Avancement du projet

Création du verger conservatoire
Une partie du projet commence à se dessiner ici…

Oui, mais lequel ? Parce que des projets, par ici, il n’en manque pas trop ! ^_^

Ce qu’il manque ici, en fait, à la campagne comme à la ville, c’est le temps ! Les journées ici, dans ce monde rural et silencieux (au Bief en tout cas 😉 ), sont indiscutablement rythmées autrement, mais les journées n’en font pas moins 24h, ni plus, ni moins. Encore heureux ! 😉

Voilà pourquoi, toujours remontant le temps à la vitesse décroissante de l’escargot, nous voilà aujourd’hui en septembre 2013.

La preuve ?

Continuer la lecture de « Avancement du projet »

Un tour de butte.

Voilà un vert dans lequel on va bientôt trouver du rouge, bio, et sans alcool ! ^_^
Voilà un vert dans lequel on va bientôt trouver du rouge, bio, et sans alcool ! ^_^

Moi qui reviens tout juste d’Alsace, cela me fait bizarre d’écrire ce titre….

Mais, le cœur joyeux et plein d’entrain, et toujours avec mon humour si fin, comme il sied à un cybercommerçant revenant de vacances, je n’hésite pas, tant pis, il est trop tard pour me censurer… (^.^)

Oui, un retour aux buttes.

Les buttes potagères 2013, une thématique aulx petits oignons ! ^_^
Les buttes potagères 2013, une thématique aulx petits oignons ! ^_^

Retour sur les buttes d’antan, en tout cas, puisque celles-ci ont toutes maintenant un an déjà, ces photos datant d’avril 2013 !

Mais, faisant fi de toute notion temporelle, avant de continuer de vous narrer cette passionnante histoire de clôtures, je poursuis d’abord par ce petit détour vers une verdure aujourd’hui passée, mais qui ressemble étrangement au paysage actuel, « je me comprends! », comme le disait l’énigmatique McFly. 🙂

Bien, bien, bien… voilà, il est temps que je finisse vite cet article, je crois… (^.^) Déjà, parce que la cuisson de mon pain va bientôt se terminer, et qu’il serait dommage de rater cela ! ^_^ Mais aussi parce que, vous l’aurez deviné à la légèreté de mon humour, il commence à être tard, et demain, enfin, non, aujourd’hui en fait, le 29 avril 2014, je devrais planter une centaine de piquets pour terminer enfin les clôtures des parcs. Si tel est le cas, demain ce soir, ce sera une excellente nouvelle !

Car, non seulement je pourrai alors commander les quelques centaines de mètres de planches qui me manquent encore, mais en plus, je pourrai alors commencer à terminer ce vaste projet extérieur, chantier que je peux d’ailleurs vous présenter en avant-première ci-dessous, pourquoi réserver les scoops aux seuls médias ? Hein ? Soyons fous !

Alors, histoire de digresser totalement du sujet initial, voici l’idée du projet, une partie certaine en ayant déjà été réalisé, le reste étant en cours, vous l’avez compris, et le lisiez encore récemment sur ce blog. :o)

Voilà de quoi on partait au départ… photo satellite de 2007.

Le Bief en 2007.
Le Bief en 2007.

Une terraformation plus tard….

Un projet mélangeant des soupçons d'agroforesterie, de vergers conservatoires, de cultures sur buttes, de moutons et de laine, de volailles et de basse-cour, de tests étranges, un brin de permaculture, et bientôt, c'est sûr, la bio-dynamie devrait bientôt venir recouvrir le tout d'une belle couche de bouse de corne et de silice ! :o) Le tout avec une électricité 100% SuperGreen et 0% nucléaire, merci Enercoop !
Un projet mélangeant des soupçons d’agroforesterie, de vergers conservatoires, de cultures sur buttes, de moutons et de laine, de volailles et de basse-cour, de tests étranges, un brin de permaculture, et bientôt, c’est sûr, la biodynamie devrait bientôt venir recouvrir le tout d’une belle couche de bouse de corne et de silice ! :o)Le tout avec une électricité 100% SuperGreen et 0% nucléaire, merci Enercoop !

