Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

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Opération arbres! Une goutte dans un océan de milliards…

Oui, cette opération a nécessité l'intervention des blindés!
Oui, cette opération a nécessité l’intervention des blindés!

Suite, mais pas fin, de l’article relatant l’avancée de notre projet de Verger Conservatoire & Fourrager, au mois de septembre 2013.

Notez comme les majuscules ajoutent de la superbe à tout cela! 🙂

Nous voici au mois de décembre 2013. Oui, 2013, comme d’habitude, nous sommes en réalité bien plus loin que ce que je vous présente aujourd’hui. Ce recul me permet aussi de voir comment les choses ont évolué depuis, c’est assez intéressant. Et autant voir du positif dans cet important retard d’écriture. 🙂 Même s’il n’est pas vraiment question de retard, n’ayant pas vraiment de délais! Ha! ^_^

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Isolation façade nord… 9/x

mmmm…. devinez de quelle période nous approchons ?

Citrouilles d'Halloween

Oui, bon, facile…. Octobre ?

Oui, mais cet octobre-ci date encore d’avant. D’un certain mois d’octobre 2013!

Il régnerait ici une certaine instabilité temporelle que je ne m’en étonnerais pas trop..

Cela dit, vu que nous sommes en réalité bientôt en octobre 2014, j’ai donc une année d’articles d’avance, en fait!

Continuant, bien sûr, à photographier les nombreuses évolutions par ici, j’ai ainsi en ma possession de quoi satisfaire la soif insatiable de cette sempiternelle page blanche et vide qui pourtant nourrit tant de nos esprits. C’est pas mal. Ah ça oui! Beaucoup de rédacteurs, de producteurs ou de scénaristes aimeraient bien pouvoir en dire autant, un an d’avance !

Dire qu’il me suffit d’avoir un an de retard! 😉

Nyak Nyak
Nyak Nyak

En plus de cela, cela me permet aussi de voir que, depuis ce temps-là, quand je reprends ces photos datant d’un an, certaines choses ont bien bougé. Et d’autres pas trop, comme ces articles que je n’arrive jamais, ou presque, à faire court. ^_^

En tout cas, on peut trouver des choses positives partout, c’était ça le message!

En ce mois d’octobre 2013, donc, en plus de courgicides, c’est l’heure de faire un joli test de colorimétrie, comme ceux que l’on voit dans les magasines ou les livres sur le bricolage.

Le tout est d'arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2... :o/
Le tout est d’arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2… :o/

Même si de vieux petits démons resurgirent à la fin du chantier, avec de vieilles rengaines, autrefois redondantes et trimestrielles, « Manque de rigueur! », « Peut mieux faire! » ! Éternels et inatteignables objectifs, car sans cesse repoussés vers un lointain et flou paysage doré promis par nos percepteurs d’alors. Parce qu’on peut toujours mieux faire.

Nyouk Nyouk
Nyouk Nyouk

De fait, sûrement parce que je suis aussi comme cela, et qu’il faut aussi plutôt y trouver du positif, et surtout parce que je préfère juger moi-même de ce genre de choses (attendant plutôt de mes instructeurs des encouragements, qui ne venaient bien souvent, ou plutôt que trop rarement, hélas, seulement tartinés parfois sur le papier avec les mêmes laconiques inconsistances verbales qui revenaient année après année), et parce que j’ai demandé ce qu’il pouvait en être à un maçon confirmé, le temps devrait patiner un résultat final que nous jugeons très beau, mais aussi avec des variations de couleur.

Oui, c’est une bien longue phrase pour dire qu’il faudrait que je m’organise différemment, ou plus rigoureusement, pour les pesées des colorants utilisés (ocre et terre de Sienne).

Les trous causés par les accroches (nécessaires vu la hauteur de l’échafaudage et le fait que je n’aie pas le matériel pour étamper de manière sécurisée un édifice si haut et si lourd) sont au final, une fois toutes les couches superposées appliquées, assez larges.

Le souci posé par les accroches de l'échafaudage sera l'épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le souci posé par les accroches de l’échafaudage sera l’épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le mortier et l'enduis par dessus ont séché depuis... vous verrez les photos prochainement...
Le mortier et l’enduit par dessus ont séché depuis… vous verrez les photos prochainement…

Vous l’avez compris, pour ceux qui ont lu jusqu’ici, qu’il s’agit ici de traiter de l’application de la dernière couche d’enduit, sur notre isolation extérieure en terre/paille/chaux.

