Les Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief sont enfin créés!

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Oui, oui, en juillet 2014, même s’il reste des choses à faire, je peux déjà annoncer la création effective de ces Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief!

Enfin, disons que tous les arbres sont plantés. 🙂

Car nous n’en sommes pas encore à la fin, non, non, en juillet 2014, il manquait encore :

  • du grillage sur toutes les clôtures autour de tous les arbres
  • l’abri à moutons
  • les moutons
  • les abeilles et leurs ruches
  • quelques clôtures
  • le poulailler et des poules
  • la haie mellifère
  • et d’autres petites choses encore…

Bien sûr, c’était en juillet 2014, aujourd’hui, la liste est bien plus courte! ^_^

Mais chaque chose en son temps.

C’est important de prendre le temps. On n’évite pas forcément les erreurs, on les limite, mais en tout cas, on profite de le prendre, car c’est déjà une belle chose de prise!

Au début, avant les premiers coups de pioches et de masses, le projet ressemblait, sur le papier, à cela :

Ce n’est qu’un des nombreux schémas imaginés, car organiser un grand territoire vide avec des postes dont on ne connaît pas grand-chose n’est pas aisé, c’est plus simple d’enchaîner les schémas sur du papier. Je n’ai jamais eu de moutons, ni planté beaucoup d’arbres, ni eu beaucoup de poules, ni eu un tel terrain à occuper, ni eu d’ailleurs à imaginer un jour l’éventualité d’un tel projet.

Esquisse du projet

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Et puis, sur le papier, c’est une chose, mais une fois les pieds dans les bottes et face à un grand champ tout vide, c’en est une autre.

Et pourquoi tel arbre ici ?  Et comment cela sera-t-il exploitable ? Pourrais-je mettre une échelle ici ? Passer en brouette là ? Et le soleil alors ? Pourquoi n’y auraient-ils pas tous droit ? Et cet arbre, combien va-t-il faire de haut ? Jusqu’où ira son ombre dans 15 ans ? Et les fleurs, sont-elles blanches ou roses ? Où ces points de rose seront-ils jolis sur cette pastelle géante à venir ? Et les animaux, comment leur donner accès à l’eau en toute saison ? Par où vont-ils circuler ? Où mettre l’abri ? Les vents, le soleil, l’ombre et l’humidité seront des facteurs importants pour chaque abri à animaux, pour chaque arbre, chacun ayant sa propre vie et ses propres besoins. Le vent viendra de là, un arbre supportant quelques rigueurs s’y plaira donc mieux, mais qui pollinise-t-il le mieux ? Donc il faudra que celui-ci ne soit pas trop loin… Oui, les arbres ont aussi leurs préférences sentimentales et de pollens. Tant de facteurs et de variables, et un si grand espace vide… si vide alors… 🙂

Des centaines et des centaines de questions, dont les réponses s’entremêlent et nous emmêlent, nous freinent dans nos décisions, dans les choix… Alors j’ai lu, beaucoup lu. Et toutes ces connaissances ont moulé ce qui s’adaptait, non pas le mieux, je n’aurais pas cette prétention, avec nos envies, la topographie locale, nos goûts, le hasard et sûrement d’autres choses encore.

Après quelques plantations en hiver 2013, le projet à venir pour 2014 devait en fait ressembler à cela :

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Typiquement un plan fait au chaud dans un bureau. ^_^

Oui, je trouvais par exemple que de rapprocher tous les arbres des entrées des pâturages serait plus pratique pour l’entretien et les récoltes, sans devoir descendre jusqu’au fond du champs, oui, car il y a des pentes aussi…

Alors, une fois les pieds dans les bottes, et une fois face à tous les trous à faire pour ces plantations en hivers 2013, j’ai finalement opté pour une nouvelle disposition. j’ai éclaté tous ces fruitiers qui étaient trop proches les uns des autres. Cela m’est apparu évident sur le terrain. C’est un modèle plutôt extensif, certes, il y aura plus de chemin à parcourir, mais chaque arbre profitera aussi mieux du soleil, et le rendu global devrait aussi être beaucoup plus esthétique dans 5, 10, 20 ou 50 ans (et plus encore pour de nombreux arbres).

Voici donc le projet en 2014, tous les arbres ici représentés sont donc, en juillet 2014, aussi réellement plantés.

