Un article forcément intéressant !

Si quelques photos de notre maison (et de son isolation du pignon nord par l’extérieur avec un enduit épais [supérieur à 10cm] terre/paille) décorent et illustrent déjà de plaisants et utiles ouvrages, comme celui de Monique Cerro : Enduits chaux & leur décor, mode d’emploi voici que, maintenant, un autre article vient, en ce mois de janvier 2018, à parler de ce qui se déroule ici, à Chassigny-sous-Dun !

Voici donc un extrait de la brochure éditée par Le Pays Charolais et Brionnais.

Quand même! 😉

Brochure que l’on peut retrouver en intégralité, avec d’autres, ici : http://www.charolais-brionnais.fr/brochures.html

Lien direct vers la brochure en question sur le présent article : http://www.charolais-brionnais.fr/document/telechargement/pdf/brochure-def.pdf

Installation de la remorque citerne sur un nouvel engin

Oui, souvenez-vous, l’année 2014 avait été difficile pour les jeunes arbres de mes vergers. N’ayant pas d’engin agricole pour monter l’eau sur les pentes de mes terres, ni de pompe pour parcourir un tel dénivelé sur une telle distance, j’avais tenté la remorque-citerne sur ma tondeuse autoportée 13CV Snapper 13/72.

Une tentative infructueuse, les tondeuses n’étant pas particulièrement habiles et conçues pour tirer de lourdes charges. Même avec les pneus agraires installés.

Pourtant, impossible de ne pas arroser ces 60 jeunes arbres fruitiers répartis sur les vergers pentus. J’ai déjà eu des pertes en 2014, il me faut assurer 2015, pour ne pas encore en avoir.

Ayant un budget limité, l’engin agricole type tracteur n’est pas à ma portée. En effet, aux alentours de 5000€, et il s’en trouve à ce prix-là, des connaissances mécaniques sont requises, car il faudra mettre régulièrement les mains dans le cambouis. Et moi, le cambouis, comme d’autres choses, c’est pas mon truc. Ce n’est pas tant la saleté, c’est plutôt la mécanique, de manière générale, qui ne m’intéresse pas. Et les vieux tracteurs, ben, ils nécessitent de joyeux bricoleurs mécanos à leur volant.

C’est préférable pour ne pas se retrouver à devoir faire emmener un tracteur inerte chez un réparateur (c’est très cher et lourd), ou de devoir faire venir un ou une pote pour le réparer en vitesse (c’est pas cher mais ça peut être lourd… pour eux! 😉 ), car on a un besoin ce jour-là. Alors, déjà, l’arrosage risque de prendre du temps, mais si en plus je dois m’inquiéter à chaque démarrage, cela va compliquer la tâche. Or, un petit tracteur fonctionnel, c’est plutôt 10-15000 minimum.

Notez, l’avantage, c’est qu’on peut connecter plein d’outils sur un tracteur. Des trucs pour faire le foin, par exemple. Cela m’aurait plu de le faire moi-même, pour l’instant, je dépends d’agriculteurs voisins.

Mais voilà, c’est comme ça, je n’ai pas les sous pour un tracteur et son entretien! Bon, en plus, le tracteur, c’est lourd, ça tasse la terre, ça pue et ça fume! 🙂

Alors, j’ai préféré ça :

De plus en plus, dans les campagnes, les professionnels s’équipent avec des quads. D’ailleurs, initialement, le quad, c’était justement pour les professionnels. Ce n’est devenu qu’un engin de loisir par la suite. Un ami éleveur à moi en est équipé, et cela lui rend moult services. Il a aussi un tracteur, mais pour les raisons précitées au paragraphe précédent, il préfère prendre son quad. Il charge une botte de foin à l’arrière, des seaux d’aliments devant, et zou, il part voir ses vaches à un petit kilomètre de là. Il n’écrase plus la terre comme avant, ne fait plus des ornières monstrueuses dans les terres humides, il peut aller faire le tour de ses clôtures rapidement, et peut faire mille choses qui lui rendent bien service.

J’ai donc regardé du côté des quads et, justement, le revendeur près de chez moi avait une occasion sympa, ce quad Polaris 850XP au tiers du prix du neuf.

