Festicheval de Paray le Monial, rencontre avec des Croqueurs de Pommes :o)

Et voui, sous ce titre anodin et mystérieux se cache un projet en cours de cogitation au Bief : le Verger !
Avec un grand « V » vous l’aurez noté :o)
Projet à terminer avant le 5 septembre 2008.

Reprenons depuis le bédut, comme disait Roland Magdane (que fait-il là celui-là ?) :
bien entendu, au Bief, en plus du jardin biologique, il était entendu avec Roxane que nous aurions aussi un verger, bio bien fûr, c’est la moindre des choses pour des gens qui cherchent l’autosuffisance, ou du moins à s’en approcher.

Le terrain était déjà repéré, et nous y songions tranquillement, de temps en temps, entre 9 activités :o). Dès le départ nous envisagions d’y placer un maximum d’espèces locales et anciennes de fruitiers, car ceux-ci sont plus résistant de manière générale, permettent de prolonger l’existence de souches en voie de disparitions, offrent des fruits plus variés que ceux que l’on connaît habituellement et offrent un intérêt à la production plus grand qu’un pommier commun par exemple. Mais nous pensions avoir le temps d’y songer… De le réfléchir, de le concevoir.

Et arriva sous la forme d’un article malicieux, un événement qui allait un peu précipiter les choses. Dans un numéro du journal Bourgogne notre région se trouvait un petit article d’un tiers de page où en quelques lignes était décrit un appel à projet que proposait le Conseil Régional de Bourgogne : « Sauvegarder les verger conservatoires »… Ah ? mais tiens, qu’est ce donc ? une proposition de subvention ? et pour un projet que nous avons ? Ben tiens, ni une ni deux, je fonce sur le site du Conseil Régional, me documente un peu, télécharge le dossier de candidature et zou… ah ? en fait, le dossier est un peu plus technique que prévu, il faut donner le nom des arbres que l’on veut y mettre, l’espacement prévu entre chacun, et d’autres joyeuses facéties encore. C’est plutôt normal, et surtout une bonne chose en fait, mais pour ça, nous ne sommes pas encore prêt, et il ne reste que jusque début septembre pour savoir tout ça.

Je me documente donc sur internet, sans quoi rien ne serait possible :o), et Ô surprise! je découvre une association Les Croqueurs de Pommes qui, en plus d’être pile poil le type de contacts que nous recherchons pour cette partie de notre projet, a en plus une antenne locale en Saône et Loire !!! génial !

J’écris donc un joli courrier que j’envoie à la personne en question, 2j plus tard, on reçoit un coup de fil de la personne en question, et cette personne en question semble enchantée de notre projet, très heureuse de voir qu’il se trame quelque chose qui a pour but la conservation des espèces, nous donne déjà tout un tas d’informations diverses et variées, surtout une info très amusante, notre voisine qui se trouve à 200m à vol d’oiseau, non seulement est amie de la personne en question, est membre de l’association mais a en plus un verger avec quelques espèce anciennes !!!! Et en plus, entre parenthèses, possède une basse-cour avec des espèces de poules locales et anciennes aussi !!!! Mais ça, en ce qui nous concerne, ça sera pour plus tard, mais l’info est bien enregistrée :o) . Bref, encore un coup de bol. Un de plus. Que de signes !!!! (message privé : n’est-ce pas Sandra ? ^_^ ). Rendez vous est pris pour une première prise de contact avec des membres de l’association des Croqueurs de Pommes au Festicheval de Paray le Monial, où ils seront présent.

Nous sommes d’ailleurs aujourd’hui membres des Croqueurs de Pommes :o)

Nous voilà donc le 20 juillet, et nous sommes à Paray le Monial, au Festicheval. La rencontre avec les membres de l’association est très intéressante et nous en repartirons avec de nombreuses informations, plus de 600 fiches sur des fruitiers anciens et le projet d’aller faire un tour chez notre voisine qui sera à même de nous dire ce qui pousse par ici ou pas :o)

Et enfin, nous pourrons dessiner notre verger, afin de compléter ce dossier de subvention avant le mois de septembre, date butoir.

Comme je l’expliquais aux croqueurs rencontrés au Festicheval, le but pour nous n’est pas forcément la subvention, même si elle serait la bienvenue, mais ce qui compte pour nous, c’est d’avoir un verger qui produise pour subvenir à nos besoins, qui soit en bonne santé et pour lequel nous ne commetrons pas trop d’erreurs. Car si au potage on se trompe ; comme moi qui, pensant que les Jack Be Little étaient des haricots (because Jack et le haricot magique), en ai planté trois côte à côte alors que c’était des courges (je vous raconte pas la surpopulation :o) )… hum, ça va la derrière, on ne rit pas… Bref, au potager, c’est pas trop grave, au pire, on attend l’année suivante et on corrige le tir. Au verger, c’est pas possible, on ne peut pas faire pareil avec les arbres, donc, il vaut mieux bien prévoir son tir avant.

Et enfin, tout aussi important, le fait d’être promu par le Conseil Régional de Bourgogne nous permettrait d’afficher une reconnaissance officielle de notre verger, le logo du CR sur notre site sera un atout supplémentaire pour la suite. C’est donc un partenariat que nous visons, pas une simple subvention, un échange de services quoi…

Youpi youpi… encore du taff :o)

Bon, comme on était au festicheval, j’ai ramené quelques photos de chevaux mécaniques :o) esposés ce jour là… Pour le reste, j’ai pas vu grand chose vu que j’étais resté au stand des croqueurs de pommes…

Une réponse sur “Festicheval de Paray le Monial, rencontre avec des Croqueurs de Pommes :o)”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *