais à côté ^_^ ). C’est du lourd. Une cuve de 200l en fonte, c’est un sacré bastringue !
je ne regrette vraiment pas de l’avoir, car mes deux marteaux-piqueurs ont vraiment besoin d’une bonne réserve. Même la cuve de 200l nécessite de se remplir régulièrement avec ces outils.
Je sais qu’une fois l’usage de ces outils se fera moins nécessaire (j’en aurai donc encore besoin quelques années ;o) ), je revendrai sûrement l’engin (sauf si je change d’avis d’ici là) pour m’acheter la même avec une cuve de 50 ou 100l, pour un usage plus commun.
Car 200l pour souffleter je sais quoi, regonfler ci ou ça, et clouer trois caisses, cela me semble un peu beaucoup. 😉
Donc, avoir une telle cuve se justifie avec une utilisation intensive (marteau-piqueur comme ici, ou peintures, enduits,…), sinon, 50 ou 100 sont suffisant.
Par contre, c’est une super machine ! Robuste, puissante, solide, précise, facile à vidanger, avec un sacré moteur.
Pour le débit, il n’y a qu’à consulter les infos techniques, elles seront plus précises que moi. En tout cas, mes marteaux fonctionne très bien (lacme aussi cela dit 🙂 ).
Antoine
Merci, j’ai pris un creyssensac 200l finalement, car il y a un revendeur vers chez moi et j’ai pu négocier un peu.
Hello Peter,
Eh bien tu as fait exactement ce qu’il fallait faire, le revendeur local, y a pas mieux !
Antoine 🙂
Bonjour Antoine, sais tu comment se procurer la liste des distributeurs LACME
Merci ‘davance.
Henri
Hello Henri,
Tu en trouveras la liste par ici : http://compresseur.lacme.com/acheter/
Enfin, s’ils sont tous bien recensés, sinon, j’imagine qu’un coup de fil à la société après consultation de la liste si besoin aidera.
Tout se passe sur leur site sinon : http://lacme.fr
Merci de ton passage par ici. :o)
Antoine