Mangez Bio !

Épandage de diarrh… euh, de lisier, sur cultures après récolte, en octobre 2014, sur un terrain non loin d’ici. Heureusement, pas au-dessus de l’étang, mais la rivière Le Mussy coule juste au fond, le long des arbres! Bonjour les nitrates! Et bon appétit! ^_^ 1

Cette culture aura produit du grain dédié au nourrissage des bovins, des vaches charolaises au Label bien Rouge, même si pour l’instant, c’est plutôt bien Brun! 😉

Cette terre, ici sur laquelle on se sera, comme à chaque vidange de fosse à lisier, débarrassé d’un encombrant et nauséabond déchet d’élevage très déséquilibré pour les sols,  servira la saison prochaine, après labours, à produire encore et encore du fourrage pour les animaux (les pauvres!), qui seront consommés ensuite par les humains (les pauvres!). Oui, car manger ce qui va pousser sur ce sol ne me semble guère inspirant et vivifiant! :/

Alors, comme c’est le moment des bonnes résolutions, mangez des légumes bio ! 😉 Ce sera déjà ça de moins pour les sols… Ou plutôt, ce sera déjà ça en plus pour les sols, qui n’auront plus à subir de telles pratiques.

  1. Oui, je sais, la photo n’est pas terrible, mais c’est la seule que j’avais prise ce jour-là. Mais, en l’ayant revu en préparant les photos de l’article précédent, j’ai eu envie de la partager, car je la trouvais très parlante pour illustrer le contenu de vos assiettes. Pour illustrer le traitement que l’homme inflige à la terre, et donc à lui-même, et pire (sic), à ses enfants!

Nom d’une trogne!

Tout en cheminant dans les petits travaux agricoles décrits précédemment, j’ai aperçu un tronc tombé sur la limite de la propriété.

Il a dû tomber dernièrement, on voit sur son côté droit comme il a cassé. Mais cet arbre n’était pas qu’un simple arbre (un Charme en l’occurrence), non, il s’agissait aussi bel et bien d’une belle trogne!

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Mais, qu’est-ce que c’est que ce truc, une trogne ?

Oui, déjà parce que, d’habitude, on aurait envie de parler d’une trogne pour un visage, une gueule, un faciès…

On défini ainsi une trogne : « Visage rougeaud et rieur d’un gros mangeur ou buveur. » (ça fait envie! 🙂 )

D’ailleurs, après avoir regardé les belles galeries photos exposées sur le site du journal le plus lu dans les terriers 1, on peut comprendre aisément d’où vient l’usage de ce mot « trogne » pour désigner, entre autre, le visage d’un être vivant.

Mais surtout, impossible de parler des trognes sans citer ce beau livre que j’ai eu grand plaisir à lire : Les Trognes, l’arbre paysan aux mille usages.

Après avoir lu ce livre sur les trognes, adieux visages rougeauds, car alors ce mot trogne reprend une beauté qu’on lui avait ôté! 🙂

En effet, ces arbres, taillés périodiquement à la même hauteur, produisent durablement du bois (de chauffage, manches à outil, perches,…) du fourrage ou des fruits, et plus encore.

Si vous cherchez une idée cadeau, ce livre est parfait et utile!
(Pas pour moi, je l’ai déjà! 😉 )

Alors, je ne vous définirai pas moi-même ce qu’est une trogne, car la quatrième page de couverture le fait déjà très bien (le livre encore mieux!) :  » Tout le monde a vu un jour ou l’autre une trogne sans le savoir ! Toutefois, combien de personnes savent qu’il s’agit d’un arbre régulièrement taillé ? Les trognes, appelées aussi têtards, têteaux, tronches, émondes, émousses, rousses, cosses ou chapoules… sont les témoins d’une longue histoire entre l’homme et le végétal. Elles ont joué un rôle essentiel dans l’économie paysanne partout en Europe dès l’Antiquité, en fournissant en permanence du bois de chauffage, du fourrage, des outils… Mais, depuis les années 1950, la mécanisation de l’agriculture et la généralisation des énergies fossiles «bon marché» ont conduit à la destruction et à l’abandon des trognes. Aujourd’hui les préoccupations environnementales soulignent leur importance, comme source d’énergie renouvelable et comme espace de biodiversité exceptionnel. Ce livre est une invitation à découvrir la culture et l’intérêt écologique de ces arbres oubliés. Il nous donne des clés pour comprendre ce formidable patrimoine végétal et faire en sorte qu’il retrouve sa place dans le paysage. « 

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Sur la photo ci-dessus, on voit d’autres sommets de nos trognes. Leur forme est caractéristique, le tronc surmonté d’une grosse boursouflure laissée par les dizaines de coupes qu’a subi l’arbre depuis sa plantation.

