Une petite ballade virtuelle en mai 2016, des visions potagères, de la vivante verdure…
… Tout cela n’est pas si loin finalement.
À venir dans le prochain article, l’arrivée des premières ruches-troncs au Bief !
La réhabilitation tranquille d'une maison en Saône et Loire, dans le Sud Brionnais, à Chassigny-sous-Dun, 71170
Une petite ballade virtuelle en mai 2016, des visions potagères, de la vivante verdure…
… Tout cela n’est pas si loin finalement.
À venir dans le prochain article, l’arrivée des premières ruches-troncs au Bief !
Nom de Zeus, Marty, s’en sortira-t-on jamais ? 1
Nous rattrapons en 2022 cet article rédigé en 2017 qui présentait des photos de mai 2016 et traitait de Biodynamie ! J’avais dit alors que je reviendrai dessus, dont acte, donc !
Continuer la lecture de « Un vortex temporel biodynamique ! »
Avec ces chaleurs, pour aider un peu le verger à batailler pour sa survie, je l’assiste un peu avec cette rafraîchissante macération ortie – menthe – citronnelle ! 🍃
En ce mois de mars 2016, je profite d’une éclaircie ensoleillée pour agrandir un peu l’espace de pâturage pour permettre aux brebis Mérinos un accès à une partie supplémentaire de la rive de l’étang.
Voici en effet, à quoi ressemblaient les différentes zones de pâtures fin 2015.
Cela ressemblera donc à cela.
C’est toujours ça de moins à débroussailler, tondre… Même si je sais qu’une partie sera à faire quand même. Les brebis ne consomment pas tous types de plantes.
J’en profite pour vous montrer le rendu de la plantation finalisée de la future haie mellifère, des nombreux hôtels à insectes, auxiliaires de nos vergers, installés ici, ainsi que des photos des brebis après cet hiver passé au Bief.
Une étape de plus : la plantation de la haie mellifère, comestible, fourragère et forestière. Un futur petit bois. Appelons-ça une friche !
Ou une future friche pour un futur riche! 🙂
Voilà ce que devrait être le message politique environnemental digne d’un Champion de la Terre ! 🙂
Je vais y penser lors des prochaines élections…
Continuer la lecture de « Une future friche. Un futur riche ! 1/x »
Je me permets de relier ici cette demande faite par un bon ami à moi, faites suivre, ou mieux encore, participez-y, avec ou sans contreparties ! ^_^
https://www.miimosa.com/fr/projects/embellir-et-vivifier-mon-jardin-biodynamique-avec-des-arbres
« Bonjour à Tous je me permets de vous transmettre le Lien qui conduit a une collecte avec Contrepartie que j’ouvre ce Jour.
J’ai choisi de compter sur vous pour financer l’achat d’arbres fruitiers, arbustes, petit fruit, et changer le plastique de mes serres et réparer le système d’irrigation.
Je compte sur vous pour m’aider a continuer de transformer le Jardin Biodynamique vers l’Harmonie Parfaite !
Vous et moi faisons déjà de ce jardin un exemple de ce que peux faire La Conscience éveillée, c’est à dire la Vie en Liberté.
MERCI A VOUS DE VOTRE PRÉSENCE
Frederic Chaize
maraîcher en biodynamie certifié Demeter »
Fred, c’est un bosseur, il aime la terre de ses mains nues, et elle le lui rend bien, elle nous le rend bien, car les légumes ainsi produits sont sains, délicieux et aux saveurs inégalables. Le tout sans aucun intrant de synthèse, le tout avec amour, travail et passion.
Frédéric nous montre à nous, et aux autres agriculteurs que c’est possible de produire des légumes, et bientôt des fruits, de qualité, sans ajouter de produits biocides !
Ce que la simple norme AB n’arrive pas encore à faire. Frédéric est bien au-delà en termes de résultats, cette cagnotte est là pour l’aider et l’encourager à cette transition bien nécessaire que nous dev(r)ons tous faire, consommateurs et producteurs !
Merci de relayer cette info, et surtout de participer, même un tout petit peu, à cette grande démarche !
