De fusionnels souhaits de paix, de verdure et de félicité dans l’amour et l’amitié pour 2015!

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Tout d’abord, à tous, ici, au Bief, à Chassigny sous Dun, à la pointe sud du pays Brionnais, au sud de la Saône et Loire, département qui se situe au sud de la Bourgogne, et qui se situera encore au sud de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté, en France, nous vous souhaitons tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui démarre!!!

Bon, pour le vœu pour la paix dans le monde, il faudra encore attendre un peu visiblement. 🙁

Mais qui sait, à force d’amour envers nos enfants peut-être y parviendrons-nous ? 🙂

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Opération arbres! Une goutte dans un océan de milliards…

Oui, cette opération a nécessité l'intervention des blindés!
Oui, cette opération a nécessité l’intervention des blindés!

Suite, mais pas fin, de l’article relatant l’avancée de notre projet de Verger Conservatoire & Fourrager, au mois de septembre 2013.

Notez comme les majuscules ajoutent de la superbe à tout cela! 🙂

Nous voici au mois de décembre 2013. Oui, 2013, comme d’habitude, nous sommes en réalité bien plus loin que ce que je vous présente aujourd’hui. Ce recul me permet aussi de voir comment les choses ont évolué depuis, c’est assez intéressant. Et autant voir du positif dans cet important retard d’écriture. 🙂 Même s’il n’est pas vraiment question de retard, n’ayant pas vraiment de délais! Ha! ^_^

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Le Bief et La Maison Ecologique

Un numéro pas comme les autres...
Un numéro pas comme les autres…

Si vous passez chez votre vendeur de magazines préféré, n’hésitez pas à aller découvrir la rubrique A Vos Blogs du magazine d’octobre – novembre 2014 de La Maison écologique. S’il est vraiment sérieux et sympathique, ce vendeur devrait avoir ce genre de documentation dans ses rayonnages. 🙂

Vous y verriez quelques photos du Bief, et vous dire alors…. « Waouw! Quel mag’ extra! C’est dingue cette rubrique et ces blogs qui la composent à chaque numéro! Et celui-ci surtout! Il faut absolument que j’achète ce magazine n°83 et que je m’en inspire pour revoir certaines choses dans ma vie! Enfin, il faut surtout que j’achète quelque chose à mon vendeur préféré si je veux qu’il puisse continuer à l’être, vendeur. ». ^_^

Quant à nous, ici, au Bief, nous allons continuer d’être, tout simplement. :o)

Cette incroyable et éblouissante notoriété qui éclaire aujourd’hui nos vies, pourtant déjà lumineuses, ne nous ravira pas la flamme qui illumine nos cœurs amoureux.

En plus clair, la vie continuera de suivre son cours.

Ce dont personne ne doutait vraiment… 🙂

Avec aussi ces nombreux chantiers eux aussi en cours…

Ceux dont personne ne doutait vraiment non plus! 😉

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De belles fleurs de Tanaisie…

Un chantier terre sous la glace…

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Oui… après un petit épisode neigeux, retour au soleil.. au ciel bleu. Retour vers un ciel sans nuage. C’est beau. Et ici, à la campagne encore plus qu’ailleurs, en ce 27 novembre 2013, sans tout ce bitume urbain qui évacue par sa masse toutes ces dernières chaleurs accumulées, cela se traduit bien vite par de belles et ravissantes gelées matinales.

Bon, d’après mon logiciel de gestion de photos, celle-ci a été prise à 15:34:34, ce qui tendrait à prouver soit que :

  • J’ai des horaires de lever bien tardifs…
  • Les gelées ont aussi quelque chose de poétique les après-midi…
  • J’ai un sens de la précision (ou de la chance penserait quelqu’un que je connais (^_^)  ) pour prendre des photos à une heure si particulière.
  • Il fait effectivement frais le long d’un pignon nord et que nous faisons bien de l’isoler par l’extérieur !

Oui, je sais, un peu tout ça sûrement… Il n’y a pas écrit sur mes cartes de visite de mon Petit Monde de Couillaler, après le numéro de téléphone, « pas avant 10h merci » pour rien ! ^_^

Peu importe la glace, il faut que je termine la dernière couche de cette isolation extérieure. Il est temps d’en finir ! Surtout avant que ne viennent les vrais gels, ceux qui vont empêcher le séchage correct de ces derniers mètres carrés d’enduit chaux. Nous sommes fin novembre quand même.