Avec ses quatre roues motrices sur demande, ses 850cm3 et ses larges pneus, il a largement de quoi subvenir à mes besoins! En fait, c’était même le plus puissant de la gamme pendant longtemps, jusqu’à la sortie d’un 1000cm3 que le propriétaire du 850cm3 s’était acheté. C’est ainsi que ce dernier arrive au Bief!

Ce n’est pas l’achat le plus écologique que j’aurais fait, bien entendu, mais ces arbres doivent être arrosés, et je ne vois que le pétrole qui peut m’aider à y arriver seul (je n’ai pas dit que c’était la seule solution, j’ai dit que c’était la seule pour moi, dans mon quotidien).

Bon, en même temps, son utilisation est très limitée, car je ne m’en sers que pour les arrosages et quelques travaux agricoles sur un terrain de 2,5ha. 🙂

C’est-à-dire que je descends jusqu’à l’étang, je stoppe le quad sur la digue et je remplis la citerne de 200l avec deux seaux de 13l. Ceci fait (et ce n’est pas rien que d’aller chercher l’eau à l’étang, de remonter et de lever tous ces seaux jusqu’en haut de la citerne sur la remorque!), je monte ensuite au plus haut des vergers. Là, j’arrête à nouveau le quad et branche un tuyau d’arrosage que j’ai installé là. J’arrose les arbres aux alentours en suivant un ordre précis. J’arrive alors au bout de la longueur du tuyau, là, sur ce dernier arbre de la série, se trouve un autre tuyau d’arrosage, je le clippe au précédent, et je peux ainsi descendre encore arroser la série d’arbres suivante. Là, je trouverai encore à sa fin un autre tuyau, qui me fera descendre encore plus bas, jusqu’au suivant etc. J’ai ainsi 5 tuyaux en tout, que je range à l’abri en hiver pour ne pas qu’ils gèlent et je peux arroser l’ensemble des vergers en laissant le quad éteint tout là-haut! :o)

Eteint, ou presque, car je n’ai qu’une cuve de 200l! Oui, le quad pourrait tirer plus, mais, souvenez-vous, j’avais prévu la citerne pour la tondeuse.

Je dois donc interrompre l’arrosage, remonter jusqu’au quad, le rallumer et redescendre à l’étang charger une deuxième citerne de 200l au seau (sic) Je remonte ensuite en haut, restoppe le quad, rebranche le tuyau et redescends là où je m’étais arrêté. Et je reprends alors enfin l’arrosage. Ce n’est pas l’enfer, contrairement à ce que l’ancien propriétaire a laissé ci-dessous, mais c’est en tout cas assez physique et chronophage.

Une fois ces 400l passés sur les arbres, je redescends à l’étang et emplis une troisième citerne (re-sic) qui me servira à arroser, à l’arrosoir, le verger tout en haut, celui planté en 2008. Je ne le fais pas à chaque arrosage, car les arbres sont plus vieux et plus enracinés, mais si le temps est vraiment sec, je leur donne un coup de pouce dans l’année. C’est l’autre trajet représenté sur le schéma ci-dessus.

Sachant qu’en pleine saison chaude, je dois arroser les jeunes arbres tous les 3-4j, le travail est conséquent et physique!

Oui, le terrain en pente, qui n’était qu’une prairie tassée par les vaches et les tracteurs, exposée sud-ouest et aux vents ne permet pas une bonne rétention d’eau pour l’instant. En effet, je dis pour l’instant, car je travaille à pallier ces mineurs problèmes. 🙂 Biodynamie, semis annuels de graminées, légumineuses, plante mellifères et engrais verts sur les prairies, plantation de haies mellifère sur toute la longueur nord, préparations de plantes pour pulvérisations, hôtels à insectes et nids à oiseaux, remplacement des vaches par des moutons, des tracteurs par un quad… D’ici quelques années, on devrait donc voir se recréer une belle couche d’humus!

En tout cas, je vais devoir vendre cette citerne et m’en acheter une plus grande, je perds bien trop de temps avec celle-ci. Ça tombe bien, le modèle au-dessus fait justement 600l. Mais pour cette année 2015, je ferais comme ça! N’ayant pas envie de remplir ces 600l au seau (vu que la citerne sera encore plus haute), il me faudra aussi un système de pompe. Je verrai donc réellement et financièrement cela une autre fois. 🙂

De fusionnels souhaits de paix, de verdure et de félicité dans l’amour et l’amitié pour 2015!

