Agrandissement pâtures… photos des brebis Mérinos

Brebis Mérinos Rasta

En ce mois de mars 2016, je profite d’une éclaircie ensoleillée pour agrandir un peu l’espace de pâturage pour permettre aux brebis Mérinos un accès à une partie supplémentaire de la rive de l’étang.

Voici en effet, à quoi ressemblaient les différentes zones de pâtures fin 2015. 

Cela ressemblera donc à cela.

C’est toujours ça de moins à débroussailler, tondre… Même si je sais qu’une partie sera à faire quand même. Les brebis ne consomment pas tous types de plantes.

J’en profite pour vous montrer le rendu de la plantation finalisée de la future haie mellifère, des nombreux hôtels à insectes, auxiliaires de nos vergers, installés ici, ainsi que des photos des brebis après cet hiver passé au Bief.


Un croc soudain et brutal !

Ha! C’est beau ! C’est bucolique !

Mais… Attendez…Mais, mais oui! Regardez !

Notez ces deux charmants petits gendarmes qui copulent tendrement sous les doux feuillages de cette fleur aux couleurs si voluptueuses !!! 1

On en croquerait !

C’est d’ailleurs ce que se sont dites certaines gourmandes brebis,  attirées par ces chatoyantes couleurs!

Réflexion rapidement accompagnée par un croc soudain et brutal !

On aperçoit la pauvre future victime à l’arrière-plan, snif !

La suite  de ces sulfureux et  chitineux ébats nous restera à jamais inconnue.

Ainsi, en cette belle journée de juin 2015, après quelques jours d’acclimatation dans la zone comprenant leur abri et l’accès à l’étang, les jeunes brebis Mérinos d’Arles et du Portugal sont parties à la découverte de la première pâture !

Ne restait qu’à immortaliser l’instant !

Youpi !

  1. Ah, avec des mots-clefs comme ça, je vais apparaître dans d’étranges rubriques à braques sur certains moteurs de recherche ! 😉

Les Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief sont enfin créés!

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Oui, oui, en juillet 2014, même s’il reste des choses à faire, je peux déjà annoncer la création effective de ces Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief!

Enfin, disons que tous les arbres sont plantés. 🙂

Car nous n’en sommes pas encore à la fin, non, non, en juillet 2014, il manquait encore :

  • du grillage sur toutes les clôtures autour de tous les arbres
  • l’abri à moutons
  • les moutons
  • les abeilles et leurs ruches
  • quelques clôtures
  • le poulailler et des poules
  • la haie mellifère
  • et d’autres petites choses encore…

Bien sûr, c’était en juillet 2014, aujourd’hui, la liste est bien plus courte! ^_^

Mais chaque chose en son temps.

C’est important de prendre le temps. On n’évite pas forcément les erreurs, on les limite, mais en tout cas, on profite de le prendre, car c’est déjà une belle chose de prise!

Au début, avant les premiers coups de pioches et de masses, le projet ressemblait, sur le papier, à cela :

Ce n’est qu’un des nombreux schémas imaginés, car organiser un grand territoire vide avec des postes dont on ne connaît pas grand-chose n’est pas aisé, c’est plus simple d’enchaîner les schémas sur du papier. Je n’ai jamais eu de moutons, ni planté beaucoup d’arbres, ni eu beaucoup de poules, ni eu un tel terrain à occuper, ni eu d’ailleurs à imaginer un jour l’éventualité d’un tel projet.

Esquisse du projet

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Et puis, sur le papier, c’est une chose, mais une fois les pieds dans les bottes et face à un grand champ tout vide, c’en est une autre.