Au programme, la dernière zone qu’il me restait à faire juste avant que la neige ne vienne interrompre le chantier. Il me faut mouler en plus l’encadrement de fenêtre et créer les angles nécessaires à un futur volet en bois qui va venir s’y intégrer

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J’ai donc commencé surtout par espérer que la météo ne viendrait pas ruiner tout ce travail de sculpture. Car c’est plutôt embêtant à faire ces angles… l’air de rien.

On voit bien ici l'isolation extérieure ajoutée... il faut penser aux accroches pour les volets...
On voit bien ici l’isolation extérieure ajoutée… il faut penser aux accroches pour les volets…
Oui... un petit nettoyage de vitre s'imposera... ^_^
Oui… un petit nettoyage de vitre s’imposera… ^_^

Cela dit, maintenant que je commence à en voir le bout, le résultat est assez plaisant. Cette masse ajoutée sur ce mur en pierres, masse de terre et de paille, est douce au regard, reposante pour l’esprit, réconfortante et présente. Elle a comme une âme. Une chaleur de vie que n’avaient pas les pierres à nu qui s’y affichait auparavant.

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Mais si je ne veux pas que cette chaleur s’humidifie au dégel, il va encore me falloir nettoyer toute la base du mur et soigner la non-connexion de l’isolant au sol. Sol qui pourrait bien vouloir, par capillarité, lui refourguer de l’eau, qu’il partage volontiers, et ainsi fragiliser cette isolation extérieure par son rare point faible, sa perméabilité. D’où l’intérêt de cette dernière couche d’enduit chaux-sable pour protéger l’extérieur, et de bien couper la base du sol pour protéger les remontées par l’intérieur.

Pour rappel, ici, au pied du mur, tout du long, avait été posé un drain enterré, emmitouflé dans une tranchée emplie de galets. L’isolation repose sur plusieurs couches de planchettes souples de lièges, d’une épaisseur de 8cm environs, je crois… ça fait longtemps maintenant. 🙂

À terme, si je trouve un jour le temps (Ha!Ha!Ha! Elle est bonne ! 🙂 ), et si je vois que le liège ne suffit pas ou se détériore trop (ce qui sur une façade nord, de fait relativement protégé aussi ici, pourrait bien prendre du temps), et si je suis motivé, je pourrais bien être tenté de remplacer ces couches de ce liège réputé quasi imputrescible (je dis quasi, car quoi qu’on dise, cela reste un matériau naturel, et donc soumis au temps. (ce qui vaut aussi pour les matériaux non naturels cela dit (il n’y a qu’à penser à nos centrales nucléaires vieillissantes qui ont commencé leur putréfaction il y a quelque temps déjà. hi!hi!hi!))) par un sous-bassement comme celui utilisé sur l’isolation extérieure de notre façade est.

L'isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler... sur ce blog au moins. ;o)
L’isolation extérieure IsoSaintAstier, vous en entendrez reparler… sur ce blog au moins! ;o)

C’est comme un rail métallique sur lequel vient se poser l’isolation extérieure (qui ne repose pas sur lui bien sûr). C’est assez propre. Bon, ici, c’est une façade est, plus exposée aussi… Et les matériaux utilisés n’ont rien à voir. Sauf la chaux… 😉

Aah, la chaux, la terre, tous ces matériaux… c’est quand même beau !

Une belle couverture dorée... pour le plus beau des palais.
Une belle couverture dorée… pour le plus beau des palais.

Le reste en images ?

 

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Si la météo et la bêtise s’emmêlent…

Hou!Hou! fait le hiboux face à tous ces fous.
Hou!Hou! fait le hibou face à tous ces fous.

Voilà, aujourd’hui, en ce mois de septembre 2014, pendant qu’aucune vraie décision ne sera prise à New-York au sommet sur le climat dont on ne veut surtout pas qu’il bouscule nos petites habitudes de consommation, pendant qu’en France, pour réduire le déficit de la sécurité sociale on préfère continuer à faire des économies plutôt que de chercher à diminuer le nombre de malades1 pendant que l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle-même nous prévient en 2013 de ce qui va advenir un jour prochain2 et, qu’à l’instar de tous les précédents experts en accord sur ce sujet il n’est et ne sera pas relayé ni entendu par des décideurs déjà décidés depuis bien longtemps, ici, au Bief, il a neigé en cette nuit du 20 novembre 2013.

