Tout commence toujours très simplement. Souvent, une simple constatation. Ici, l’eau ne s’écoulait plus correctement.
Et puis, une fois de plus, un simple petit souci déboucha simplement sur un chantier de plusieurs heures! Tiens, « débouche » ! ^_^
Pas question ce coup-ci de déroger à la règle du petit bout qui dépasse. Non! Bien sûr, je parle du petit bout de ficelle!
(ah ben, j’ai pas appelé ma boîte comme je l’ai appelé pour rien! ;o) )
Ici, et certainement sur une bonne partie du continent dit « occidental », des millions de kilomètres (oui, oui, des millions! (source: mon expérience, ici, au Bief! 😉 )) de ficelles à foin et de cordages plastiques sont enterrés dans beaucoup de champs et de pâtures. Pour preuve, il suffit de venir creuser ici, et, au bout de 15minutes; oui, non, sinon, c’est pas la peine de venir creuser, mes chantiers valent plus le coup que cela :), eh bien on finit toujours par tomber sur un petit bout de ficelle qui dépasse.
Des fois, en fait, il dépasse même déjà de la surface du sol, sans creuser (oui, je dois vous faire envie de venir quand même 😉 )! Un petit bout de ficelle bleu ou noir qui pointe entre les herbes. Tout petit et innocent. Tout petit bout.
« SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS! » [oui bon, en fait, si, hélas, il faut s’y coller à chaque fois, enfin, en tout cas, moi, je m’y astreins] car si tu as le malheur de tirer sur ce morceau de ficelle, alors se déroule toute son histoire. Et parfois, elle est longue, mais longue! Interminable! Liée à d’autres racines, étoffant ses nœuds et ramifications de touffes de racines de graminées entremêlées, cette petite ficelle se transforme vite en pincement tendu…. « Mince… elle va jusqu’où là ? ». On est tenté de la couper, mais quid du reste ? Impossible de laisser volontairement tout ce plastique polluer cette terre. Alors on tire, on pioche, on creuse, et on tire encore. Et on peste beaucoup aussi. Car, au final (si seulement on pouvait parler ici de final), que d’heures et d’efforts perdus pour quelque chose qu’il était si simple de trier à l’utilisation!
J’ai déjà vu des petits bouts qui dépassaient se transformer en grosse brouette de ficelles diverses et fraîchement sorties de terre.
C’est ainsi aussi le cas pour beaucoup de chantiers. Ici comme ailleurs, je le sais pour connaître d’autres chantiers ou d’autres sites. 😉
Il y avait donc, ce jour-là, au Bief, un « petit bout de ficelle qui dépassait », un tuyau d’évacuation d’eau juste devant la maison, un regard, l’eau qui ne s’écoule plus correctement.
Facile à résoudre, il suffit de creuser un peu, et de déboucher le schmilblick.
Mais je n’avais pas prévu que le bouchon ne serait pas aussi « tendre » que prévu… Heureusement, j’avais déjà une certaine pratique et un vécu dont j’ai pu me servir aussi ce jour-là!
J’en ai profité pour prendre quelques photos.
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