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Tout d’abord, à tous, ici, au Bief, à Chassigny sous Dun, à la pointe sud du pays Brionnais, au sud de la Saône et Loire, département qui se situe au sud de la Bourgogne, et qui se situera encore au sud de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté, en France, nous vous souhaitons tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui démarre!!!

Bon, pour le vœu pour la paix dans le monde, il faudra encore attendre un peu visiblement. 🙁

Mais qui sait, à force d’amour envers nos enfants peut-être y parviendrons-nous ? 🙂

Continuer la lecture de « De fusionnels souhaits de paix, de verdure et de félicité dans l’amour et l’amitié pour 2015! »

Le Bief et La Maison Ecologique

Un numéro pas comme les autres...
Un numéro pas comme les autres…

Si vous passez chez votre vendeur de magazines préféré, n’hésitez pas à aller découvrir la rubrique A Vos Blogs du magazine d’octobre – novembre 2014 de La Maison écologique. S’il est vraiment sérieux et sympathique, ce vendeur devrait avoir ce genre de documentation dans ses rayonnages. 🙂

Vous y verriez quelques photos du Bief, et vous dire alors…. « Waouw! Quel mag’ extra! C’est dingue cette rubrique et ces blogs qui la composent à chaque numéro! Et celui-ci surtout! Il faut absolument que j’achète ce magazine n°83 et que je m’en inspire pour revoir certaines choses dans ma vie! Enfin, il faut surtout que j’achète quelque chose à mon vendeur préféré si je veux qu’il puisse continuer à l’être, vendeur. ». ^_^

Quant à nous, ici, au Bief, nous allons continuer d’être, tout simplement. :o)

Cette incroyable et éblouissante notoriété qui éclaire aujourd’hui nos vies, pourtant déjà lumineuses, ne nous ravira pas la flamme qui illumine nos cœurs amoureux.

En plus clair, la vie continuera de suivre son cours.

Ce dont personne ne doutait vraiment… 🙂

Avec aussi ces nombreux chantiers eux aussi en cours…

Ceux dont personne ne doutait vraiment non plus! 😉

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De belles fleurs de Tanaisie…

Création et préservation de deux vergers conservatoires au Bief

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Un pommier bientôt clôturé…

Extrait d’un dossier que j’ai envoyé récemment qui explique le pourquoi du comment, le comment tout court et d’autres détails divers du même ordre…

En plus clair :

« […]

  • Créer un nouveau verger conservatoire.
  • Préserver le nouveau et l’ancien verger (créé en Automne 2008) par la création d’une haie mellifère les protégeant tous deux des vents du nord.
  • D’installer plusieurs pieds de vigne anciens le long d’un mur d’une stabulation du XVIIe, exposé plein sud.

[…] »

Ça devrait donc ressembler à ceci.

Design permaculturel du Bief, en théorie en tout cas, la pratique est en cours... ^_^

Notez les changements par rapport au croquis précédent.

Entre temps, j’ai eu quelques lectures… dont bien entendu cet ouvrage qui m’a beaucoup servi pour concevoir le design permaculturel (théorique), de notre site : Introduction à la permaculture de Bill Mollison, en vente sur des sites que vous connaissez bien, mais aussi sur http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1708 !

« […]

En effet, nous avons décidé, pour l’entretien de nos terrains et pâturages, d’implanter sur nos terres un projet agroforestier, associant des arbres fruitiers, des arbres fourragers (mûriers, féviers), des moutons, des poules, canards et la faune des forêts et pâturages. Des ruchers sont aussi prévus, mais nous ne les avons pas intégrés dans le présent projet, préférant déjà correctement installer tout le reste.

Ainsi, le verger conservatoire, […], se voit aujourd’hui agrandi, et protégé par une bande forestière au nord. Deux grands pâturages pour des moutons Mérinos (qui seront accueilli en 2013) ont été clôturés. Dans chacune de ces pâtures ont été implantés des arbres dont les feuilles, sur les branches issues de la taille, serviront de fourrage, frais ou séché, pour les moutons.