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Et pourtant, en 2015 et 2016, ce schéma va encore évoluer, mais oui! C’est fou ça? Comment est-ce possible?

Dire que nous verrons tout cela une autre fois!

Oui, on prendra le temps d’arriver jusque là. 😉 Comme je le disais précédemment, c’est bon de prendre le temps de prendre le temps.

Alors, en attendant, quelques photos de ces vergers, vus de l’étang, avec un peu de faune locale…

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Diversités potagères

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Un petit coup d’œil en musique sur les diverses évolutions des différents potagers au Bief.

Vous y verrez une ou deux photos de deux de nos fenêtres et leurs vitraux de Floriane Larue (71170 Coublanc), une photo de notre cuisinière Godin La Châtelaine après 6 ans d’utilisations multiquotidiennes, un énième aperçu du pignon nord de la maison en isolation extérieure terre-paille et de sa ruche intégrée, des photos des divers potagers sur buttes, de toutes ces belles plantes qui y poussent, qui y regorgent de vie, le tout sans aucun produit (même naturel), on y entrapercevra ma tour à carottes, équivalent de la tour à patates, mais pour les carottes! Voilà pour le résumé. Après, il faut ajouter que tout ceci s’étale sur deux mois, c’est déjà plus long que ces quelques mots… (^.^)

Ah oui! On y verra aussi deux limaces sur une jeune courgette ! Quel diaporama passionnant! ^_^

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Un noyer dans la butte!

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Oui, issu sûrement du compost, ou d’un lâché de corbeau ou de geai, ou de je ne sais quelle divine méthode, toujours est-il que voilà un gros noyer en plein milieu de ma butte!

Bon, vous le devinez, au vu de sa taille en ce mois de juin 2014, j’aurais déjà pu l’enlever si j’avais voulu.

En fait, je « voulus », mais ma femme chérie ne « voulut » pas. ^_^

Alors, comme je l’aime, ma femme (et dorénavant ce noyer), je le gardu, et je vais le laisser poussu! Non mais! 🙂

Certes, même s’il se situe au nord de ma butte, et qu’il va donc protéger tout le monde des vents mordants, il va très rapidement venir ombrager l’ensemble de tout cela. Je ne sais pas trop ce que cela va donner dans le futur, surtout que les noyers, cela devient des arbres immenses! J’adapterai le jardinage en fonction, on verra. Il est encore bien tôt.

La seule chose qui m’ennuie vraiment, en fait, c’est qu’il va ombrager certains fruitiers situés dans son nord à lui… Bon, on verra là aussi plus tard.

S’il devenait trop gênant, j’en ferais une bouture histoire de ne pas le tuer (oui, je sais, c’est plutôt symbolique, mais sans amour, comment appartenir à cette globalité naturelle qui nous entoure ? 🙂 ), la bouture de noyer semblant possible et le mettrai ailleurs.
(Je ferai discrètement disparaître le reste sans que ma femme chérie ne le voie… hum… Ou j’appellerai Copperfield, Eric Antoine ou Garcimore… ah non, trop tard pour ce dernier… 🙂 )

Bon, en tout cas, pour l’instant, laissons prospérer ce noyer, d’ici une bonne dizaine d’années il commencera à fructifier, on verra alors…

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Installation d’une remorque citerne sur la tondeuse Snapper 13/72

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Nous voici en juin 2014. Cela fait déjà plusieurs semaines que je dois arroser régulièrement les arbres des Vergers Conservatoires et Fourragers du Bief.

N’étant pas du tout équipé, je fais cela façon Intervilles (pour ceux qui connaissent cette ancienne émission animée et créée par Guy Lux). Équipé de ma brouette, que je vais remplir manuellement à l’étang, je monte à travers champs pour aller arroser un par un tous mes arbres. Autant vous dire qu’après plusieurs dizaines de mètres ma brouette s’est déjà vidée de moitié. Une fois en haut du champ, et après X voyages, c’est moi qui suis vidé!

Et les arbres sont bien trop nombreux. Je dois de toute façon m’équiper.

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N’ayant aucun engin agricole à disposition ni le budget pour cela, je vais donc m’appuyer sur ma robuste tondeuse autoportée Snapper et ses 13 chevaux mécaniques. ^_^

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, je me suis trouvé pour cela une vieille remorque, avec de grandes roues pour ne pas rester bloqué dans les trous, dans l’idée de charger le tout d’une citerne emplie d’eau et de faciliter ainsi l’arrosage de ces nombreuses dizaines d’arbres fruitiers. Je suis parti sur une petite citerne de 200l, ma tondeuse ne pourra jamais en tirer plus!