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  1. Alors que pour ça, au lieu d’éloigner les enfants de leurs parents en décourageant ces derniers de les garder 3 ans, il suffirait déjà, par exemple, de manger simplement mieux : moins de produits laitiers (que des avantages, notamment pour le poids et la santé (incroyable le nombre de petites et grandes choses que cela résout)), moins de viande, je ne suis pas moi-même végétarien, mais déjà réduire sa consommation (ce qui est mon cas) réduirait fortement les soucis de santé, ainsi que les dégagements de méthane (ceux issus de l’élevage, pas les miens ! ^_^ ), hautement dommageable à notre climat! On pourrait ainsi aider à régler le problème du climat ET de la santé… Moins d’alcool. Ouch! Là, on ne se fait pas des amis en France avec ce genre de propositions, mais les faits sont là, moins d’alcool, moins de maladies, moins de morts, moins de frais directs et indirects. Trois points faciles pour économiser des milliards et améliorer nos conditions de vie… mais non, mais non, il vaut mieux continuer à dévaler la montagne sans regarder ailleurs et faire des économies tout en cotisant de plus en plus ! grrrrrrr…
  2. « La sûreté nucléaire et la radioprotection en France en 2013 : L’Autorité de sûreté nucléaire présente son Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la ­radioprotection en France en 2013. » http://www.asn.fr/Informer/Publications/Rapports-de-l-ASN/La-surete-nucleaire-et-la-radioprotection-en-France-en-2013 où on peut lire : « La persistance d’incidents significatifs appelle à maintenir la vigilance vis-à-vis du risque d’un accident grave toujours possible ». Voilà, c’est dit, un accident grave toujours possible! Sachant qu’un seul suffit… Alors, si l’ASN le dit, pourquoi personne ne l’écoute ni ne la relaie ? sauf Monsieur Lhomme bien entendu et Ruth bien sûr, notamment via son exxxxxxxcellente émission Terre à Terre (un podcast de qualité !), celle-ci en l’occurrence : http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-le-blues-des-experts-1-2014-09-13 où on y démonte aussi, vers la fin, le mythe de l’allemand pollueur avec ses vilaines centrales à charbon alors autant garder le bon nucléaire tout propre ici (et nos déchets sous terre à Bure (55))… 🙂

Isolation façade nord… 9/x

mmmm…. devinez de quelle période nous approchons ?

Citrouilles d'Halloween

Oui, bon, facile…. Octobre ?

Oui, mais cet octobre-ci date encore d’avant. D’un certain mois d’octobre 2013!

Il régnerait ici une certaine instabilité temporelle que je ne m’en étonnerais pas trop..

Cela dit, vu que nous sommes en réalité bientôt en octobre 2014, j’ai donc une année d’articles d’avance, en fait!

Continuant, bien sûr, à photographier les nombreuses évolutions par ici, j’ai ainsi en ma possession de quoi satisfaire la soif insatiable de cette sempiternelle page blanche et vide qui pourtant nourrit tant de nos esprits. C’est pas mal. Ah ça oui! Beaucoup de rédacteurs, de producteurs ou de scénaristes aimeraient bien pouvoir en dire autant, un an d’avance !

Dire qu’il me suffit d’avoir un an de retard! 😉

Nyak Nyak
Nyak Nyak

En plus de cela, cela me permet aussi de voir que, depuis ce temps-là, quand je reprends ces photos datant d’un an, certaines choses ont bien bougé. Et d’autres pas trop, comme ces articles que je n’arrive jamais, ou presque, à faire court. ^_^

En tout cas, on peut trouver des choses positives partout, c’était ça le message!

En ce mois d’octobre 2013, donc, en plus de courgicides, c’est l’heure de faire un joli test de colorimétrie, comme ceux que l’on voit dans les magasines ou les livres sur le bricolage.

Le tout est d'arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2... :o/
Le tout est d’arriver à imaginer ces échantillons sur un mur de 65m2… :o/

Même si de vieux petits démons resurgirent à la fin du chantier, avec de vieilles rengaines, autrefois redondantes et trimestrielles, « Manque de rigueur! », « Peut mieux faire! » ! Éternels et inatteignables objectifs, car sans cesse repoussés vers un lointain et flou paysage doré promis par nos percepteurs d’alors. Parce qu’on peut toujours mieux faire.

Nyouk Nyouk
Nyouk Nyouk

De fait, sûrement parce que je suis aussi comme cela, et qu’il faut aussi plutôt y trouver du positif, et surtout parce que je préfère juger moi-même de ce genre de choses (attendant plutôt de mes instructeurs des encouragements, qui ne venaient bien souvent, ou plutôt que trop rarement, hélas, seulement tartinés parfois sur le papier avec les mêmes laconiques inconsistances verbales qui revenaient année après année), et parce que j’ai demandé ce qu’il pouvait en être à un maçon confirmé, le temps devrait patiner un résultat final que nous jugeons très beau, mais aussi avec des variations de couleur.