En cette fin août 2015, les courges prennent toute la place dans ces petites buttes… Pourtant, cachés parmi ces imposants végétaux se plaisent choux, basilic, salades et quelques autres plantes avides pourtant de lumière aussi. Mais, sûrement, l’ombre de ces courges leur plaît tout autant…
Continuer la lecture de « Palissage de la vigne sur béton et le règne de la courge sur butte »
Comme mes proches le savent déjà, ici, au Bief, sur notre propriété de 2,5ha, nous utilisons certaines pratiques agricoles et permaculturelles, la Biodynamie est l’une d’entre-elles.
Cette fabuleuse impulsion me vient d’un ami et voisin, Frédéric Chaize, maraîcher en Biodynamie à Saint-Denis-de-Cabanne (dép.42, à 5km d’ici) que je n’hésite pas à nommer ici car il ne se cache pas d’une telle pratique. Au contraire, il aime partager, dispenser, semer!!!
Je reviendrai plus longuement sur la biodynamie, sur la manière dont je l’utilise ici depuis 2016, sur le matériel que j’utilise pour cela et sur tous ces petits détails. Sachez déjà simplement, qu’en une seule année de pratique, certains résultats sont déjà visibles!
Je voulais juste signaler aujourd’hui que, sur Radio Fourvière, était programmée une émission sur la biodynamie où étaient justement présents, entre autres, Frédéric et Pierre Masson (si, si, souvenez-vous, c’est chez lui que j’avais été suivre cette formation de taille d’été des arbres [taille en vert], j’avais déjà un pied en biodynamie 2013, je n’ai franchi le pas qu’en 2016) !
Voici un lien vers l’émission Equateur, je vous enjoins vivement à l’écouter, et surtout le (court) témoignage de Frédéric (à partir de 28min40s), il en vaut vraiment vraiment la peine pour mieux comprendre ce qui nous anime ici, au Bief comme ailleurs!
Voici un lien direct sur Radio Fourvière :
https://rcf.fr/vie-quotidienne/lagriculture-biodynamique-un-autre-rapport-au-sol-et-au-cosmos
La biodynamie propose aux agriculteurs un autre rapport à la terre et au cosmos. De plus en plus d’agriculteurs se tourne vers elle, mais elle est largement méconnue.
Avant le Bio, la biodynamie
L’agriculture biodynamique, portée en France par Le Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique est « la première des agricultures bio », comme l’explique Pierre Masson. Elle obéit à quelques principes:
– L’idée qu’un domaine se porte d’autant mieux qu’il est autonome, ce qui exige de développer un maximum de diversité dans le monde végétal, mais aussi animal ;
– La nécessité de régénérer les sols et d’aider les plantes dans leur comportement par l’intémédiaire de préparations à base de plantes médicinales, d’excréments, etc.
– Le respect des rythmes cosmiques.
Si ce dernier ne fonctionne plus, voici le fichier en MP3 :
http://www.lebief.fr/wp-content/gallery/agriculture_biodynamique_Bief/agriculture_biodynamique.mp3
Oui, sans pour autant dater d’une quelconque glorieuse époque, il est vrai que ces pins parasols sont issus d’Italie, cela en fait donc de joyeux et sensibles Romains!
J’avais déjà écrit un article en 2012, année de leur semis, voici de leur nouvelle en ce mois d’avril 2015, date de la photo, pas celle de la rédaction de cet article, vous l’aurez compris! 🙂
Sur la vingtaine de graines semées, voici ci-dessus les quatre arbres qui en sont nés. 3 ans après, ils sont toujours là tous les quatre. Je ne les bichonne pas particulièrement, mais les ai mis sur un chemin de passage, et peux ainsi les veiller régulièrement. Je prends garde à ne pas laisser pousser trop de choses dans les pots, veille à ce que la terre ne reste pas sèche trop longtemps par temps chaud, les déplace ou les surveille par temps de grands vents.
Un petit clin d’œil aussi sur l’arrière de notre voiture. On dira ce qu’on en voudra, mais j’ai déjà pu rencontrer plusieurs personnes comme cela, et, de la même manière, il nous est déjà arrivé de laisser un mot sur le pare-brise d’une voiture avec des autocollants dont les messages nous correspondaient, pour prendre contact et, pourquoi pas, se lier à de nouvelles personnes ?