La suite me montrera qu’elle ne pourra, de toute façon, pas en tirer autant! ^_^

En attendant, j’ai donc modifié la remorque précédemment achetée en enlevant tout poids superflu, et, grâce à ce précieux (et bricoleur) revendeur de matériel agricole (autrefois Charnay Ets, aujourd’hui CMAC SAS (propriété de Guyonnet Agri http://www.guyonnet-agri.com/entreprise-cmac/p12965 )) situé à Chauffailles (71170), j’ai maintenant la possibilité d’accrocher cette dernière au Snapper 13/72.

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Doté de quatre roues agraires, l’engin se prête volontiers à cet excès de poids et s’en tire plutôt pas mal. Je peux ainsi m’en servi pour tirer la remorque avec divers chargements.

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Aucun problème de ce côté-là.

Par contre, quand je charge plus de 100 kilos d’eau (histoire de faire plus que ma brouette de 120l (oui, j’ai une brouette à deux roues 🙂 ) que je chargeais à 80l environs, ce qui faisait déjà pas mal à pousser), autant la tondeuse s’en tire sans soucis sur terrain plat, mais elle bloque totalement en plein champ pentu. Impossible de monter!

Il faut dire que la remorque, même ainsi déchargée de sa caisse en bois, fait encore plusieurs dizaines de kilos à vide. alors avec 100l d’eau en plus…

Bref, à moins de ne remplir la citerne de 200l qu’au quart, impossible de m’en servir pour mon arrosage. Autant donc continuer à me servir de ma brouette, c’est moins bruyant/polluant/onéreux.

Me revoilà à mon point de départ, sans solution pour l’arrosage, mais avec un petit engin agricole pour balader des matériaux, ce qui est déjà ça.

Le poids monté à l’avant est de toute façon super utile, je peux faire des virages bien plus serrés. Auparavant, pour parvenir à ce résultat, avec les roues motrices arrière qui accrochent tant, je devais appuyer fortement avec les pieds pour mettre du poids vers l’avant. Je ne regrette donc pas ce petit bricolage, et puis de toute façon, ce qui est fait étant fait, autant en retirer surtout du positif! ^_^

En attendant de trouver une meilleure solution pour l’arrosage de mes vergers (sachant que celui-ci n’aura surtout de sens que pour les premières années de mes arbres), je m’en vais contempler un peu mes potagers! 🙂

Et vous aussi de fait. 😉

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Le Bief en version Instagram

Oui, bon, en fait, ce sera une version locale et paysanne d’Instagram 1, c’est à dire un partage d’images mais sur un bon vieux blog à papa! ^_^

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Oui, c’est aussi ainsi que je le vois finalement, un blog à papa. Pas seulement pour le côté familial et amateur, mais j’estime que ce site est aussi assez austère graphiquement, d’une certaine manière en tout cas, que ma cyberboutique http://www.couillaler.fr ! Si, si! Je l’assume. ^_^

Par rapport à d’autres, autant dire qu’on a affaire ici à un décorateur numérique assez simpliste. 🙂

Par manque de temps, mais aussi parce que, je l’assume aussi, je me contente, oui, de thèmes par défaut, ou de codes HTML assez anciens et assez simples. Les choses simples me vont aussi assez bien finalement. Je le suis moi-même sous bien des aspects.

On dit ici que c’est mon côté Grompf, pour ce qui est de la finesse à propos de certaines choses… Grompf_1

L’avantage c’est qu’ainsi, malgré ce temps numérique qui passe encore plus vite que le temps réel, le site fonctionne toujours assez bien, techniquement, et vole au-dessus des mises à jour sans subir les affres des correctifs alors appliqués.

On dit aussi souvent que les choses simples sont celles qui fonctionnent le mieux.