Oui, c’est une bien longue phrase pour dire qu’il faudrait que je m’organise différemment, ou plus rigoureusement, pour les pesées des colorants utilisés (ocre et terre de Sienne).

Les trous causés par les accroches (nécessaires vu la hauteur de l’échafaudage et le fait que je n’aie pas le matériel pour étamper de manière sécurisée un édifice si haut et si lourd) sont au final, une fois toutes les couches superposées appliquées, assez larges.

Le souci posé par les accroches de l'échafaudage sera l'épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le souci posé par les accroches de l’échafaudage sera l’épaisseur de mortier nécessaire pour les boucher.
Le mortier et l'enduis par dessus ont séché depuis... vous verrez les photos prochainement...
Le mortier et l’enduit par dessus ont séché depuis… vous verrez les photos prochainement…

Vous l’avez compris, pour ceux qui ont lu jusqu’ici, qu’il s’agit ici de traiter de l’application de la dernière couche d’enduit, sur notre isolation extérieure en terre/paille/chaux.

Reprenons par le début...
Reprenons par le début…

Cette dernière couche est une couche simplement composée de sable fin (0-2mm) et de chaux et d….

Oh, et puis, en fait, cette recette a déjà été écrite, et par celui qui me l’a donnée qui plus est, autant lui rendre ce que je peux lui donner maintenant :

Vous voyez d’ailleurs la bande jaune sur la gauche de la photo ci-dessus ? Il s’agit de notre grande façade est, isolée par l’extérieur sur toute sa longueur avec le procédé ISOSAINTASTIER®. Oui, j’y viendrai dans un prochain article, mais sachez en tout cas que ce très efficace procédé d’isolation extérieure, à base de blocs de chaux naturelle, a été joliment et efficacement posé par la société SARL BÂTISSE, que je ne peux que recommander encore, vraiment, et sincèrement!

Notez que ce mélange est celui adapté aux matériaux utilisés ici, il faudra peut-être l’adapter chez vous.

« Pour tes enduits de finition:

  • Un volume de chaux aérienne
  • Trois volumes de sable 0/2
  • 2% du poids de chaux d’ocre jaune
  • 1% du poids de la chaux de terre de Sienne

Mélange des ocres et de la chaux à sec.
Puis incorporer l’eau (quantité variable en fonction de l’humidité du sable).
Puis incorporer le sable.

Bien mouiller le mur avant et pendant.

Choisir plutôt un jour froid et humide, tu auras plus de temps pour le travailler et tu sueras moins! [ndantoine: ce qui, en ce mois d’octobre, dans notre bien-aimé Brionnais, heureusement ici, ne manque pas trop]

Pour les fixations d’échafaudage on les rebouche généralement à frais en démontant après avoir enduit tout le mur.

On évite surtout d’en avoir trop!

Épaisseur de l’enduit environ 6/8 mm. »

Voilà.

Il n’y avait plus qu’à !

Et c'est reparti pour de longues et agréables caresses... bon, un peu longues quand même... :)
Et c’est reparti pour de longues et agréables caresses… bon, un peu longues quand même… 🙂

J’abrège le reste en images… Il serait trop long de tout raconter ici, je vais tenter de résumer tout cela dans les commentaires photo.

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Clôturer, déclore et autres occupations censées

On peut clôturer. Le mot existe. Mais « déclôturer », lui n’existe pas. On peut déclore un pré. Mais, le plus souvent, on ne le clôt pas. On clôt un dossier ou un projet, mais pas un pré, lui, en général, même si on peut le clore, on préfère le clôturer. Allez savoir…

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Bon, et puis, il y a ceux qui en parlent… et ceux qui clôturent, ou qui déclosent ! ^_^

Je suis tout cela. Modestement, bien sûr. 😉

Pour l’enlever, toujours très simple, comme tant de choses si longues à faire, il suffit de déclouer les barbelés, récupérer toutes les pointes (les clous en U), sectionner les barbelés (traîner les grandes longueurs dans l’herbe, à plusieurs, ça va, mais tout seul…), enlever les gros piquets en bois, les rassembler, évacuer le tout vers les endroits appropriés (déchetterie, stock de bois en vue d’un sciage, stock de piquets pour réutilisation)… Hop hop hop, il n’y qu’une longueur de clôture, une petite centaine de mètres (avec 5 fils barbelés tendus, soit juste 500m de fil à découper. Oui, 500m , c’est à dire de là ou vous vous situez maintenant, jusqu’à… ben jusqu’où ? À vous d’y réfléchir…  :o) ) , il n’y en a que pour quelques toutes petites heures, voyages à la brouette compris. 🙂

