mmmm…. devinez de quelle période nous approchons ?
Oui, bon, facile…. Octobre ?
Oui, mais cet octobre-ci date encore d’avant. D’un certain mois d’octobre 2013!
Il régnerait ici une certaine instabilité temporelle que je ne m’en étonnerais pas trop..
Cela dit, vu que nous sommes en réalité bientôt en octobre 2014, j’ai donc une année d’articles d’avance, en fait!
Continuant, bien sûr, à photographier les nombreuses évolutions par ici, j’ai ainsi en ma possession de quoi satisfaire la soif insatiable de cette sempiternelle page blanche et vide qui pourtant nourrit tant de nos esprits. C’est pas mal. Ah ça oui! Beaucoup de rédacteurs, de producteurs ou de scénaristes aimeraient bien pouvoir en dire autant, un an d’avance !
Dire qu’il me suffit d’avoir un an de retard! 😉
En plus de cela, cela me permet aussi de voir que, depuis ce temps-là, quand je reprends ces photos datant d’un an, certaines choses ont bien bougé. Et d’autres pas trop, comme ces articles que je n’arrive jamais, ou presque, à faire court. ^_^
En tout cas, on peut trouver des choses positives partout, c’était ça le message!
En ce mois d’octobre 2013, donc, en plus de courgicides, c’est l’heure de faire un joli test de colorimétrie, comme ceux que l’on voit dans les magasines ou les livres sur le bricolage.
Même si de vieux petits démons resurgirent à la fin du chantier, avec de vieilles rengaines, autrefois redondantes et trimestrielles, « Manque de rigueur! », « Peut mieux faire! » ! Éternels et inatteignables objectifs, car sans cesse repoussés vers un lointain et flou paysage doré promis par nos percepteurs d’alors. Parce qu’on peut toujours mieux faire.
De fait, sûrement parce que je suis aussi comme cela, et qu’il faut aussi plutôt y trouver du positif, et surtout parce que je préfère juger moi-même de ce genre de choses (attendant plutôt de mes instructeurs des encouragements, qui ne venaient bien souvent, ou plutôt que trop rarement, hélas, seulement tartinés parfois sur le papier avec les mêmes laconiques inconsistances verbales qui revenaient année après année), et parce que j’ai demandé ce qu’il pouvait en être à un maçon confirmé, le temps devrait patiner un résultat final que nous jugeons très beau, mais aussi avec des variations de couleur.
Oui, c’est une bien longue phrase pour dire qu’il faudrait que je m’organise différemment, ou plus rigoureusement, pour les pesées des colorants utilisés (ocre et terre de Sienne).
Les trous causés par les accroches (nécessaires vu la hauteur de l’échafaudage et le fait que je n’aie pas le matériel pour étamper de manière sécurisée un édifice si haut et si lourd) sont au final, une fois toutes les couches superposées appliquées, assez larges.
Vous l’avez compris, pour ceux qui ont lu jusqu’ici, qu’il s’agit ici de traiter de l’application de la dernière couche d’enduit, sur notre isolation extérieure en terre/paille/chaux.
Cette dernière couche est une couche simplement composée de sable fin (0-2mm) et de chaux et d….
Oh, et puis, en fait, cette recette a déjà été écrite, et par celui qui me l’a donnée qui plus est, autant lui rendre ce que je peux lui donner maintenant :
Vous voyez d’ailleurs la bande jaune sur la gauche de la photo ci-dessus ? Il s’agit de notre grande façade est, isolée par l’extérieur sur toute sa longueur avec le procédé ISOSAINTASTIER®. Oui, j’y viendrai dans un prochain article, mais sachez en tout cas que ce très efficace procédé d’isolation extérieure, à base de blocs de chaux naturelle, a été joliment et efficacement posé par la société SARL BÂTISSE, que je ne peux que recommander encore, vraiment, et sincèrement!
Notez que ce mélange est celui adapté aux matériaux utilisés ici, il faudra peut-être l’adapter chez vous.
« Pour tes enduits de finition:
- Un volume de chaux aérienne
- Trois volumes de sable 0/2
- 2% du poids de chaux d’ocre jaune
- 1% du poids de la chaux de terre de Sienne
Mélange des ocres et de la chaux à sec.
Puis incorporer l’eau (quantité variable en fonction de l’humidité du sable).
Puis incorporer le sable.
Bien mouiller le mur avant et pendant.
Choisir plutôt un jour froid et humide, tu auras plus de temps pour le travailler et tu sueras moins! [ndantoine: ce qui, en ce mois d’octobre, dans notre bien-aimé Brionnais, heureusement ici, ne manque pas trop]
Pour les fixations d’échafaudage on les rebouche généralement à frais en démontant après avoir enduit tout le mur.
On évite surtout d’en avoir trop!
Épaisseur de l’enduit environ 6/8 mm. »
Voilà.
Il n’y avait plus qu’à !
J’abrège le reste en images… Il serait trop long de tout raconter ici, je vais tenter de résumer tout cela dans les commentaires photo.
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