Cela dit, on dit souvent des choses et ce n’est pas toujours vrai! 😉

Bon, pour en revenir à nos moutons, si je veux que ce site continue d’avancer un peu, il faut que je m’y mette. Je dois dire que le temps manque beaucoup pour maintenir ce site. Oui, je le dirais à chaque message sur ce blog, mais comme ils sont espacés de plusieurs semaines  chacun, disons que je ne le dis pas en réalité si souvent! 😉

Je me suis encore demandé si je devais le maintenir tout simplement vivant, si je ne devais pas plutôt le fermer et m’ôter ceci de mes listes de choses à faire. Mais, à chaque fois, je me dis qu’il y a tout de même une finalité à cela, un but, un projet, des vies. Alors, même si tout n’est pas passionnant, il y a tout de même une chose importante, c’est de savourer le plaisir de voir Le Bief évoluer au fil des années, de voir que des choses verdoyantes continuent de s’y dérouler.

Alors, poursuivons notre avancée dans le temps et voyons aujourd’hui comment se passaient les choses en mai 2014… Oui, malgré mon retard important sur ce blog, je vais continuer à maintenir cette chronique sans sauter toutes ces étapes photographiées.

En vrac, mais avec des commentaires plus détaillés, il sera question d’une modification importante sur la tondeuse autoportée Snapper 13/72 puisque, cette fois-ci, j’ai fait installer des pneus agraires à l’avant (oui, bon, cette modification, les plus attentifs d’entre vous l’auront déjà corrigé, avait déjà eu lieu plusieurs mois avant, mais je n’en avais jamais encore parlé ici, alors je le cale en mai, voilà! 🙂 ). Ce n’était pas si simple, il aura déjà fallu que mon génial installateur trouve une telle référence de pneus aussi petits, puis qu’il découpe un peu le châssis de la tondeuse pour que les roues ne frottent pas dans les virages. Car si l’installation de pneus arrières agraires avait déjà apporté un plus vraiment certain, l’accroche était telle, justement, que je partais tout droit dès que les roues avant patinaient un peu, ce qui me faisait faire des manoeuvres supplémentaires pour revenir sur le bon chemin.

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Avec ces roues, la tenue de route est impeccable, les virages sont plus serrés, et ce, même sur l’herbe bien mouillée. Je pense aussi que l’économie d’essence n’est pas négligeable avec le temps. Ça augmente aussi les vibrations sur la machine, mais je passe tellement partout maintenant que ce désagrément est bien faible comparé aux avantages d’une telle configuration.

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On verra aussi, parmi ces photos, les buttes potagères du haut, avec les plantations du mois de mai de cette année 2014.

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Et puis bien entendu, le projet de l’année, enfin de plusieurs années en fait, passées et à venir : Le Verger Conservatoire et Fourrager du Bief. Oui, ce sont une bonne soixantaine d’arbres fruitiers et fourragers aujourd’hui! Répartis sur trois parcelles sur environs 1ha.

Autant vous le dire à l’avance, cela implique aussi une certaine intendance aujourd’hui!
Pour faire un aparté sur la situation en cet été 2015, la sécheresse, la canicule et les rongeurs sont de bonnes raisons qui expliquent aussi mon absence sur ce blog. Car arroser 60 arbres, sur lesquels il faut aussi intervenir, selon les saisons, soit contre les pucerons, soit en détruisant manuellement les galeries des innombrables rongeurs qui infestent toutes les terres arrosées en ces mois de disette, c’est bien 5 bonnes minutes par arbre une ou deux fois par semaine, faites le calcul, mais ça finit par prendre du temps sur un emploi du temps déjà chargé. Mais je reviendrai sur ces points le moment venu… J’ai des photos! 🙂

Pour l’instant, nous sommes encore en mai 2014, en pleine réalisation de notre projet, commencé il y a un certain temps.

Qu’allons-nous encore voir sur ce diaporama? Ah oui! La nouvelle acquisition du Bief, cette remorque agricole trouvée pour pas cher que je compte fixer à la tondeuse Snapper et ses 13CV! Mais avec ses beaux pneus pour mieux tracter le bouzin. 🙂 L’idée est de m’en servir pour l’arrosage des vergers (et aussi de m’en servir comme remorque pour les travaux agricoles et futures récoltes), car je galérais, en mai 2014 avec cela. C’était ambiance Interville avec arrosage à la brouette à travers champs! Des épisodes joyeux que je vous conterai un peu plus tard, pour l’instant, il faut modifier le timon de la remorque pour l’adapter à un système à fixer sur la tondeuse! Oui, encore une bidouille faite intelligemment par notre ingénieur Snapper local.