Et pourquoi tel arbre ici ?  Et comment cela sera-t-il exploitable ? Pourrais-je mettre une échelle ici ? Passer en brouette là ? Et le soleil alors ? Pourquoi n’y auraient-ils pas tous droit ? Et cet arbre, combien va-t-il faire de haut ? Jusqu’où ira son ombre dans 15 ans ? Et les fleurs, sont-elles blanches ou roses ? Où ces points de rose seront-ils jolis sur cette pastelle géante à venir ? Et les animaux, comment leur donner accès à l’eau en toute saison ? Par où vont-ils circuler ? Où mettre l’abri ? Les vents, le soleil, l’ombre et l’humidité seront des facteurs importants pour chaque abri à animaux, pour chaque arbre, chacun ayant sa propre vie et ses propres besoins. Le vent viendra de là, un arbre supportant quelques rigueurs s’y plaira donc mieux, mais qui pollinise-t-il le mieux ? Donc il faudra que celui-ci ne soit pas trop loin… Oui, les arbres ont aussi leurs préférences sentimentales et de pollens. Tant de facteurs et de variables, et un si grand espace vide… si vide alors… 🙂

Des centaines et des centaines de questions, dont les réponses s’entremêlent et nous emmêlent, nous freinent dans nos décisions, dans les choix… Alors j’ai lu, beaucoup lu. Et toutes ces connaissances ont moulé ce qui s’adaptait, non pas le mieux, je n’aurais pas cette prétention, avec nos envies, la topographie locale, nos goûts, le hasard et sûrement d’autres choses encore.

Après quelques plantations en hiver 2013, le projet à venir pour 2014 devait en fait ressembler à cela :

Projet_2013

Typiquement un plan fait au chaud dans un bureau. ^_^

Oui, je trouvais par exemple que de rapprocher tous les arbres des entrées des pâturages serait plus pratique pour l’entretien et les récoltes, sans devoir descendre jusqu’au fond du champs, oui, car il y a des pentes aussi…

Alors, une fois les pieds dans les bottes, et une fois face à tous les trous à faire pour ces plantations en hivers 2013, j’ai finalement opté pour une nouvelle disposition. j’ai éclaté tous ces fruitiers qui étaient trop proches les uns des autres. Cela m’est apparu évident sur le terrain. C’est un modèle plutôt extensif, certes, il y aura plus de chemin à parcourir, mais chaque arbre profitera aussi mieux du soleil, et le rendu global devrait aussi être beaucoup plus esthétique dans 5, 10, 20 ou 50 ans (et plus encore pour de nombreux arbres).

Voici donc le projet en 2014, tous les arbres ici représentés sont donc, en juillet 2014, aussi réellement plantés.

Projet_en_2014

Et pourtant, en 2015 et 2016, ce schéma va encore évoluer, mais oui! C’est fou ça? Comment est-ce possible?

Dire que nous verrons tout cela une autre fois!

Oui, on prendra le temps d’arriver jusque là. 😉 Comme je le disais précédemment, c’est bon de prendre le temps de prendre le temps.

Alors, en attendant, quelques photos de ces vergers, vus de l’étang, avec un peu de faune locale…

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Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

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Clôturer, déclore et autres occupations censées

On peut clôturer. Le mot existe. Mais « déclôturer », lui n’existe pas. On peut déclore un pré. Mais, le plus souvent, on ne le clôt pas. On clôt un dossier ou un projet, mais pas un pré, lui, en général, même si on peut le clore, on préfère le clôturer. Allez savoir…

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Bon, et puis, il y a ceux qui en parlent… et ceux qui clôturent, ou qui déclosent ! ^_^

Je suis tout cela. Modestement, bien sûr. 😉

Pour l’enlever, toujours très simple, comme tant de choses si longues à faire, il suffit de déclouer les barbelés, récupérer toutes les pointes (les clous en U), sectionner les barbelés (traîner les grandes longueurs dans l’herbe, à plusieurs, ça va, mais tout seul…), enlever les gros piquets en bois, les rassembler, évacuer le tout vers les endroits appropriés (déchetterie, stock de bois en vue d’un sciage, stock de piquets pour réutilisation)… Hop hop hop, il n’y qu’une longueur de clôture, une petite centaine de mètres (avec 5 fils barbelés tendus, soit juste 500m de fil à découper. Oui, 500m , c’est à dire de là ou vous vous situez maintenant, jusqu’à… ben jusqu’où ? À vous d’y réfléchir…  :o) ) , il n’y en a que pour quelques toutes petites heures, voyages à la brouette compris. 🙂