Nous avons ici, au Bief, environ 8 trognes de Charme (appelé aussi Charmille)2. Ils étaient utilisés comme source de bois de chauffage pour l’ensemble du lieu-dit Le Bief (qui comptait plusieurs cheminées). Je n’exploite pas moi-même ces trognes. C’est un travail énorme que de faire son bois soi-même. Je le sais pour déjà assumer la fin de la chaîne de production moi-même. Alors, partir de l’arbre, je n’en ai pas le temps. Dommage, j’ai pourtant ici une belle ressource. Il faudrait peut-être que je trouve une personne que cela intéresserait, et partager le fruit de son labeur.

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Le livre ci-dessus explique très bien comment reprendre une trogne abandonnée et la remettre en « exploitation » sans la tuer. 🙂

Pour avoir déjà fait des coupes sur ces arbres (quand j’ai besoin d’un long tronc bien droit pour certaines installations au jardin ou ailleurs), j’ai déjà constaté l’énorme ressource en bois que représentent 8 trognes sur un si petit espace. En effet, c’est l’équivalent d’une petite forêt qui pousse ici sur un seul tronc !

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Les trognes ajoutent aussi une ressource qu’on pourrait penser d’inattendue, de la terre! De la très bonne terre! En effet, il n’est pas rare que se forment, au milieu de toutes ces branches, de petits bassins de récupération d’eau de pluie. Zones plus humides où poussent végétaux, où croassent parfois des animaux, où viennent boire insectes et oiseaux, où tombent les végétaux (ceux qui ont poussé là, d’autres, amenés par le vent, les feuilles…). Toute cette vie et cette vitalité finit souvent par creuser l’arbre, ces matériaux glissent alors dans ce creux, se transforment en s’ajoutant au bois et terminent en un fabuleux compost récupérable pour nos jardins. Enfin, vu les doses, c’est une excellente terre à semis ou pour rempotage. 🙂

Risquant le tout pour le tout (c’est à dire presque rien dans ce cas précis ^_^ ), j’ai grimpé au sommet de la boule d’une trogne, la base des troncs/branches que l’on coupe. Cette fameuse zone où se stockent les matériaux décrits précédemment. Voici donc le dessus d’une trogne.

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Et la terre qui s’y forme déjà.

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Le temps passant, cette terre humide et les insectes vont creuser le bois, les trognes n’en meurent pas pour autant. Une fois que le trou se forme et que le tronc se creuse par endroits, la terre se forme aux étages inférieurs et finit par être plus facilement accessible. Voyez plutôt une photo de cette terre que l’on aperçoit dans le creux de la trogne ci-dessus. Issue de la décomposition du bois, des végétaux. Je m’en suis déjà servi plusieurs fois, mais il y a toujours de la nouvelle terre qui se forme.

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Les trognes peuvent donc aussi fournir en terre de semis/rempotage!

Bon, en tout cas, le Charme tombé au sol (et ses nombreuses branches) aura aussi fini partiellement dans mon insert, reste encore ce beau tronc (mais rongé), qui restera dans le champ, servant ainsi à de nombreux animaux qui viendront s’y loger et se délecter des moult ressources apportées par un morceau de bois se dégradant.

Voyez, deux ans plus tard, en septembre 2016, à quoi ressemble la trogne tombée au début de cet article, en septembre 2014!
Oui, j’ai mis du temps à le rédiger! 🙂

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En tout cas, vive les trognes et les ressources utiles et renouvelables!

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  1. Vous aurez reconnu le super journal La Hulotte (très belle idée cadeau!)
  2. Le Charme est souvent confondu avec le hêtre, pour les reconnaître, une bonne vieille astuce mnémotechnique puisqu’un petit dicton rappelle les différences : « Le charme d’Adam est d’être à poil » (traduisez : le charme a des dents, le hêtre des poils). J’adore… ^_^

Optimisation de la production des framboisiers

Fleurs de Tanaisie

Pendant que le chantier toit (voir article précédent) se poursuit très bien sans moi, en ce beau mois de septembre, j’ai été voir du côté de mes framboisiers remontants1 September si je pouvais y glaner quelques fruits.