Et, bien au-delà de ça, il s’agit aussi de montrer qu’il existe des personnes qui ne sont pas d’accord avec les choix qui sont faits à leur place. Qui osent le dire et n’hésitent pas à le faire savoir, par ces autocollants, par certains choix de consommations, par quelques privations, par de plus nombreuses découvertes, par le partage d’autres possibles bien plus variés!
Pour que ces pins parasols puissent servir à nos enfants à tous, pour une ombre bienfaisante, pour jouir d’un repos libre de toute crainte d’une société bouleversée par un accident irréparable! 1
Du délire scientifique pur, inefficace et intenable dans le temps!
De plus, ce sont des travaux à maintenir pendant des dizaines d’années maintenant, et sûrement plus encore! Il est temps de cesser de donner notre argent à l’industrie nucléaire française, c’est notre seul et meilleur pouvoir! ↩
Oui, souvenez-vous, l’année 2014 avait été difficile pour les jeunes arbres de mes vergers. N’ayant pas d’engin agricole pour monter l’eau sur les pentes de mes terres, ni de pompe pour parcourir un tel dénivelé sur une telle distance, j’avais tenté la remorque-citerne sur ma tondeuse autoportée 13CV Snapper 13/72.
Une tentative infructueuse, les tondeuses n’étant pas particulièrement habiles et conçues pour tirer de lourdes charges. Même avec les pneus agraires installés.
Pourtant, impossible de ne pas arroser ces 60 jeunes arbres fruitiers répartis sur les vergers pentus. J’ai déjà eu des pertes en 2014, il me faut assurer 2015, pour ne pas encore en avoir.
Ayant un budget limité, l’engin agricole type tracteur n’est pas à ma portée. En effet, aux alentours de 5000€, et il s’en trouve à ce prix-là, des connaissances mécaniques sont requises, car il faudra mettre régulièrement les mains dans le cambouis. Et moi, le cambouis, comme d’autres choses, c’est pas mon truc. Ce n’est pas tant la saleté, c’est plutôt la mécanique, de manière générale, qui ne m’intéresse pas. Et les vieux tracteurs, ben, ils nécessitent de joyeux bricoleurs mécanos à leur volant.
C’est préférable pour ne pas se retrouver à devoir faire emmener un tracteur inerte chez un réparateur (c’est très cher et lourd), ou de devoir faire venir un ou une pote pour le réparer en vitesse (c’est pas cher mais ça peut être lourd… pour eux! 😉 ), car on a un besoin ce jour-là. Alors, déjà, l’arrosage risque de prendre du temps, mais si en plus je dois m’inquiéter à chaque démarrage, cela va compliquer la tâche. Or, un petit tracteur fonctionnel, c’est plutôt 10-15000 minimum.
Notez, l’avantage, c’est qu’on peut connecter plein d’outils sur un tracteur. Des trucs pour faire le foin, par exemple. Cela m’aurait plu de le faire moi-même, pour l’instant, je dépends d’agriculteurs voisins.
Mais voilà, c’est comme ça, je n’ai pas les sous pour un tracteur et son entretien! Bon, en plus, le tracteur, c’est lourd, ça tasse la terre, ça pue et ça fume! 🙂
Alors, j’ai préféré ça :
De plus en plus, dans les campagnes, les professionnels s’équipent avec des quads. D’ailleurs, initialement, le quad, c’était justement pour les professionnels. Ce n’est devenu qu’un engin de loisir par la suite. Un ami éleveur à moi en est équipé, et cela lui rend moult services. Il a aussi un tracteur, mais pour les raisons précitées au paragraphe précédent, il préfère prendre son quad. Il charge une botte de foin à l’arrière, des seaux d’aliments devant, et zou, il part voir ses vaches à un petit kilomètre de là. Il n’écrase plus la terre comme avant, ne fait plus des ornières monstrueuses dans les terres humides, il peut aller faire le tour de ses clôtures rapidement, et peut faire mille choses qui lui rendent bien service.
J’ai donc regardé du côté des quads et, justement, le revendeur près de chez moi avait une occasion sympa, ce quad Polaris 850XP au tiers du prix du neuf.