Les mûriers sont pour cela de très bons arbres fourragers. Ils se taillent très bien en têtard. Les fagots créés peuvent être donnés de suite, ou plus tard en hiver, aux moutons qui vont manger les feuilles directement dans le fagot déposé dans leur mangeoire. Une fois le fagot « nettoyé » de tous les côtés, on peut le stocker pour s’en servir pour le chauffage ou autre usage plus tard. Les feuilles de mûriers sont très riches et appropriées pour le fourrage. Les variétés choisies sont toutes des variétés ayant des feuilles lisses, et non pas « velues » comme certains mûriers noirs produisent, et qui sont moins appréciés des animaux.

Ce fourrage est complété par les cosses et fèves, très riches en sucres, des féviers à trois épines. Chaque arbre adulte peut en produire plusieurs dizaines de kilos par saison.

Les mûres et les fèves nourriront aussi directement les poules et les moutons en tombant au sol. Tout comme les fruits des arbres fruitiers du deuxième verger conservatoire du présent dossier.

Situés en plein pâturage, et protégés des moutons en étant chacun clôturés, les arbres fruitiers profiteront ainsi :

  • Des apports multiples des poules (déparasitage, apport du fumier…)
  • D’une protection des vents du nord/nord-ouest par une bande forestière d’une quinzaine de mètres de large environ.
  • D’une bonne exposition sur une pente exposée sud-ouest, surchauffé par la bande forestière coupe-vent au nord.
  • De l’entretien et de l’enrichissement de la terre par les moutons.

Créée sur toute la largeur nord de notre propriété, la bande forestière protégera ainsi des vents froids les vergers, les bâtiments (dont notre habitation), une partie de l’étang et tous les êtres vivants au sud de cette protection.

La largeur sud de cette bande forestière a été clôturée en suivant des courbes, créant ainsi plus de longueur linéaire de lisière. Une longue haie mellifère constituera cette lisière sud !

De par sa situation privilégiée, coincée entre les bois et les pâturages, la lisière est un univers un peu à part, très riche, propice à de nombreux échanges entre les faunes et les végétaux des deux milieux différents qu’elle joint, plutôt qu’elle ne sépare.

Composée d’essences mellifères, la lisière permettra des échanges encore plus riches, plus utiles. Sans compter l’indéniable esthétique de cette longue lisière, visible depuis le chemin d’accès au lieu-dit du Bief.

[…]

Cette haie mellifère, d’une longueur d’environ 160m (un peu moins de 110m sans les courbes), ainsi que les nombreux arbres fruitiers présents sur le site joueront un rôle très important pour l’intégration future des ruches.

Il reste encore de la place pour implanter de nombreux autres arbres, ou petits fruits, dans le futur. Les projets peuvent être encore nombreux, le potentiel reste présent, mais le temps est manquant et très volatile !

Vous remerciant de l’intérêt porté à ce dossier, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.

 »

 

Voilà, les remerciements valent aussi pour vous du coup ! ;o)

Voilà donc le projet tel qu’il a été présenté, et tel qu’il devrait donc être !

D’ailleurs, une certaine partie de ce qui est décrit ci-dessus est déjà en place !

Un article à venir devrait faire le point sur ce point… c’est dire ! 😉

A droite, la future bande forestière, devant, les deux futurs pâturages, à gauche, le premier verger, que l'on ne voit pas sur la photo... :)
A droite, la future bande forestière, devant, les deux futurs pâturages, à gauche, le premier verger, que l’on ne voit pas sur la photo… 🙂

Et voici la liste des arbres numérotés sur le schéma (ça va en faire des mots clé sur cet article… ;o) :