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Et puis quelques photos ensuite pour voir que les abeilles se portent toujours bien sur ce mur enduit par l’extérieur avec une couche isolante en terre-paille avec finition chaux.

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Ah, et des photos de verdure aussi… parce que c’est important la verdure!

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  1. http://www.instagram.com où on peut lire :

    Capturez et partagez les meilleurs moments du monde entier

    Instagram est une manière simple et gratuite de partager votre vie et rester en contact avec d’autres personnes.

    Prenez une photo ou enregistrez une vidéo, puis personnalisez-la avec des filtres et des outils de création. Publiez-la sur Instagram et partagez-la instantanément sur Facebook, Twitter, Tumblr et autres. Ou envoyez-la sous forme de message privé. Trouvez des personnes à suivre en fonction de vos intérêts et rejoignez une communauté qui va vous inspirer.

Comment tuer une souche d’arbre… résultat du test !

Je vous l’avais déjà promis en 2011, le voilà enfin cet article sur les conséquences de cette triste affaire! Celle du gars qui tue un arbre qu’avait tranquillement les pieds dans l’eau, regardant le temps s’écouler autour et en lui. Voici la photo de sa dépouille en mai 2014.

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Comme tous les détails du pourquoi du comment ont déjà été décrits dans l’article en lien ci-dessus, il n’est pas nécessaire de revivre toute cette violence aujourd’hui ! ^_^

Oui, plus sérieusement, il convient ici de montrer qu’une méthode réellement écologique de tuer une souche d’arbre peut s’avérer en plus facile à mettre en œuvre, et aussi très économique! Efficace, ce traitement est sans composés synthétiques, ni nanoparticules (enfin, si vous ne prenez pas du sel blanc conventionnel, dans lequel des nanoparticules sont ajoutées pour qu’il soit plus blanc et qu’il ne colle pas!!!) ou autres facéties industrielles! En plus de faire mourir l’arbre jusqu’aux racines, ce traitement simple apporte un bonus surprenant et non négligeable pour une certaine faune!
C’est bon ? J’ai mis assez de mots clefs pour les moteurs de recherche ? Je peux passer aux photos ? 😉

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Sur les hauteurs du viaduc de Mussy sous Dun…

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Oui, en cette belle journée du 4 mai 2014, Mussy sous Dun, commune voisine de Chassigny sous Dun, organisait sa marche du Viaduc. Située à 2kms d’ici, c’est une des marches que nous aimons faire, en plus de celles de Chassigny, bien entendu!

 

Et on y voit le viaduc! ;)
Et on y voit le viaduc! 😉

N’y voyez rien de commémoratif, il ne s’agit ici que d’une simple marche!

Marche du Viaduc, organisée tous les ans (avec des parcours différents et de différentes longueurs) pour ramener un peu de sous aux écoles et à leur cantine (ou aux comités des fêtes locaux,…), qui donne aussi beaucoup de travail à tous les bénévoles qui contribuent à les animer aux départs, pendant les parcours, et aux arrivées, et qui donne aussi beaucoup de plaisir à tout le monde!

Le plaisir de voir, par exemple, que le temps passe, mais que tout ne change pas encore, comme la beauté d’un paysage qu’il est toujours aussi beau de contempler année après année…

Mussy sous Dun au siècele dernier, ce pouvait aussi être cela... vu par un appareil photo d'alors... ;)
Mussy sous Dun au siècle dernier, ce pouvait aussi être cela… vu par un appareil photo d’alors… 😉

Et puis cela fait toujours un peu de distraction pour les charolaises locales.

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Voilà, c’était la petite parenthèse de verdure du jour pour ceux qui en sont loin! Ou ceux qui, comme moi cet après-midi, sont dans un bureau avec un ciel tout gris et tout moche dehors! 🙂

Le temps idéal pour m’occuper de mon petit monde, d’où ma présence dans mon antre.

Et mon envie de vous faire profiter de ces paysages alpestres et pourtant bourguignons et surtout brionnais !

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Surtout que je vais ainsi aussi pouvoir passer à songer à la rédaction de mon prochain article, et ce dernier fera plaisir à de nombreux lecteurs ici, au vu des articles les plus consultés sur ce blog !
(plus de 200 visites, sur le site lebief.fr, par jour, quand même ! ^_^)

Si c’est pas de la belle promotion ça! 😉 Vous m’en mettrez deux kilos!