Reprenons par le début...
Reprenons par le début…

Cette dernière couche est une couche simplement composée de sable fin (0-2mm) et de chaux et d….

Oh, et puis, en fait, cette recette a déjà été écrite, et par celui qui me l’a donnée qui plus est, autant lui rendre ce que je peux lui donner maintenant :

Vous voyez d’ailleurs la bande jaune sur la gauche de la photo ci-dessus ? Il s’agit de notre grande façade est, isolée par l’extérieur sur toute sa longueur avec le procédé ISOSAINTASTIER®. Oui, j’y viendrai dans un prochain article, mais sachez en tout cas que ce très efficace procédé d’isolation extérieure, à base de blocs de chaux naturelle, a été joliment et efficacement posé par la société SARL BÂTISSE, que je ne peux que recommander encore, vraiment, et sincèrement!

Notez que ce mélange est celui adapté aux matériaux utilisés ici, il faudra peut-être l’adapter chez vous.

« Pour tes enduits de finition:

  • Un volume de chaux aérienne
  • Trois volumes de sable 0/2
  • 2% du poids de chaux d’ocre jaune
  • 1% du poids de la chaux de terre de Sienne

Mélange des ocres et de la chaux à sec.
Puis incorporer l’eau (quantité variable en fonction de l’humidité du sable).
Puis incorporer le sable.

Bien mouiller le mur avant et pendant.

Choisir plutôt un jour froid et humide, tu auras plus de temps pour le travailler et tu sueras moins! [ndantoine: ce qui, en ce mois d’octobre, dans notre bien-aimé Brionnais, heureusement ici, ne manque pas trop]

Pour les fixations d’échafaudage on les rebouche généralement à frais en démontant après avoir enduit tout le mur.

On évite surtout d’en avoir trop!

Épaisseur de l’enduit environ 6/8 mm. »

Voilà.

Il n’y avait plus qu’à !

Et c'est reparti pour de longues et agréables caresses... bon, un peu longues quand même... :)
Et c’est reparti pour de longues et agréables caresses… bon, un peu longues quand même… 🙂

J’abrège le reste en images… Il serait trop long de tout raconter ici, je vais tenter de résumer tout cela dans les commentaires photo.

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Avancement du projet

Création du verger conservatoire
Une partie du projet commence à se dessiner ici…

Oui, mais lequel ? Parce que des projets, par ici, il n’en manque pas trop ! ^_^

Ce qu’il manque ici, en fait, à la campagne comme à la ville, c’est le temps ! Les journées ici, dans ce monde rural et silencieux (au Bief en tout cas 😉 ), sont indiscutablement rythmées autrement, mais les journées n’en font pas moins 24h, ni plus, ni moins. Encore heureux ! 😉

Voilà pourquoi, toujours remontant le temps à la vitesse décroissante de l’escargot, nous voilà aujourd’hui en septembre 2013.

La preuve ?

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Tension… Extensions !

Par delà la prairie et l'infini !
Par delà la prairie et l’infini !

Oui, oui, oui… depuis mon dernier article, je n’ai plus peur d’aucun calembour ! ^_^

Cela dit, le titre, ici, de cet article, reflète une certaine vérité : la tension de ce grillage, sur cette nouvelle clôture qui se forme, permet la création de futurs pâturages pour nos animaux, et permet aussi d’étendre, non pas le champ de leur liberté, mais celui de notre connaissance !

Car tout cela est vraiment très nouveau pour nous tous. Je ne suis pas vraiment un spécialiste des clôtures à moutons. En fait, quand j’y réfléchis, peu car j’écris en même temps 😉 , cela fait maintenant plusieurs années que j’improvise plus ou moins sur beaucoup de sujets ici. Dans mon autre vie, celle avant de venir par ici séparer deux nulle part par une mince clôture de fer et de bois, ma spécialité, c’était plutôt le dépannage informatique et l’assistance utilisateur.
Alors, le travail de clôture dans les champs… 🙂

Bon, finalement, tout comme pour toute nouvelle acquisition, quand on a besoin ou envie de quelque chose, on apprend vite !
Les enfants nous l’apprennent pourtant sans cesse devant nos yeux éblouis et aveuglés par un système pas toujours si brillant.