Arbres déjà plantés

  1. Sapin Commun – Abies alba
  2. Cerisier Précoce de la marche
  3. Châtaignier Lisfranc
  4. Framboisiers : Sucrée de Metz
  5. Mirabellier : Mirabelles de Metz
  6. Myrtillier Rancocas
  7. Erable Rouge / Acer Rubrum
  8. Framboisiers : September
  9. Groseilliers épineux Poorman
  10. Cassissier : Noir de Bourgogne
  11. Cassissier : Andega
  12. Prunier : Madame Bonnard
  13. Prunier : Mirabelle de Flotow
  14. Pommier : Calville rouge d’hiver
  15. Pommier : Reinette Clochard
  16. Pêchers de Madame Allouin (une voisine)
  17. Poirier Sucré Vert
  18. Cassissiers Tsema
  19. Framboisiers remontant Montrésor
  20. Mûres sans épines Thornfree
  21. Groseilliers divers : Versaillaise blanche / Versaillaise rouge / Gloire des sablons
  22. Tanaisie
  23. Noyer à Cerneaux Rouges
  24. Mûres sans épines Dirksen
  25. Groseilliers Montrouge
  26. Saules divers
  27. Laurier sauce (Lorus Nobilis)
  28. Noyer local (St Bonnet de Craye)
  29. Févier à trois épines / Gleditsia triacanthos inermis
  30. Pin pris dans la cour du Bief
  31. Frêne
  32. Chêne
  33. Erable Champêtre
  34. Tilleul
  35. Pommier : Juliet©
  36. Erable à sucre / Acer Saccharum
  37. Robinier Faux-Acacia
  38. Aulne Glutineux / Alnus Glutinosa
  39. Mûrier Alba L Pakistan
  40. Mûrier Alba L Aureifolia
  41. Mûrier Alba L Badena Tut
  42. Mûrier Nigra Wellington Mulberry
  43. Mûrier Nigra Black English
  44. Mûrier Alba Moretti
  45. Mûrier Alba Herati
  46. Châtaignier Bouche-Rouge Castanea Sativa
  47. Amandier Lauranne
  48. Arbousier
  49. Figuier

Arbres du présent projet

  1. Pommier Fraise
  2. Pommier Reinette Grise
  3. Pommier Nationale
  4. Pommier Alfred Jolibois
  5. Cerisier Griotte Commune
  6. Cerisier HedelFinger Riesen
  7. Cerisier Royale
  8. Cerisier Early Rivers
  9. Cerisier Bigarreau Noir d’Ecully
  10. Cerisier Guigne Noire Luisante
  11. Cerisier Bigarreau Marmotte
  12. Noyer Franquette
  13. Noyer Meylanaise
  14. Abricotier de Nancy
  15. Prunier d’Agen
  16. Sorbier des Oiseleurs
  17. Noisetier Franc
  18. Pommier Golden Delicious
  19. Pommier Granny Smith
  20. Pommier Reinette Baumann
  21. Pommier Transparente de Croncels
  22. Pommier Reinette de Mâcon
  23. Pommier London Pippin
  24. Pommier Belle-Fleur
  25. Pommier Reine des reinettes
  26. Amandier Sultane
  27. Amandier Princesse

Un petit semis de permaculture au Bief…

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Un croquis, comme il y en a eu beaucoup d’autres… Celui-ci commençait à se rapprocher de la réalité, de ce qui sera.

Et parce qu’avant tout, ou presque, il y a des idées, des temps d’observation, des tas d’observations, des croquis, des rencontres, des discussions, des lectures et tant d’autres choses encore !

Et puis, il y a aussi de longues longues longues réflexions… ^_^

Ah ben oui... c'est un grand jardin, il fallait donc une grande photo...
Ah ben oui… c’est un grand jardin, il fallait donc une grande photo…

Que de temps !

Ô oui ! Ô combien d’heures ! Ô combien de neurones ai-je brûlé sur l’autel de ces flottantes et vaporeuses pensées !

Combien de fois ai-je contemplé ces magnifiques terrains qui nous environnent ? Pensif, appuyé sur la réalité du terrain, je cherche à comprendre d’où viennent les choses.

Pourquoi par là ? Et pourquoi pas par ici ?

Pourquoi ici l’herbe est plus verte ? Pourquoi ici pousse cette herbe ? Pourquoi ici ne pousse-t-elle pas ? Et si les choses étaient ainsi ? Ou plutôt comme ça ? Et dans 10 ans ? Et dans trente ans ? Et dans 60 ?

A la recherche de réponses aussi futiles que naturelles, je tente de comprendre le terrain, de voir ce qu’il peut m’apporter ici, ce qu’il m’offre là-bas, ce que je peux lui donner ici-bas. Bref, je fais un truc qui doit finalement me plaire, je remue les choses sans cesser de les tourner et retourner, et dans ce joyeux fatras de questions/réponse, je finis par trouver un cheminement simple, mais qui m’aura pris mille détours. Oui, j’ai un sens de l’orientation un peu particulier.

Bien sûr, je ne m’attendais pas à trouver de telles réponses en une fois. Il m’a fallu pour cela mûrir et voir grandir et mourir plusieurs générations de vents pour apercevoir et comprendre la surface émergée de l’iceberg, pour en saisir les nuances en profondeur.