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Alors, certes, en lisière de ce grand bosquet, on peut récupérer quelques framboises, par contre, avec un îlot d’une telle surface, tout ce qui est produit vers le centre est tout simplement hors de portée!
Quand il peut s’y produire quelque chose…

Oui, difficile d’aller nettoyer les plants morts sans tout abîmer.

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J’ai pensé alors utiliser le principe des buttes en trou de serrure et creuser un simple passage vers le centre, en arrondissant l’ensemble (comme sur la photo du site en lien précédemment).

J’ai finalement opté pour des allées. Puisse l’avenir ne pas me faire regretter cette brutale décision avec une facilité accrue de récolte et des fruits plus nombreux, par exemple.

Elles sont orientées nord-sud, plus ou moins, car elles suivent surtout les courbes des terrains, des pentes. Sans compter de la vision de l’ensemble pour nos yeux et nos ressentis.

J’ai donc pris le temps d’observer comment j’allais venir trancher dans le vert du sujet.

Comment j’allais tenter de dresser tout ce petit monde, de mettre de l’ordre et du rang, des piquets et du fil, de l’alignement et de la gestion, de l’optimisation et de la régularité, de l’ensoleillement et de la performance!

Brrr…. mon propre vocabulaire m’effraie! 🙂

 

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  1. c’est-à-dire qu’ils produisent des fruits deux fois dans l’année, ici, au printemps et au début de l’automne, selon la météo

Les Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief sont enfin créés!

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Oui, oui, en juillet 2014, même s’il reste des choses à faire, je peux déjà annoncer la création effective de ces Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief!

Enfin, disons que tous les arbres sont plantés. 🙂

Car nous n’en sommes pas encore à la fin, non, non, en juillet 2014, il manquait encore :

  • du grillage sur toutes les clôtures autour de tous les arbres
  • l’abri à moutons
  • les moutons
  • les abeilles et leurs ruches
  • quelques clôtures
  • le poulailler et des poules
  • la haie mellifère
  • et d’autres petites choses encore…

Bien sûr, c’était en juillet 2014, aujourd’hui, la liste est bien plus courte! ^_^

Mais chaque chose en son temps.

C’est important de prendre le temps. On n’évite pas forcément les erreurs, on les limite, mais en tout cas, on profite de le prendre, car c’est déjà une belle chose de prise!

Au début, avant les premiers coups de pioches et de masses, le projet ressemblait, sur le papier, à cela :

Ce n’est qu’un des nombreux schémas imaginés, car organiser un grand territoire vide avec des postes dont on ne connaît pas grand-chose n’est pas aisé, c’est plus simple d’enchaîner les schémas sur du papier. Je n’ai jamais eu de moutons, ni planté beaucoup d’arbres, ni eu beaucoup de poules, ni eu un tel terrain à occuper, ni eu d’ailleurs à imaginer un jour l’éventualité d’un tel projet.

Esquisse du projet

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Et puis, sur le papier, c’est une chose, mais une fois les pieds dans les bottes et face à un grand champ tout vide, c’en est une autre.

Et pourquoi tel arbre ici ?  Et comment cela sera-t-il exploitable ? Pourrais-je mettre une échelle ici ? Passer en brouette là ? Et le soleil alors ? Pourquoi n’y auraient-ils pas tous droit ? Et cet arbre, combien va-t-il faire de haut ? Jusqu’où ira son ombre dans 15 ans ? Et les fleurs, sont-elles blanches ou roses ? Où ces points de rose seront-ils jolis sur cette pastelle géante à venir ? Et les animaux, comment leur donner accès à l’eau en toute saison ? Par où vont-ils circuler ? Où mettre l’abri ? Les vents, le soleil, l’ombre et l’humidité seront des facteurs importants pour chaque abri à animaux, pour chaque arbre, chacun ayant sa propre vie et ses propres besoins. Le vent viendra de là, un arbre supportant quelques rigueurs s’y plaira donc mieux, mais qui pollinise-t-il le mieux ? Donc il faudra que celui-ci ne soit pas trop loin… Oui, les arbres ont aussi leurs préférences sentimentales et de pollens. Tant de facteurs et de variables, et un si grand espace vide… si vide alors… 🙂

Des centaines et des centaines de questions, dont les réponses s’entremêlent et nous emmêlent, nous freinent dans nos décisions, dans les choix… Alors j’ai lu, beaucoup lu. Et toutes ces connaissances ont moulé ce qui s’adaptait, non pas le mieux, je n’aurais pas cette prétention, avec nos envies, la topographie locale, nos goûts, le hasard et sûrement d’autres choses encore.