Question clôtures, à part quelques notions de base sur leur principe et utilité, il a fallu que je m’informe. Les seuls exemples autour de moi, cela dit, sont ceux de voisins, ou connaissances, éleveurs, et donc équipés pour bâtir de belles et robustes barrières grillagées. Ici, rien de tel, alors on improvise.

Un système simple et efficace pour tendre un grillage.
Un système simple et efficace pour tendre un grillage.

Nous voilà maintenant en mai… 2013 ! Oui, encore des photos du passé. Toujours une sorte de léger différé, quoi. Il faudra vous y faire, j’avais beaucoup de retard sur ce blog, et pourquoi manquer les étapes de ces chantiers ? Après tout, tout cela est très intemporel. J’ai dû déjà le dire.

Mais ce léger différé d’un an n’a pas pour but effectuer une lente censure (oui, c’est en général le but des légers différés, non ? 😉 ), pas grand-chose à cacher ici. :o)

Tellement peu d’ailleurs qu’il y a, pour l’instant peu à dire, juste encore des travaux à montrer…

La clôture des pâturages : le planter du piquet !

Fraises des bois

Pendant que notre coin à fraises des bois se peuple de futures petites âmes, le chantier des piquets de clôtures se poursuit.

Comme je le disais dans l’article précédent, ce déplacement de clôture a permis de récupérer une belle bande de terrain !

Vue de la future forêt
Au moins, tout ce travail n’aura pas été vain ! La ligne, au milieu, dans l’herbe représentant l’emplacement de l’ancienne clôture.

Une future bande forestière où différents projets et essais auront lieu, sans compter les autres, auxquels nous n’avons pas encore pensé. ;o)

L’idée, surtout, est de créer une bande de forêt au nord de notre terrain pour le protéger des vents froids. L’idée aussi est de créer un couloir forestier propice à la vie végétale et animale, au déplacement des animaux, à la vie tout simplement, quoi !
Parce que si je dois décrire tout ce qui se passe dans les bois, la liste promet d’être longue… ^_^

Citons tout de même, notamment, la culture de champignons, l’intégration de quelques fruitiers particuliers dans la future forêt/friche, la plantation de la haie mellifère, l’intégration de quelques vivaces comestibles, et d’autres choses sûrement…

Pour l’instant, de toute façon, question forêt, c’est plutôt limite, il faudra bien une douzaine d’années avant d’avoir des arbres de quelques mètres de haut. Alors, pour une vraie forêt, un vrai bois, il faudra attendre une prochaine tranche de vie ! :o)

Vont d’abord certainement revenir, malgré les plantations que je compte faire, orties, chardons, ronces et épineux, buissons, touffes étranges et branches colorées.

Ici va venir s’installer une vie végétale variée et riche, et pas forcément toujours agréable, la phase avant la forêt n’étant pas la plus propice aux ballades romantiques ou aux piques-niques enchanteurs. Quoique, j’ai de bons souvenirs dans quelques friches… (^.^)

Enfin, bref, en fait, je n’en sais trop rien ! Je le découvrirai avec vous, car tout va beaucoup dépendre des sols. Le chardon, par exemple, s’installe plutôt où il joue un rôle (ou disons que la graine trouve alors les conditions adéquates pour germer ;o) ), comme d’aller chercher des choses très profondément, même en sol dur ou rocheux, pour les ramener en surface. S’il pousse là, c’est donc que le sol en a besoin, les insectes aussi, car le chardon leur est très profitable. Mais ça pique. Alors, espérons que le sol n’en aura pas trop besoin par ici. ^_^

Une vue presque intégrale du Bief, la future bande forestière, les deux pâturages agroforestiers, l'étang, les stabulations, la maison qui se cache derrière. Ne manque que le 1er verger conservatoire, derrière la ligne d'arbres, à gauche des stabulations.
Une vue presque intégrale du Bief, la future bande forestière, les deux pâturages agroforestiers, l’étang, les stabulations, la maison qui se cache derrière. Ne manque que le 1er verger conservatoire, derrière la ligne d’arbres, à gauche des stabulations.