La tour à carottes

Oui, en plus de ma tour à patates, en cette année 2014, j’ai décidé de tester si une tour à carottes pouvait aussi s’envisager.

Pour voir…

Tour à carottes

Le principe de cette culture n’a rien à voir avec celui de la tour à pommes de terre. Ici, comme ma terre n’est pas encore très meuble et de qualité, du moins celle de cette butte-ci, j’ai voulu voir si cela donnait quelque chose de rajouter de la terre meuble par le dessus. Je l’ai composé avec des couches successives de terreau+compost maison, tiges d’orties séchées, orties fraîches et de la terre issue de la butte. Je devrais donc obtenir ainsi une terre riche, aérée, avec un certain degré de rétention d’eau et enrichie par toutes les bonnes vertus de l’ortie.

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J’ai terminé avec une couche de terreau/compost maison pour pouvoir effectuer les semis de carottes.

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Au final, maintenant que la récolte 2014 est déjà loin derrière, si j’ai constaté que les carottes qui ont poussé dans cette tour ont été bien plus grosses mais tout aussi bonnes que celles que j’avais déjà pu faire par ailleurs d’autres années, il faut juste que je modifie certaines pratiques, comme le semis à la volée des carottes. Elles germent de manière trop dense (même avec une densité semi-modérée) et cela implique de diminuer cette densité de plants en les arrachant un par un. Ce qu’on appelle l’éclaircissement. Un travail risqué (pour les bébés plantes) dont on peut parfois se passer en prenant le problème en amont.

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Oui, cette manière de procéder, finalement, oblige à procéder à des éclaircissements lors de la levée des graines et des plantules. Et éclaircir, si c’est assez rapide à faire, ce sont aussi des risques d’abîmer les plants voisins, la nécessité de le faire à plusieurs reprises (tous les plants n’ont pas la même vitesse de pousse), et de le faire non seulement pour les carottes, mais aussi pour les salades, les radis et tout ce qui se sème à la volée. C’est donc sur l’ensemble d’un jardin, un travail conséquent et chronophage, en plus des risques d’endommager les petites plantes fragiles et voisines.

De plus, il faut avoir un peu de temps, d’envie de le faire, une météo compatible, de la mémoire (et se souvenir qu’il faut aller éclaircir ses carottes) et d’entrain, ce qui n’est pas toujours facile à réunir au même moment. Surtout quand ma liste des tâches ne cesse de se maintenir à un niveau élevé et constant de nombre de lignes. ^_^

Bref, je pratique cette méthode de semis depuis une bonne année maintenant, je plante chaque graine à l’unité, et non plus par pincées.

C’est un poil plus long lors du semi, mais pas tant que cela au final, et quelle économie de temps ensuite! Plus besoin d’éclaircir!

Une seule action, plusieurs gains de temps et de liberté d’esprit!

L’investissement est très rentable. De plus, dès le début, chaque graine dispose d’un espace suffisant et conséquent pour se développer sans entraves. Ce ne sont que des avantages!

J’ai testé sur les radis et les salades, en 2014, et vraiment, là où il m’arrivait régulièrement des accidents pendant l’éclaircissement, depuis, c’est terminé! Et si une graine ne germe pas, l’espace libre est visible facilement, et on peut resemer une graine à l’occasion, en repassant par là. Avec des semences de qualité (surtout quand on les produit soi-même, ce qui donne une graine et un futur plant adapté aux conditions locales), cela arrive finalement assez peu.

Chaque radis semé ainsi a germé et poussé sans être dérangé par son voisin, et je n’ai pas eu à penser à les éclaircir eux non plus, mon esprit est resté libre et disponible pour d’autres choses que je peine déjà à gérer! ^_^

Sans compter l’économie de la ressource en graines, plus anecdotique ici, il est vrai! 🙂

Bon, en tout cas, la tour à carottes, comme la tour à patates, ce sont de bonnes idées selon son terrain, sa terre et ses propres besoins. Et bien entendu la conception de ces dernières!

Je réitérerai l’un et sûrement l’autre, mais avec une plus grande surface, l’année de test ayant produit des résultats intéressants.

Le reste en images ?