En plus d’apporter de beaux et intenses moments de pause dans les longs travaux d’extérieur qu’il y a toujours à faire, ces moments de méditations contemplatives sont aussi le temps qu’il faut pour mieux concevoir ce qui sera. Oui, c’est une bien belle phrase pour avoir glandouillé les pieds dans la terre en regardant voleter les insectes en mâchouillant une feuille d’oseille. Mais l’idée est là. ;o)

En plus, cela m’a aussi laissé le temps d’en discuter avec toute la famille, de voir ce que nous attendions de tout cela, ou du moins d’une partie de tout cela, d’en voir les contraintes, les limites, les potentiels, les absurdités, les réalités, les financements (eh oui… toujours lui…) et tout un tas d’autres choses encore.

Car oui ! Madame, monsieur ! Cette brève, mais toujours un peu confuse introduction est ainsi le démarrage de ce qui se trame ici depuis l’hiver dernier, des 5 années qui l’auront précédé, et des temps à venir !

Rien à voir avec les travaux de façade ou d’intérieurs, comme ces trous ci-dessous, dont je parlerai sûrement, ou peut-être, une autre fois. ;o)

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Mmmmm…. que de souvenirs….. :o)

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Non, là, il s’agit d’autre chose, de quelque chose de plus gros encore !

Pas seulement par sa taille, mais parce que, quelque part, il nous concerne un peu tous, et ceux qui suivront surtout, et puis nous aussi quand même… ;o)

L’idée (oui, oui, ça va, j’y viens quand je veux d’abord !) est de réoccuper environs 1 hectare de terrain, auparavant occupé par des charolaises du crû (mais que certains préfèrent souvent cuites), par un habile et naturel assemblage de diverses choses que je vais vous résumer en quelques mots extraits d’un texte que j’avais rédigé par ailleurs… Autant éviter les retapes ! ^_^

Pour vous cela ne change rien, mais pour moi, cela me laisse plus de temps pour emplir de lignes inutiles ce déjà trop long texte. ;o)

Pour compenser, une photo du Bief, quelque-part dans le Charolais-Brionnais… où se déroule donc la mise en place du projet ci-après…

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Oui ! Là ! juste au bout de cette flèche rouge ! Ici se trame la mise en place d’un projet d’occupation des sols relativement commun, enfin, il n’y a pourtant pas si longtemps que cela puisque beaucoup d’anciens s’en souviennent encore par ici, et par chez vous aussi sûrement. Ou pas trop loin, selon là où vous vous trouvez présentement.

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De la tour, on voit partir un mur, une rangée d’arbres le longe. Ce mur indique la direction du nord. Pour situer, quoi… :o)

Ah mais ! en fait, il est déjà tard là… Alors, comme ça fait longtemps que vous attendez d’avoir des nouvelles, je vais poster cet article de suite, comme ça, ça sera fait.

Et la suite sera pour le prochain épisode : Création et préservation de deux vergers conservatoires au lieu-dit Le Bief !

Rassurez-vous, le scénario du prochain épisode est déjà écrit … ou presque !

Mais là, il est tard, et vous avez déjà beaucoup lu, il faut retourner bosser maintenant !

Enfin, moi en tout cas… ;o)

Et, comme pour beaucoup de choses virtuelles et cybertechniques, après la lecture de ce long article, vous n’en savez toujours pas plus, même si vous avez passé un agréable moment !  ;o)

Un dernier regard…

Après plusieurs tassements, après plusieurs brouettes et remorques (de voiture) de gravats sur le chemin, nous avons décidé de déverser 15 tonnes de mélange « spécial chemin » d’un seul coup, un mélange de cailloux de différentes granulométries qui avec le temps se tasse et forme un revêtement très compact, idéal pour les chemin donc. On verra avec le temps.

Cela dit, comme le conseil venait de quelqun de confiance, j’y suis allé les yeux fermés, enfin, à demi :o)

Continuer la lecture de « Un dernier regard… »

Après tout, pourquoi pas ?

Cette question, je viens tout juste de me la poser après avoir rédigé une bafouille à tous mes anciens collègues de boulot que je viens de quitter en démissionnant de mon poste en cette belle journée anniversaire du vendredi 16 avril au soir. Après tout, pourquoi pas ?