Pour l’instant, déjà, il s’agit de terminer le chantier piquets. Ou du moins, de le poursuivre, car, à vrai dire, il ne se terminerait qu’en avril/mai/juin? 2014… ^_^

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Création et préservation de deux vergers conservatoires au Bief

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Un pommier bientôt clôturé…

Extrait d’un dossier que j’ai envoyé récemment qui explique le pourquoi du comment, le comment tout court et d’autres détails divers du même ordre…

En plus clair :

« […]

  • Créer un nouveau verger conservatoire.
  • Préserver le nouveau et l’ancien verger (créé en Automne 2008) par la création d’une haie mellifère les protégeant tous deux des vents du nord.
  • D’installer plusieurs pieds de vigne anciens le long d’un mur d’une stabulation du XVIIe, exposé plein sud.

[…] »

Ça devrait donc ressembler à ceci.

Design permaculturel du Bief, en théorie en tout cas, la pratique est en cours... ^_^

Notez les changements par rapport au croquis précédent.

Entre temps, j’ai eu quelques lectures… dont bien entendu cet ouvrage qui m’a beaucoup servi pour concevoir le design permaculturel (théorique), de notre site : Introduction à la permaculture de Bill Mollison, en vente sur des sites que vous connaissez bien, mais aussi sur http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=1708 !

« […]

En effet, nous avons décidé, pour l’entretien de nos terrains et pâturages, d’implanter sur nos terres un projet agroforestier, associant des arbres fruitiers, des arbres fourragers (mûriers, féviers), des moutons, des poules, canards et la faune des forêts et pâturages. Des ruchers sont aussi prévus, mais nous ne les avons pas intégrés dans le présent projet, préférant déjà correctement installer tout le reste.

Ainsi, le verger conservatoire, […], se voit aujourd’hui agrandi, et protégé par une bande forestière au nord. Deux grands pâturages pour des moutons Mérinos (qui seront accueilli en 2013) ont été clôturés. Dans chacune de ces pâtures ont été implantés des arbres dont les feuilles, sur les branches issues de la taille, serviront de fourrage, frais ou séché, pour les moutons.

Les mûriers sont pour cela de très bons arbres fourragers. Ils se taillent très bien en têtard. Les fagots créés peuvent être donnés de suite, ou plus tard en hiver, aux moutons qui vont manger les feuilles directement dans le fagot déposé dans leur mangeoire. Une fois le fagot « nettoyé » de tous les côtés, on peut le stocker pour s’en servir pour le chauffage ou autre usage plus tard. Les feuilles de mûriers sont très riches et appropriées pour le fourrage. Les variétés choisies sont toutes des variétés ayant des feuilles lisses, et non pas « velues » comme certains mûriers noirs produisent, et qui sont moins appréciés des animaux.

Ce fourrage est complété par les cosses et fèves, très riches en sucres, des féviers à trois épines. Chaque arbre adulte peut en produire plusieurs dizaines de kilos par saison.

Les mûres et les fèves nourriront aussi directement les poules et les moutons en tombant au sol. Tout comme les fruits des arbres fruitiers du deuxième verger conservatoire du présent dossier.

Situés en plein pâturage, et protégés des moutons en étant chacun clôturés, les arbres fruitiers profiteront ainsi :

  • Des apports multiples des poules (déparasitage, apport du fumier…)
  • D’une protection des vents du nord/nord-ouest par une bande forestière d’une quinzaine de mètres de large environ.
  • D’une bonne exposition sur une pente exposée sud-ouest, surchauffé par la bande forestière coupe-vent au nord.
  • De l’entretien et de l’enrichissement de la terre par les moutons.

Créée sur toute la largeur nord de notre propriété, la bande forestière protégera ainsi des vents froids les vergers, les bâtiments (dont notre habitation), une partie de l’étang et tous les êtres vivants au sud de cette protection.

La largeur sud de cette bande forestière a été clôturée en suivant des courbes, créant ainsi plus de longueur linéaire de lisière. Une longue haie mellifère constituera cette lisière sud !

De par sa situation privilégiée, coincée entre les bois et les pâturages, la lisière est un univers un peu à part, très riche, propice à de nombreux échanges entre les faunes et les végétaux des deux milieux différents qu’elle joint, plutôt qu’elle ne sépare.