Mais, revenons à nos moutons… enfin, à nos buttes pour l’instant… 😉

Cette année 2013, marre de payer une fortune le moindre brin d’ail bio frais ou non, idem pour l’oignon et l’échalote… Alors, comme de toute façon pas question d’arrosage cette année sur ces buttes du haut, et histoire de ne pas nourrir les rongeurs, mais de les laisser aussi investir les buttes pour qu’ils y creusent des galeries afin d’en ameublir la terre, je me suis dit que je pouvais planter des plantes ne nécessitant pas trop de soins et pas d’arrosage du tout (sur mes buttes dans le Brionnais je précise 😉 ) et laisser faire les choses, juste venir gratouiller la terre en surface histoire de ne pas laisser venir les graminées, et toujours chasser les limaces qui aiment bien l’oignon (elles adorent se fourrer dans le tube creux qui sert de tige à la future fleur d’oignon, qui fait les graines ensuite. ;o) ). Le truc, c’est que l’oignon, il aime pas trop ça… 🙂

Objectif rempli cela dit pour l’ail, car en ce mois d’avril 2014, nous mangeons encore de l’ail 2013… sachant que la récolte 2014 est déjà bien en route (plus sur les mêmes buttes, je rassure les adeptes de la rotation)… Pour l’oignon, ils étaient excellents, mais il faudra en faire plus la prochaine fois… tout s’apprend, il faut du temps…

Bon, voilà, il est maintenant temps d’en finir, retour aux buttes et à quelques photos d’une couleur qui manquait sur ce blog… du vert… et encore du vert… du vert… râââââh, du vert ! Qu’on respire ! De l’air ! :o)

 

Invalid Displayed Gallery

Cultures sur buttes, ou le jardinage 2013 façon Lespinasse

Eh oui, tous les mots-clefs sont dans le titre !

S’il ne s’agissait que de référencement, je n’aurais presque pas besoin de rédiger cet article pour apparaître en première page des moteurs de recherches les plus pointus sur des thèmes aussi variés que le potager et ses pratiques naturelles, voire, permaculturelles !

Notez comme j’ai encore habilement ajouté quelques tags bien choisis. ^_^

DSC04294

Mais, il ne s’agit pas que d’un simple référencement et de quelques photos, non, il y a autre chose que de la simple information, d’envie de partage, d’un peu d’orgueil et d’espièglerie…

Il y a aussi, tout simplement, l’idée que ce qui est possible ici, l’est aussi ailleurs. Et que ce qui se passe ici, se passe aussi déjà un peu partout dans le monde, en France, dans nos régions, autour de nous. Des citoyens expérimentent, testent, améliorent et réapprennent. Et partagent !

Pour cela, les traces numériques laissées ici sont les bienvenues pour approfondir encore plus ces sillons déjà bien marqués par les nombreuses expérimentations réalisées par vous tous !

Voilà, mais, retour à la terre maintenant !

DSC03864

Vous l’avez noté ? Il s’est écoulé un certain temps depuis le dernier article sur ce blog… Oui, oui, effectivement, ceci est une phrase que l’on peut lire sur de nombreux blogs amateurs.

Toujours pour les mêmes raisons d’ailleurs ! Le temps qui passe vite, la vie réelle qui passe toujours avant la vie numérique, malgré leur lien intime. Mais surtout, il y a de nombreux projets en cours cette année !

Pas la peine de les lister maintenant, ils finiront bien par apparaître sur ce blog, un jour. ;o)

En tout cas, on y parlera de moutons et de bergerie, d’arbres fourragers, de permaculture, de poules et poulailler, de plantations d’arbre, de friche, d’eau, de clôtures, de graines de féviers d’Amérique, d’arbres Mûriers, de boutures, de terrassement, de serre, de pelleteuse, de Bill Mollison, de Fukushima, et donc d’Enercoop !

Et puis des travaux aussi ! Ceux passés, car oui, si le silence règne parfois sur ce blog, c’est que ça bouge de l’autre côté de l’écran, mais aussi ceux à venir, comme la finition d’un enduit d’isolation extérieure en terre-paille sur un certain pignon nord. Pour ceux qui suivent, vous connaissez déjà.

Il y a aussi ces 7 ouvertures sur la façade est, façade ensuite isolée, toujours sur l’extérieur, par un procédé dont je reparlerai sûrement (système ISOSAINTASTIER). Un peu plus de 12cm d’isolant extérieur sur plus de 130m2… Une paille ! Mais voilà, c’est terminé. Je pourrai donc en parler. :o)

Beaucoup de projets réalisés donc, auxquels il a fallu que j’y ajoute mes huit boutiques internet (3 en France, 1 en Allemagne, 1 en Espagne, 1 en Italie, 1 en Angleterre et 1 aux Etats-Unis), une vie familiale et sociale importante et d’autres choses secrètes et inconnues… bref, le temps me manque aujourd’hui de développer chacun de ces points.

Je vais donc vous retracer au moins le chantier réfection des buttes, commencé en décembre 2012, et terminé en janvier 2013 !

Oui, juste après la vidange de l’étang. Notez, même si le chantier date, je maintiens le fil du temps sur le blog… ;o)

Je venais donc tout juste de finir mon canal dans l’étang (voir épisodes précédents :o) ).

dsc03800

Initialement, il y avait donc cela : une grande butte, sur laquelle je faisais pousser plein de choses. Restent en permanence des fraises, de la ciboulette, et ce qui pousse des années précédentes.

DSC03838

Cette butte, bien que peu photogénique sur cette photo, la saison y est pour beaucoup ;o), me convient bien.

Mais l’idée est de doubler la surface cultivable en créant une deuxième butte !

De plus, en passant, cet angle, que j’avais réalisé pour conserver une ancienne butte qu’on ne voit plus ici, me gênait pour l’entretien de l’herbe. A l’époque, pour ne pas gêner la ciboulette qui poussait dessus, j’avais conservé cette partie intacte.

Mais les tondeuses autoportées ont un peu de mal a chercher l’herbe dans les coins intérieurs, toutes les tondeuses en fait. Donc, il fallait toujours faire des manœuvres un peu bizarroïdes, embêtantes et consommatrices. Ou finir à la débroussailleuse à l’occasion d’un passage dans le coin.

Il y a déjà des buttes dans la cour intérieure de la propriété, cour bien abritée des vents du nord. Ici, moins d’abris, plus d’animaux sauvages, mais l’endroit idéal pour cultiver oignons, aulx et échalotes. Le fait d’avoir deux buttes me permettra de faire des rotations plus facilement. Ces cultures, peu exigeantes en entretien ou eau, ont par contre la particularité d’apprécier les rotations. Enfin, surtout la terre qui les supporte. ;o)

De plus, les fraisiers aiment bien l’ail, donc la mixité est parfaite sur ces buttes que je dédie petit à petit aussi aux fraisiers. C’est qu’il y en a des petites mains amatrices de fraises qui passent par là !

Voilà pour l’idée de base. Y a plus qu’à !

La théorie est simple, pour faire une butte, il faut, en plus d’huile de coude et d’un habit adapté à la saison, des outils taillés à la mesure de l’ouvrage qui les attend.

Oui, je parle de mes muscles bien sûr ! (^.^)

DSC03842

Ici, en plus de mes deux outils habituels, pioche de cantonnier et pelle, j’ai utilisé aussi une bêche, une masse à deux mains, deux scies à bois (pour couper les piquets et pour les planches) et cordelette pour les alignements.

Je vous fais grâce de mes habituelles longues et interminables descriptions, et passe directement à une belle galerie photo de mes ébats avec la terre et ses nombreux habitants.

Mon karma en a d’ailleurs encore pris un coup avec tous ces lombrics tranchés vifs.

Tout comme cette couleuvre que j’ai décapitée aujourd’hui avec ma pioche de cantonnier en plantant un amandier près de l’étang… brrrr… je ne l’ai vu qu’après évidemment, pas d’bol. Je l’ai du coup déposé entre les racines de l’amandier.

Eh oui, la vie à la campagne est rude, dure, drue !

Oui, vous pouvez le répéter aussi 10 fois très vite maintenant… ça fait le bruit d’un moteur qui démarre… 🙂