Comme ce petit chantier, qui rentre dans le cadre de notre grand projet de maîtres du monde, date du mois d’octobre 2013 (oui, je reprends et poursuis ma remontée dans le temps), j’en profite pour vous glisser quelques photos de mes buttes potagères d’alors (pour comparer avec celles d’aujourd’hui), dont l’une sortait tout juste d’une séance de coiffure façon broyage d’engrais verts avant enfouissement.

Parce que déclore, c’est bien, mais allier cela à un peu d’observation jardinière, c’est mieux! :o)

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Avancement du projet

Création du verger conservatoire
Une partie du projet commence à se dessiner ici…

Oui, mais lequel ? Parce que des projets, par ici, il n’en manque pas trop ! ^_^

Ce qu’il manque ici, en fait, à la campagne comme à la ville, c’est le temps ! Les journées ici, dans ce monde rural et silencieux (au Bief en tout cas 😉 ), sont indiscutablement rythmées autrement, mais les journées n’en font pas moins 24h, ni plus, ni moins. Encore heureux ! 😉

Voilà pourquoi, toujours remontant le temps à la vitesse décroissante de l’escargot, nous voilà aujourd’hui en septembre 2013.

La preuve ?

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Tension… Extensions !

Par delà la prairie et l'infini !
Par delà la prairie et l’infini !

Oui, oui, oui… depuis mon dernier article, je n’ai plus peur d’aucun calembour ! ^_^

Cela dit, le titre, ici, de cet article, reflète une certaine vérité : la tension de ce grillage, sur cette nouvelle clôture qui se forme, permet la création de futurs pâturages pour nos animaux, et permet aussi d’étendre, non pas le champ de leur liberté, mais celui de notre connaissance !

Car tout cela est vraiment très nouveau pour nous tous. Je ne suis pas vraiment un spécialiste des clôtures à moutons. En fait, quand j’y réfléchis, peu car j’écris en même temps 😉 , cela fait maintenant plusieurs années que j’improvise plus ou moins sur beaucoup de sujets ici. Dans mon autre vie, celle avant de venir par ici séparer deux nulle part par une mince clôture de fer et de bois, ma spécialité, c’était plutôt le dépannage informatique et l’assistance utilisateur.
Alors, le travail de clôture dans les champs… 🙂

Bon, finalement, tout comme pour toute nouvelle acquisition, quand on a besoin ou envie de quelque chose, on apprend vite !
Les enfants nous l’apprennent pourtant sans cesse devant nos yeux éblouis et aveuglés par un système pas toujours si brillant.

Question clôtures, à part quelques notions de base sur leur principe et utilité, il a fallu que je m’informe. Les seuls exemples autour de moi, cela dit, sont ceux de voisins, ou connaissances, éleveurs, et donc équipés pour bâtir de belles et robustes barrières grillagées. Ici, rien de tel, alors on improvise.

Un système simple et efficace pour tendre un grillage.
Un système simple et efficace pour tendre un grillage.

Nous voilà maintenant en mai… 2013 ! Oui, encore des photos du passé. Toujours une sorte de léger différé, quoi. Il faudra vous y faire, j’avais beaucoup de retard sur ce blog, et pourquoi manquer les étapes de ces chantiers ? Après tout, tout cela est très intemporel. J’ai dû déjà le dire.

Mais ce léger différé d’un an n’a pas pour but effectuer une lente censure (oui, c’est en général le but des légers différés, non ? 😉 ), pas grand-chose à cacher ici. :o)

Tellement peu d’ailleurs qu’il y a, pour l’instant peu à dire, juste encore des travaux à montrer…