Composée d’essences mellifères, la lisière permettra des échanges encore plus riches, plus utiles. Sans compter l’indéniable esthétique de cette longue lisière, visible depuis le chemin d’accès au lieu-dit du Bief.

[…]

Cette haie mellifère, d’une longueur d’environ 160m (un peu moins de 110m sans les courbes), ainsi que les nombreux arbres fruitiers présents sur le site joueront un rôle très important pour l’intégration future des ruches.

Il reste encore de la place pour implanter de nombreux autres arbres, ou petits fruits, dans le futur. Les projets peuvent être encore nombreux, le potentiel reste présent, mais le temps est manquant et très volatile !

Vous remerciant de l’intérêt porté à ce dossier, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.

 »

 

Voilà, les remerciements valent aussi pour vous du coup ! ;o)

Voilà donc le projet tel qu’il a été présenté, et tel qu’il devrait donc être !

D’ailleurs, une certaine partie de ce qui est décrit ci-dessus est déjà en place !

Un article à venir devrait faire le point sur ce point… c’est dire ! 😉

A droite, la future bande forestière, devant, les deux futurs pâturages, à gauche, le premier verger, que l'on ne voit pas sur la photo... :)
A droite, la future bande forestière, devant, les deux futurs pâturages, à gauche, le premier verger, que l’on ne voit pas sur la photo… 🙂

Et voici la liste des arbres numérotés sur le schéma (ça va en faire des mots clé sur cet article… ;o) :

Arbres déjà plantés

  1. Sapin Commun – Abies alba
  2. Cerisier Précoce de la marche
  3. Châtaignier Lisfranc
  4. Framboisiers : Sucrée de Metz
  5. Mirabellier : Mirabelles de Metz
  6. Myrtillier Rancocas
  7. Erable Rouge / Acer Rubrum
  8. Framboisiers : September
  9. Groseilliers épineux Poorman
  10. Cassissier : Noir de Bourgogne
  11. Cassissier : Andega
  12. Prunier : Madame Bonnard
  13. Prunier : Mirabelle de Flotow
  14. Pommier : Calville rouge d’hiver
  15. Pommier : Reinette Clochard
  16. Pêchers de Madame Allouin (une voisine)
  17. Poirier Sucré Vert
  18. Cassissiers Tsema
  19. Framboisiers remontant Montrésor
  20. Mûres sans épines Thornfree
  21. Groseilliers divers : Versaillaise blanche / Versaillaise rouge / Gloire des sablons
  22. Tanaisie
  23. Noyer à Cerneaux Rouges
  24. Mûres sans épines Dirksen
  25. Groseilliers Montrouge
  26. Saules divers
  27. Laurier sauce (Lorus Nobilis)
  28. Noyer local (St Bonnet de Craye)
  29. Févier à trois épines / Gleditsia triacanthos inermis
  30. Pin pris dans la cour du Bief
  31. Frêne
  32. Chêne
  33. Erable Champêtre
  34. Tilleul
  35. Pommier : Juliet©
  36. Erable à sucre / Acer Saccharum
  37. Robinier Faux-Acacia
  38. Aulne Glutineux / Alnus Glutinosa
  39. Mûrier Alba L Pakistan
  40. Mûrier Alba L Aureifolia
  41. Mûrier Alba L Badena Tut
  42. Mûrier Nigra Wellington Mulberry
  43. Mûrier Nigra Black English
  44. Mûrier Alba Moretti
  45. Mûrier Alba Herati
  46. Châtaignier Bouche-Rouge Castanea Sativa
  47. Amandier Lauranne
  48. Arbousier
  49. Figuier

Arbres du présent projet

  1. Pommier Fraise
  2. Pommier Reinette Grise
  3. Pommier Nationale
  4. Pommier Alfred Jolibois
  5. Cerisier Griotte Commune
  6. Cerisier HedelFinger Riesen
  7. Cerisier Royale
  8. Cerisier Early Rivers
  9. Cerisier Bigarreau Noir d’Ecully
  10. Cerisier Guigne Noire Luisante
  11. Cerisier Bigarreau Marmotte
  12. Noyer Franquette
  13. Noyer Meylanaise
  14. Abricotier de Nancy
  15. Prunier d’Agen
  16. Sorbier des Oiseleurs
  17. Noisetier Franc
  18. Pommier Golden Delicious
  19. Pommier Granny Smith
  20. Pommier Reinette Baumann
  21. Pommier Transparente de Croncels
  22. Pommier Reinette de Mâcon
  23. Pommier London Pippin
  24. Pommier Belle-Fleur
  25. Pommier Reine des reinettes
  26. Amandier Sultane
  27. Amandier Princesse