Avec ses quatre roues motrices sur demande, ses 850cm3 et ses larges pneus, il a largement de quoi subvenir à mes besoins! En fait, c’était même le plus puissant de la gamme pendant longtemps, jusqu’à la sortie d’un 1000cm3 que le propriétaire du 850cm3 s’était acheté. C’est ainsi que ce dernier arrive au Bief!
Ce n’est pas l’achat le plus écologique que j’aurais fait, bien entendu, mais ces arbres doivent être arrosés, et je ne vois que le pétrole qui peut m’aider à y arriver seul (je n’ai pas dit que c’était la seule solution, j’ai dit que c’était la seule pour moi, dans mon quotidien).
Bon, en même temps, son utilisation est très limitée, car je ne m’en sers que pour les arrosages et quelques travaux agricoles sur un terrain de 2,5ha. 🙂
C’est-à-dire que je descends jusqu’à l’étang, je stoppe le quad sur la digue et je remplis la citerne de 200l avec deux seaux de 13l. Ceci fait (et ce n’est pas rien que d’aller chercher l’eau à l’étang, de remonter et de lever tous ces seaux jusqu’en haut de la citerne sur la remorque!), je monte ensuite au plus haut des vergers. Là, j’arrête à nouveau le quad et branche un tuyau d’arrosage que j’ai installé là. J’arrose les arbres aux alentours en suivant un ordre précis. J’arrive alors au bout de la longueur du tuyau, là, sur ce dernier arbre de la série, se trouve un autre tuyau d’arrosage, je le clippe au précédent, et je peux ainsi descendre encore arroser la série d’arbres suivante. Là, je trouverai encore à sa fin un autre tuyau, qui me fera descendre encore plus bas, jusqu’au suivant etc. J’ai ainsi 5 tuyaux en tout, que je range à l’abri en hiver pour ne pas qu’ils gèlent et je peux arroser l’ensemble des vergers en laissant le quad éteint tout là-haut! :o)
Eteint, ou presque, car je n’ai qu’une cuve de 200l! Oui, le quad pourrait tirer plus, mais, souvenez-vous, j’avais prévu la citerne pour la tondeuse.
Je dois donc interrompre l’arrosage, remonter jusqu’au quad, le rallumer et redescendre à l’étang charger une deuxième citerne de 200l au seau (sic) Je remonte ensuite en haut, restoppe le quad, rebranche le tuyau et redescends là où je m’étais arrêté. Et je reprends alors enfin l’arrosage. Ce n’est pas l’enfer, contrairement à ce que l’ancien propriétaire a laissé ci-dessous, mais c’est en tout cas assez physique et chronophage.
Une fois ces 400l passés sur les arbres, je redescends à l’étang et emplis une troisième citerne (re-sic) qui me servira à arroser, à l’arrosoir, le verger tout en haut, celui planté en 2008. Je ne le fais pas à chaque arrosage, car les arbres sont plus vieux et plus enracinés, mais si le temps est vraiment sec, je leur donne un coup de pouce dans l’année. C’est l’autre trajet représenté sur le schéma ci-dessus.
Sachant qu’en pleine saison chaude, je dois arroser les jeunes arbres tous les 3-4j, le travail est conséquent et physique!
Oui, le terrain en pente, qui n’était qu’une prairie tassée par les vaches et les tracteurs, exposée sud-ouest et aux vents ne permet pas une bonne rétention d’eau pour l’instant. En effet, je dis pour l’instant, car je travaille à pallier ces mineurs problèmes. 🙂 Biodynamie, semis annuels de graminées, légumineuses, plante mellifères et engrais verts sur les prairies, plantation de haies mellifère sur toute la longueur nord, préparations de plantes pour pulvérisations, hôtels à insectes et nids à oiseaux, remplacement des vaches par des moutons, des tracteurs par un quad… D’ici quelques années, on devrait donc voir se recréer une belle couche d’humus!
En tout cas, je vais devoir vendre cette citerne et m’en acheter une plus grande, je perds bien trop de temps avec celle-ci. Ça tombe bien, le modèle au-dessus fait justement 600l. Mais pour cette année 2015, je ferais comme ça! N’ayant pas envie de remplir ces 600l au seau (vu que la citerne sera encore plus haute), il me faudra aussi un système de pompe. Je verrai donc réellement et financièrement cela une autre fois. 🙂