Après quelques plantations en hiver 2013, le projet à venir pour 2014 devait en fait ressembler à cela :

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Typiquement un plan fait au chaud dans un bureau. ^_^

Oui, je trouvais par exemple que de rapprocher tous les arbres des entrées des pâturages serait plus pratique pour l’entretien et les récoltes, sans devoir descendre jusqu’au fond du champs, oui, car il y a des pentes aussi…

Alors, une fois les pieds dans les bottes, et une fois face à tous les trous à faire pour ces plantations en hivers 2013, j’ai finalement opté pour une nouvelle disposition. j’ai éclaté tous ces fruitiers qui étaient trop proches les uns des autres. Cela m’est apparu évident sur le terrain. C’est un modèle plutôt extensif, certes, il y aura plus de chemin à parcourir, mais chaque arbre profitera aussi mieux du soleil, et le rendu global devrait aussi être beaucoup plus esthétique dans 5, 10, 20 ou 50 ans (et plus encore pour de nombreux arbres).

Voici donc le projet en 2014, tous les arbres ici représentés sont donc, en juillet 2014, aussi réellement plantés.

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Et pourtant, en 2015 et 2016, ce schéma va encore évoluer, mais oui! C’est fou ça? Comment est-ce possible?

Dire que nous verrons tout cela une autre fois!

Oui, on prendra le temps d’arriver jusque là. 😉 Comme je le disais précédemment, c’est bon de prendre le temps de prendre le temps.

Alors, en attendant, quelques photos de ces vergers, vus de l’étang, avec un peu de faune locale…

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Diversités potagères

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Un petit coup d’œil en musique sur les diverses évolutions des différents potagers au Bief.

Vous y verrez une ou deux photos de deux de nos fenêtres et leurs vitraux de Floriane Larue (71170 Coublanc), une photo de notre cuisinière Godin La Châtelaine après 6 ans d’utilisations multiquotidiennes, un énième aperçu du pignon nord de la maison en isolation extérieure terre-paille et de sa ruche intégrée, des photos des divers potagers sur buttes, de toutes ces belles plantes qui y poussent, qui y regorgent de vie, le tout sans aucun produit (même naturel), on y entrapercevra ma tour à carottes, équivalent de la tour à patates, mais pour les carottes! Voilà pour le résumé. Après, il faut ajouter que tout ceci s’étale sur deux mois, c’est déjà plus long que ces quelques mots… (^.^)

Ah oui! On y verra aussi deux limaces sur une jeune courgette ! Quel diaporama passionnant! ^_^

Continuer la lecture de « Diversités potagères »

Un noyer dans la butte!

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Oui, issu sûrement du compost, ou d’un lâché de corbeau ou de geai, ou de je ne sais quelle divine méthode, toujours est-il que voilà un gros noyer en plein milieu de ma butte!

Bon, vous le devinez, au vu de sa taille en ce mois de juin 2014, j’aurais déjà pu l’enlever si j’avais voulu.

En fait, je « voulus », mais ma femme chérie ne « voulut » pas. ^_^

Alors, comme je l’aime, ma femme (et dorénavant ce noyer), je le gardu, et je vais le laisser poussu! Non mais! 🙂

Certes, même s’il se situe au nord de ma butte, et qu’il va donc protéger tout le monde des vents mordants, il va très rapidement venir ombrager l’ensemble de tout cela. Je ne sais pas trop ce que cela va donner dans le futur, surtout que les noyers, cela devient des arbres immenses! J’adapterai le jardinage en fonction, on verra. Il est encore bien tôt.

La seule chose qui m’ennuie vraiment, en fait, c’est qu’il va ombrager certains fruitiers situés dans son nord à lui… Bon, on verra là aussi plus tard.

S’il devenait trop gênant, j’en ferais une bouture histoire de ne pas le tuer (oui, je sais, c’est plutôt symbolique, mais sans amour, comment appartenir à cette globalité naturelle qui nous entoure ? 🙂 ), la bouture de noyer semblant possible et le mettrai ailleurs.
(Je ferai discrètement disparaître le reste sans que ma femme chérie ne le voie… hum… Ou j’appellerai Copperfield, Eric Antoine ou Garcimore… ah non, trop tard pour ce dernier… 🙂 )

Bon, en tout cas, pour l’instant, laissons prospérer ce noyer, d’ici une bonne dizaine d’années il commencera à fructifier, on verra alors…

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Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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