Stage d’arboriculture familiale

Ou la pratique de la taille en vert en verger…

Une fleur d'un des deux pommiers Juliet®
Une fleur d’un des deux pommiers Juliet®

Je profite que vous soyez tous suspendus à la suite du précédent et passionnant récit pour vous placer cette journée de formation, où je serai, en tant que stagiaire bien entendu.

Formation donnée, entre autres, par mon fournisseur en plants de mûriers. Très bel arbre fruitier, et aussi fourrager, par ses feuilles, et ses fruits délicieux. Peu de pépiniéristes spécialisés sur ces arbres, surtout en bio (!), et avec beaucoup de variétés anciennes.

Si ce n’est Frédéric Cochet, pépiniériste à Aubenas (07) :  http://www.cochetfrederic.com/

Voilà, vu la qualité du travail et le choix de production, cela valait le coup de noter cela.

Et sinon, la taille en vert, c’est quoi ?

Ben, j’en sais trop rien en fait, je pourrai vous dire cela à partir du 23 juin ! 😉

Voilà en tout cas déjà le programme de cette journée :

Stage d’arboriculture familiale
Les bases et les pratiques de l’arboriculture Bio-Dynamique :
Pratique de la taille en vert en verger

Animé par Pierre Masson (conseiller en agriculture bio-dynamique) et Fréderic Cochet.

Le 22 juin 2013 à Château (71250)
(près de la ville de Cluny)

La taille en vert est une des pratiques de taille les plus intéressante et souvent la moins connue sur les fruitiers par le grand public, nous aborderons dans la journée les spécificités de cette technique et sa pratique sur les arbres à noyaux et à pépins.

Contact
ARP-BD
Les Crêts
71250 CHATEAU
arp-bd@orange.fr

Téléchargez le fichier de présentation du stage et le bulletin d’inscription ici

Voilà, encore un petit coup de projo sur le site http://www.biodynamie-services.fr/ d’où émane ce formulaire et je vous dis « A bientôt ! » ^_^

Un petit semis de permaculture au Bief…

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Un croquis, comme il y en a eu beaucoup d’autres… Celui-ci commençait à se rapprocher de la réalité, de ce qui sera.

Et parce qu’avant tout, ou presque, il y a des idées, des temps d’observation, des tas d’observations, des croquis, des rencontres, des discussions, des lectures et tant d’autres choses encore !

Et puis, il y a aussi de longues longues longues réflexions… ^_^

Ah ben oui... c'est un grand jardin, il fallait donc une grande photo...
Ah ben oui… c’est un grand jardin, il fallait donc une grande photo…

Que de temps !

Ô oui ! Ô combien d’heures ! Ô combien de neurones ai-je brûlé sur l’autel de ces flottantes et vaporeuses pensées !

Combien de fois ai-je contemplé ces magnifiques terrains qui nous environnent ? Pensif, appuyé sur la réalité du terrain, je cherche à comprendre d’où viennent les choses.

Pourquoi par là ? Et pourquoi pas par ici ?

Pourquoi ici l’herbe est plus verte ? Pourquoi ici pousse cette herbe ? Pourquoi ici ne pousse-t-elle pas ? Et si les choses étaient ainsi ? Ou plutôt comme ça ? Et dans 10 ans ? Et dans trente ans ? Et dans 60 ?

A la recherche de réponses aussi futiles que naturelles, je tente de comprendre le terrain, de voir ce qu’il peut m’apporter ici, ce qu’il m’offre là-bas, ce que je peux lui donner ici-bas. Bref, je fais un truc qui doit finalement me plaire, je remue les choses sans cesser de les tourner et retourner, et dans ce joyeux fatras de questions/réponse, je finis par trouver un cheminement simple, mais qui m’aura pris mille détours. Oui, j’ai un sens de l’orientation un peu particulier.