 

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Planches et Cie.

fleurs du pêcher...
Fleurs du pêcher…

En cette fin mars 2014, de jolies petites fleurs de pêcher émergeaient déjà vaillamment hors de leur bourgeon.

Cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts et il n’aura fait finalement que quelques petites pêches. Non! Disons plutôt que cet arbre, d’ailleurs, en est à ses débuts, et il a déjà fait quelques petites pêches!

Oui! C’est mieux ainsi. ^_^

Au final, de toute façon, nous n’en aurons guère profité en 2014, les pêches étant relativement petites ou n’étant pas forcément là aux bons moments, par exemple. Ce qui n’a pas empêché, cela dit, une faune diverse et sûrement non moins variée de venir trouver de quoi mangeailler. Et nous de nous dire qu’on fera mieux la prochaine fois, sachant que rien n’est jamais perdu pour tout le monde.

En attendant, comme le temps, lui, se perd vite, j’ai aussi poursuivi ce long chantier de piquets, de planches clouées et de clôtures grillagées, et parsemé ce dernier de quelques chantiers nouveaux pour moi, comme la conception de portail!

Continuer la lecture de « Planches et Cie. »

Réfection des buttes potagères 2014

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Mars 2014… Non, ce ne sont pas les premiers semis, car d’autres avaient déjà précédé ceux-ci au jardin, comme les fèves semées en hiver 2013 qui ne pousseront que ce printemps 2014, mais ce sont de nouveaux semis en préparation!

Nous aimons ce type de graines, celles issues de notre propre production 2013! Ici, les petits pois du Bief!

Mis à germer auparavant dans de l’eau filtrée pour éviter le bain de chlore (nous avons une cartouche filtrante installée sur l’arrivée d’eau froide de la cuisine), ces petits pois sont maintenant prêts à être semés.

Par contre, il est temps d’améliorer les jardinières du bas! ^_^

Il es temps d'agir sur ces buttes.
Il est temps d’agir sur ces buttes, il y a du laisser-aller. 😉

En plus de cela, j’ai constaté plusieurs choses depuis que j’utilise ces buttes potagères. En tout premier lieu, la coupe à mi-bois que j’avais utilisé pour le montage. Avec le temps, l’eau, le gel, le soleil, le sec, les ballons de foot, les coups de pieds, les roues agraires de tondeuse autoportée, l’ensemble avait un peu tendance à présenter quelques défauts de qualité. 🙂

En plus clair, la coupe à mi-bois, bien que pratique et efficace a pour conséquence de ne laisser que des demis-planches à l’endroit de la coupe, par définition. Et donc, avec le temps ça se fragilise pas mal.

Sans compter que chaque étage de planches n’est que posé l’un sur l’autre, et pas retenu l’un à l’autre! Avec les mouvements de la terre de ces potagers, et de tout ce qui s’y passe, avec le temps, un certain décalage se créait entre les niveaux.

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Et surtout, plus important encore, cela ne facilite pas du tout l’entretien du pourtour des buttes, puisque cela crée des angles où il est impossible de tondre, et où même la débroussailleuse, ayant un peu de mal dans les petits coins à angle droit avec sa manie de ne tourner qu’en rond :), peine à dégager l’herbe qui pousse drue et confortablement, à l’ombre humide de ces planches entrecroisées.

Ayant déjà un alignement étrange entre ces buttes qui ne facilite pas forcément la manœuvre avec la tondeuse autoportée, c’était parfois un peu rock n’roll de zigzaguer entre ces carrés de culture. J’étais gêné par ces bouts de bois qui dépassaient.

Oui, une drôle d'intersection... :)
Oui, une drôle d’intersection… 🙂

Il était donc temps d’intervenir.

Je que je fis.

Et la lumière fut! Ou du moins passa mieux entre les carrés potagers!

Tout comme ma tondeuse Snapper!

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Les petites planches verticales vissées maintiendront dorénavant les étages entre eux, les voies de circulation sont maintenant plus dégagées, l’entretien est rendu plus facile. Ces quelques heures passées à faire cela en valaient la peine. ^_^

Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d'aller "pailler" (comment dire pour du foin ? ;) ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre...
Notez le foin en arrière plan, il est issu des terrains du Bief, et attend ici son chargement dans ma brouette en vue d’aller « pailler » (comment dire pour du foin ? 😉 ) les pieds de certaines plantations. Photos à suivre…

Le reste en images et commentaires.

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