Comme ce petit chantier, qui rentre dans le cadre de notre grand projet de maîtres du monde, date du mois d’octobre 2013 (oui, je reprends et poursuis ma remontée dans le temps), j’en profite pour vous glisser quelques photos de mes buttes potagères d’alors (pour comparer avec celles d’aujourd’hui), dont l’une sortait tout juste d’une séance de coiffure façon broyage d’engrais verts avant enfouissement.

Parce que déclore, c’est bien, mais allier cela à un peu d’observation jardinière, c’est mieux! :o)

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Un interlude potager…

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Non pas qu’il ne se passe rien d’autre, non pas que vous ayez plein de temps disponible, là, de suite, mais, justement, il était temps de ne rien faire d’autre qu’un petit tour des différents potagers du Bief. Un interlude de verdure potagère dans tout ce gris actuel…

Pas de vergers conservatoires aujourd’hui, pas de petits-fruits, de vignes, de fleurs, de plantes fourragères et d’engrais vert, non, laissons cela de côté ici, et ne traitons que des potagers.

Des photos prises le 6 juillet 2014. Tout a encore bien poussé depuis ce jour, car nous oscillons en ce moment entre soleil, pluie et parfois chaleur, et si notre emploi du temps s’en trouve souvent difficile à fixer, le jardin, lui, profite bien de cette propice météo.

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Une de nos recettes de pain sans gluten 2014

Oui, je dis, « une de nos », maintenant, parce que, n’étant pas très rigoureux, et ayant un moulin à céréales, non seulement je ne note pas (ni ne pèse d’ailleurs, je fais à l’œil maintenant) les recettes des pains sans gluten que je fais, mais en plus, grâce au moulin, selon les stocks de légumes secs à recycler, j’ai régulièrement des ingrédients nouveaux à ajouter.

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Oui, ben, désolé, ne restait que ce morceau-là ce jour-là…

En ce moment par exemple, j’utilise, en plus d’autres farines plus courantes (riz, maïs, sarrasin) une farine de haricots rouges. Eh bien figurez-vous que non seulement cela nous permet de vider la fin de notre sac de 3kg qui allait est périmé depuis peu, mais en plus, c’est vraiment très bon. La farine de lentille avait donné de bons résultats aussi. ;o)

Mais, toutes les farines n’étant pas faciles à trouver, pour ceux qui n’ont pas le moulin, voici la recette plus conventionnelle du moment :

  • 1 volume de farine de riz
  • 1 volume de farine sarrasin
  • 1/2 vol de farine de riz ou de sarrasin selon votre goût
  • 3/4 volume de fécule de maïs
  • 2 cs de gomme de guar (magasin bio ou en ligne) pour le liant, c’est très efficace et donne une texture vraiment plus caoutchouteuse au pain ! Existe aussi un produit qui se trouve en magasin bio : Mix’Gom qui donne de bons résultats aussi. Vu le prix de ces produits, contentez-vous de faire des essais en partant du bas. Ici, j’ai constaté que 2cs suffisaient. Si vous n’avez aucun de ces produits, vous avez encore l’arrow-root, la fécule de pomme de terre, ou tout simplement un œuf (mais pour un pain quotidien, ça fait peut-être beaucoup d’œufs).
  • Si vous avez encore une farine, elle se rajoutera bien ici sous forme d’1 ou d’1/2 volume selon le goût. Cela ne change rien aux proportions de ce qui précède.
  • sel (2cs rases selon les sels)

Je mélange tout cela à sec. Les poudres se mélangent bien.

Je creuse un puits.

J’y verse, SANS MÉLANGER :

  • 2cs de sucre complet pour activer plus rapidement la levure en la nourrissant (cela marche aussi avec le blanc, le roux ou le brun, mais ils sont plus mauvais pour les dents :o) )
  • 2 cs de levure sèche saf-levure (oui, je fais de la pub, mais ce n’est pas forcément connu que cette levure est sans gluten, est elle est moins chère que d’autres levains sans gluten où il faut déverser un sachet par pain ! ^_^ )

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  • 2 cs d’huile d’olive
  • 50cl d’eau tiède-chaude (bon, je dis 50cl, mais en fait, c’est pour l’étape qui suit, ensuite, quand je mélange le tout, à l’étape d’après, je peux encore en rajouter, selon les farines additionnelles du jour, et divers autres facteurs, comme le hasard de la vie, le temps d’appui sur le robinet d’eau filtrée et l’âge du capitaine…).