Bien sûr, je ne m’attendais pas à trouver de telles réponses en une fois. Il m’a fallu pour cela mûrir et voir grandir et mourir plusieurs générations de vents pour apercevoir et comprendre la surface émergée de l’iceberg, pour en saisir les nuances en profondeur.

En plus d’apporter de beaux et intenses moments de pause dans les longs travaux d’extérieur qu’il y a toujours à faire, ces moments de méditations contemplatives sont aussi le temps qu’il faut pour mieux concevoir ce qui sera. Oui, c’est une bien belle phrase pour avoir glandouillé les pieds dans la terre en regardant voleter les insectes en mâchouillant une feuille d’oseille. Mais l’idée est là. ;o)

En plus, cela m’a aussi laissé le temps d’en discuter avec toute la famille, de voir ce que nous attendions de tout cela, ou du moins d’une partie de tout cela, d’en voir les contraintes, les limites, les potentiels, les absurdités, les réalités, les financements (eh oui… toujours lui…) et tout un tas d’autres choses encore.

Car oui ! Madame, monsieur ! Cette brève, mais toujours un peu confuse introduction est ainsi le démarrage de ce qui se trame ici depuis l’hiver dernier, des 5 années qui l’auront précédé, et des temps à venir !

Rien à voir avec les travaux de façade ou d’intérieurs, comme ces trous ci-dessous, dont je parlerai sûrement, ou peut-être, une autre fois. ;o)

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Mmmmm…. que de souvenirs….. :o)

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Non, là, il s’agit d’autre chose, de quelque chose de plus gros encore !

Pas seulement par sa taille, mais parce que, quelque part, il nous concerne un peu tous, et ceux qui suivront surtout, et puis nous aussi quand même… ;o)

L’idée (oui, oui, ça va, j’y viens quand je veux d’abord !) est de réoccuper environs 1 hectare de terrain, auparavant occupé par des charolaises du crû (mais que certains préfèrent souvent cuites), par un habile et naturel assemblage de diverses choses que je vais vous résumer en quelques mots extraits d’un texte que j’avais rédigé par ailleurs… Autant éviter les retapes ! ^_^

Pour vous cela ne change rien, mais pour moi, cela me laisse plus de temps pour emplir de lignes inutiles ce déjà trop long texte. ;o)

Pour compenser, une photo du Bief, quelque-part dans le Charolais-Brionnais… où se déroule donc la mise en place du projet ci-après…

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Oui ! Là ! juste au bout de cette flèche rouge ! Ici se trame la mise en place d’un projet d’occupation des sols relativement commun, enfin, il n’y a pourtant pas si longtemps que cela puisque beaucoup d’anciens s’en souviennent encore par ici, et par chez vous aussi sûrement. Ou pas trop loin, selon là où vous vous trouvez présentement.

.

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De la tour, on voit partir un mur, une rangée d’arbres le longe. Ce mur indique la direction du nord. Pour situer, quoi… :o)

Ah mais ! en fait, il est déjà tard là… Alors, comme ça fait longtemps que vous attendez d’avoir des nouvelles, je vais poster cet article de suite, comme ça, ça sera fait.

Et la suite sera pour le prochain épisode : Création et préservation de deux vergers conservatoires au lieu-dit Le Bief !

Rassurez-vous, le scénario du prochain épisode est déjà écrit … ou presque !

Mais là, il est tard, et vous avez déjà beaucoup lu, il faut retourner bosser maintenant !

Enfin, moi en tout cas… ;o)

Et, comme pour beaucoup de choses virtuelles et cybertechniques, après la lecture de ce long article, vous n’en savez toujours pas plus, même si vous avez passé un agréable moment !  ;o)

Identification d’un alien d’outre-terre

Salut à toi, enthomologiste confirmé, sage et avisé.

Quand je dégage la paille des butte de notre potager pour y semer ou planter des choses, au frais, sous 1 petit ou plus centimètre de terre, je trouve parfois cette facétieuse et riante petite larve (dans les 2 cms).

Ne sachant pas trop si, lors d’une des phases de son cycle, elle se transformera en mécatronic tueuse de choux, je les laisse pour l’instant là ou elles sont, mais j’aimerais savoir si je dois plutôt les déplacer vers un autre lieu de vie ?

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