Pourquoi ne pas rendre publique ma démission ? C’est un évènement important pour moi, alors pourquoi ne pas en parler un peu par ici ?

Rien de grave, rassurez vous, c’était prévu depuis longtemps. C’est une démission volontaire, fruit d’une réflexion et d’un projet de vie que nous sommes en train de mener aujourd’hui, car en effet, avant notre arrivée ici, nous avions aussi une autre vie. Une vie, qui bien que confortable, ne nous convenait plus car elle était voué non pas à l’échec, mais à constater des regrets à la fin. A se dire qu’on aurait du ou pu. Alors on a choisi de faire avant de constater quoi que ce soit :o)

Je me dirai sûrement que j’aurais du ou pu quand même, mais ce choix là, celui de vivre autrement, je l’aurais fait. Je l’aurais choisi.

Et oui, choisi, car sans aller jusqu’à dire qu’on a toujours le choix, ce n’est plus vrai pour nombre d’entre vous, il y a une frange importante  de notre société qui l’a ce choix, elle va je pense de la classe moyenne moins à moyenne plus. Les moins n’ont plus forcément de choix, ou en tout cas ont plus de difficultés pour pouvoir réfléchir en paix pour le prendre, et les plus n’en ont que faire, quand tout le reste est offert…

Bref, nombreux sont donc à pouvoir faire ce choix de faire autrement. Bien sur, il y a l’argent. Mais il y a aussi le moyen d’en nécessiter moins, on l’oublie souvent.

Mais c’est un peu le choix de la pilule rouge ou bleu, il faut choisir la bonne pour se rendre compte de ce qui se passe de l’autre côté et qu’il est possible de faire autrement. Il faut arriver à quitter la rive, à passer les premières vagues, et ensuite selon la voie navigable choisie, à mener son embarcation vers sa propre destination qui n’est jamais forcément finale. Car ce choix perdure encore et toujours. On a toujours le choix, quel qu’il soit. C’est du moins mon avis, et je le partage ^_^

Le choix de choisir la simplicité du bonheur, la chance d’en savourer chaque instant. Le choix du respect de la vie, de son rythme naturel qui n’est pas aussi rapide que je ne le croyais. Le choix de penser librement. Le choix de penser que nous devons faire autrement. Le choix de ne pas vouloir travailler jusqu’à 72 ans pour des nèfles. Le choix de faire un pied de nez au système qui a tenté de me formater, et ce dès mon plus jeune âge. Le choix de m’asseoir et de contester. Le choix de choisir mes aliments et nutriments. Le choix de respirer de l’air et de voir le ciel. C’est beau le ciel. Il nous rappelle que penser est une chose merveilleuse et source de liberté. Le choix de m’informer et de savoir. Le choix de refuser. Le choix de faire différemment. Ce choix là, nous l’avons souvent. Il nous tend sans cesse les bras, mais on nous a trop appris et habitué à le laisser pleurer, à l’ignorer.

Sur la mer métaphorique de son chemin de vie, quitter la rive nécessite souvent un moteur, sous forme de projet ou autre source de motivation, les premières vagues sont un peu secouantes, mais au delà de cette barrière systémique, se dévoilent alors des horizons merveilleux, ou toutes les vies différentes y sont possibles. Elles sont souvent liées à la parentalité, source primaire et importante de motivation ^_^ . Elles y sont souvent de ce fait plus respectueuses, plus en phase avec ce qui devrait être le cas pour tous. La vie, l’amour et toutes ces pensées fleuries.

Oui je sais, ça fait un peu peace and love et tout ça, mais c’est comme ça, c’est en moi, c’est mon côté seventeen… oui bon, thirty seven je sais, pas la peine de me le rappeler, la blessure est récente :o)

Voilà, encore une page qui se tourne donc. Une sacré page ! Puisse le livre en être encore bien fourni ! ^_^

Et oui, promis, je vais parler des travaux à l’occaz, car je blablate certes, je démissionne et tout ça, c’est youpi, c’est beau et fleuri, mais c’est pas tout ça, mais on bosse beaucoup par ici. Ça a le défaut de ne pas forcément se voir quand on visite ici, c’est tout le malheur des auto-déconstructeurs. Je viens de lancer l’air de rien un nouveau mouvement, après les auto-constructeurs :o)

Chose promise, voilà ma lettre de démission officielle, envoyée à mon directeur d’alors.

