Façon magasine cinéma : Une décevante première.
Façon magasine cuisine : Une recette à éviter.
Façon magasine de mode : Un ravalement raté pour la fin de journée.
Façon canard : Quand le sable ne tient pas chaux.
…
Peu importe le titre, seul compte le tirage. ^_^ Et là, pour le coup, question tirage de l’enduit, c’est plutôt raté. Car après une dure journée de labeur, un dur constat d’échec. La recette employée ne tient pas au mur, malgré le gobetis.
Mais alors pas du tout.
Pas grave, ce n’est pas totalement perdu pour tous, puisque ce sont les trous du chemin d’accès au Bief qui profiteront de ce beau mortier de sable/chaux/terre/paille.
Peu importe. C’est loin derrière maintenant ^_^
Mais tout de même. Passer une demi-journée à enduire une partie d’un mur, pour voir ensuite le tout ne pas accrocher au mur en fin de journée. Pas glop comme dirait certains.
Je n’ai plus trop en tête le mélange appliqué alors, peu importe puisque de toute façon la recette était mauvaise, mais tout ce que je sais, c’est qu’il contenait du sable. Et ça, c’était l’erreur, avec notre terre utilisée pour cet enduit terre/paille en tout cas. Si la texture n’était pas idéale (on ne l’a surtout su qu’après avoir trouvé un meilleur mélange), elle ne s’en étalait pas moins facilement. C’est ce qui nous a trompés sur le début peut-être. Cette apparente facilité. Maintenant que j’ai manipulé, trituré, senti, humé, touché, caressé, serré, pétri, jeté et soupesé le mortier suivant, le bon cette fois, je sais ce qu’il faut obtenir comme consistance. Si j’avais participé déjà à des chantiers-écoles, les enduits n’étaient que pour l’intérieur, et avec une terre différente qui plus est. Si vous avez un enduit en vue, et que vous avez un chantier qui s’organise près de chez vous, foncez ! si cela vous coûte quelques dizaines d’euros si le chantier est payant (il faut bien payer le maître d’oeuvre ou l’organisme qui prend en charge vos apprentissages), c’est un investissement qui en vaut bien plus la peine que ceux que vous promettent désespérément certains commerciaux.
Rien ne remplace l’expérience. Cela facilite bien des choses par la suite, même avec des conditions différentes. Si moi je n’avais pas trop cette expérience, heureusement Gilles et Gwenaële eux l’avaient plus, et grâce à eux, et avec l’aide d’un nouvel allié et compagnon de taille que vous découvrirez dans le prochain billet, que nous avons percé le terrible secret de notre formule magique !
« Point de sable tu ne mettras, et alors le mortier sur le gobetis tiendra ! », merci père Fourras. Heureusement le sable acheté est loin d’être perdu pour les enduits intérieurs, pas de regrets donc, au contraire.
Il fallait le deviner en tout cas, car la composition indiquée par le test de la terre fait en bocal ne nous avait rien inspiré de tel. La recette finale, que vous découvrirez dans le prochain épisode est loin de nous déplaire, au contraire encore une fois. ^_^
Bon, pas la peine alors de s’attarder plus ici. Tant d’heures perdues, j’aime autant ne plus trop y penser… Si ce n’est que c’était une belle journée, avec du soleil. Vivement le prochain épisode.
Réchauffons-nous un peu devant ces photos…