Voui, voui, on ne saurait dire mieux. Comme vous pouvez le voir sur la photo, ce chantier-là a pris, soudainement, une urgence qui n’était pas programmée si tôt.
Notez, j’avais déjà prévu de le faire en urgence, mais je ne la voyais que d’ici 2-3 ans. ^_^
Mais voilà, un vilain coup de vent a, cet été, un peu accéléré le processus, et j’ai dû très rapidement modifier mes plannings ministériels pour opérer le malade sur le champ. En commençant par étayer un peu mieux tout cela, car ouida! Avant, ça tenait juste avant avec l’étai de droite, celui devant le vilain mur de ciment, qui cela dit, maintient aussi, tel un plâtre (le comble du ciment!) sur un membre partiellement émietté, ce mur encore debout. Il nous doit bien cela car, grâce au ciment qui a contribué à la chose, le mortier de chaux existant, ne pouvant respirer grâce à ce matériau gris et étanche qui le recouvre, a plus rapidement perdu de sa superbe.
Bon, en voyant la photo ci-dessous, on utilisera le terme « superbe » avec une juste retenue… :o)
Tout cela tenait donc vraiment un peu par la magie des forces cosmiques, et surtout gravitationnelles, qui nous gouvernent aussi.
Alors, avant que :
- une partie du bâtiment ne s’effondre, occasionnant alors des travaux d’un coup beaucoup plus lourds, et pas seulement financièrement. Je pense là aux heures supplémentaires de travail, et surtout à ces jambages en pierre (les gros cailloux jaune verticaux (non, ce n’est pas le nom d’une nouvelle couleur … )) que, franchement, je n’avais pas du tout envie de devoir ensuite remettre debout, chacun faisant ses dizaines de kilos chacun.
- l’hiver n’arrive
- ne reparte une sympathique équipe de maçon qui travaillait par là (j’y reviendrai bientôt) justement cet après-midi-là
J’ai, avec un petit coup de main donc, étayé plus sérieusement la toiture et la porte existante, comme sur la photo ci-dessus, afin que tout ceci se stabilise un peu, que je puisse tout de même travailler un peu plus en sécurité, voire travailler tout court en fait. :p
Par la suite, j’ai ajouté encore quelques étais afin de vraiment stabiliser les jambages, et surtout pour pouvoir les redresser correctement !
Une petite vue intérieure…
Oui, il fallait donc agir.
1 volume de sable 0-4mm, 2,5 vol de chaux NHL 3.5, de l’eau et hop, on obtient un mortier au poil…
Y a plus qu’à.
Bon, évidemment, là, en diaporama photo, on se rend pas bien compte des quelques bétonnières, de tous ces cailloux déplacés, de tous ces frottements sur toutes ces pierres. C’est un peu physique, relativement peu pénible, car, tout comme pour le jardinage, on est toujours heureux de faire des trucs avec ses mains, ça laisse la tête libre.
Mais, une fois les pierres une dernière fois frottées avec du vinaigre blanc et de l’eau, le résultat est plus sympa. Les pierres en bas à droite sont blanches de ciment, j’arrive pas à l’enlever… rrrrrrrrrr…. ce ciment….. Il a des vertus, certes, mais ô combien de défauts.
En tout cas, je suis content du résultat. En plus que c’est un peu la première fois que je faisais ça.
Et, je le sais déjà, pas la dernière… (^.^)