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Le syndrome de la page blanche

Fouf

Que dire après plus d’un mois d’absence sur le blog… que dire ?

Difficile de revenir sur bien plus d’un mois de vie. Surtout pour ceux qui connaissent ma légendaire mémoire ^_^

Alors commençons déjà à expliquer pourquoi ce long silence et pourquoi le briser maintenant, il sera toujours temps ensuite de poursuivre le récit….


Pourquoi ce long silence.

Hein, pourquoi ? Facile ! Impossible de pousser ces fichues journées à plus de 24h. Rien à faire, elles ne bougent pas d’une seconde. J’ai du humblement m’y plier et supprimer quelques gourmandises chronophages. Et oui, le blog en faisait partie :o)

Beaucoup de travaux par ici depuis tout ce temps. Je n’en parle pas forcément souvent sur le blog ces derniers articles, mais il ne s’en passe pas forcément rien ici pour autant. Et surtout, suite à ma blessure au pied du mois de novembre, qui m’a immobilisé jusque début janvier, la reprise là aussi a été assez difficile, en ce sens qu’il y avait beaucoup à faire :o)

Beaucoup d’intendance. Un site de 25 000 m2 c’est assez chronophage aussi. Des travaux en retard à commencer. Des projets à revoir. Des décisions à prendre et beaucoup de boulot sur Le Petit Monde de Couillaler. Toujours lui.

Aujourd’hui, Le Petit Monde de Couillaler est d’ailleurs heureux de vous annoncer la naissance d’un nouveau satellite. Je vous les présente par ordre d’apparition :

En effet, déjà présent sur

, sur ma boutique perso

et sur

, me voilà aussi présent  sur

Pas forcément beaucoup d’évaluations sur toutes les boutiques, mais il n’y a guère que sur eBay où elles sont si systématiques : j’atteins les 3000 évaluations – toujours 100% positives !!!. Le principal étant que ces quatre boutiques tournent bien, offrent des tarifs intéressant par rapport au marché au vu de la spécificité du catalogue et surtout une qualité de service humaine, patiente, compréhensive.

Plus de 150 références sur ma boutique principale http://www.couillaler.fr ça fait une sacré gestion de stock et de compta quand c’est réparti sur quatre inventaires différents ^_^

J’ai créé beaucoup de nouvelles références aussi ces derniers temps et je me disais toujours qu’une fois ces références rentrées et en vente, je prendrais un peu plus de temps pour le blog. Mais voilà, finalement, des nouvelles références à rentrer, je n’arrête pas d’en rentrer ,et quand je n’en rentre pas des nouvelles, c’est Sony qui met à jour les siennes, et du coup moi aussi. :o)

Pourquoi je brise ce long silence aujourd’hui (oui, j’ai piqué le titre dans un magazine ^_^)

N’arrêtant pas de rentrer de nouvelles références sur mes boutiques internet, finalement, je ne prenais plus le temps de prendre un peu de temps pour le blog. Il était temps que cela cesse.

Je n’allais pas non plus me priver de cette belle vitrine qu’est ce blog pour inaugurer l’ouverture récente de ce quatrième cyber point de vente ! ^_^


Bon, voilà, la page de pub se termine, vous pouvez reprendre vos activités comme si de rien n’était, je tacherai de revenir un peu plus rapidement la prochaine fois, et pour vous parler du Bief, et de ce qui s’y passe !  ^_^

Oh radon, je ne t’avais pas vu ! 2/2

Un titre qui en dit long finalement…

Mais bon, cette radioactivité là, je veux bien faire avec, elle est là, naturelle, volatile et en quantité normale pour que des solutions simples, voire des solutions tout court, puissent être apportées. Pas comme avec l’autre là, celle que l’on ne veut pas voir, ni entendre, mais dont on reparlera pourtant.

En tout cas, pour en revenir au radon, ce gaz rare et radioactif naturel déjà vu dans l’épisode sanglant de « Oh radon, je ne t’avais pas vu ! 1/2« , eh bien il revient enfin aujourd’hui après tout ce temps, pour achever sa sinistre tâche, celle qui tache et qui informe, qui va tout droit nous relier au Bief, à ses sous-sols voutés et à ces ouvertures oubliées.

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