SANS MÉLANGER, donc, je laisse tout ça mariner dans le puits (oui, cela a débordé autour, pas grave) un certain temps (variant aussi selon l’eau, la température, l’altitude, et tout un tas d’autres facteurs encore, comme votre patience et le temps que vous avez devant vous.), un temps, en général, d’une bonne quinzaine de minutes, un peu plus. La levure, dans cette eau bien tiède va se réactiver avec le sucre. La levure sèche va se dissoudre dans l’eau, qui va buller et faire des bloubs et des plics.

Une fois ce temps passé. On prend sa cuillère à soupe d’avant, et on mélange tout en ne laissant aucune boulette de farine entière dans la pâte.

On obtient, avec des liants comme la gomme de guar ou le mix’gom, une belle pâte caoutchouteuse.

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Je fais cuire nos pains dans une casserole en fonte (une large ronde, ce qui fait un pain large et rond, donc, pas très haut. J’ai un autre moule rectangulaire pour cela, en inox) que j’oins de margarine végétale, juste sur le fond et légèrement les bords, auparavant. J’y verse donc la pâte, l’étale un peu si besoin, j’ajoute souvent des graines de pavots et/ou de tournesol sur le dessus.

Je laisse la pâte continuer à lever dans le moule, en général, selon la température, entre 10min et 30min sont nécessaires. J’enfourne le tout entre 180°C et 200°C, selon la forme et l’envie du jour, pendant un temps compris entre 50minutes et 1h20, selon la forme et l’envie du jour.

Oui, question précision, on a vu mieux, mais, pas besoin d’une rigueur particulière, il est bon de changer de pain régulièrement, comme il est bon de varier son alimentation.

La théorie du petit bout de ficelle qui dépasse

Tout commence toujours très simplement. Souvent, une simple constatation. Ici, l’eau ne s’écoulait plus correctement.

Et puis, une fois de plus, un simple petit souci déboucha simplement sur un chantier de plusieurs heures! Tiens, « débouche » ! ^_^

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Pas question ce coup-ci de déroger à la règle du petit bout qui dépasse. Non! Bien sûr, je parle du petit bout de ficelle!
(ah ben, j’ai pas appelé ma boîte comme je l’ai appelé pour rien! ;o) )

Ici, et certainement sur une bonne partie du continent dit « occidental », des millions de kilomètres (oui, oui, des millions! (source: mon expérience, ici, au Bief! 😉 )) de ficelles à foin et de cordages plastiques sont enterrés dans beaucoup de champs et de pâtures. Pour preuve, il suffit de venir creuser ici, et, au bout de 15minutes; oui, non, sinon, c’est pas la peine de venir creuser, mes chantiers valent plus le coup que cela :), eh bien on finit toujours par tomber sur un petit bout de ficelle qui dépasse.

Des fois, en fait, il dépasse même déjà de la surface du sol, sans creuser (oui, je dois vous faire envie de venir quand même 😉 )! Un petit bout de ficelle bleu ou noir qui pointe entre les herbes. Tout petit et innocent. Tout petit bout.

« SURTOUT N’Y TOUCHEZ PAS! » [oui bon, en fait, si, hélas, il faut s’y coller à chaque fois, enfin, en tout cas, moi, je m’y astreins] car si tu as le malheur de tirer sur ce morceau de ficelle, alors se déroule toute son histoire. Et parfois, elle est longue, mais longue! Interminable! Liée à d’autres racines, étoffant ses nœuds et ramifications de touffes de racines de graminées entremêlées, cette petite ficelle se transforme vite en pincement tendu…. « Mince… elle va jusqu’où là ? ». On est tenté de la couper, mais quid du reste ? Impossible de laisser volontairement tout ce plastique polluer cette terre. Alors on tire, on pioche, on creuse, et on tire encore. Et on peste beaucoup aussi. Car, au final (si seulement on pouvait parler ici de final), que d’heures et d’efforts perdus pour quelque chose qu’il était si simple de trier à l’utilisation!

J’ai déjà vu des petits bouts qui dépassaient se transformer en grosse brouette de ficelles diverses et fraîchement sorties de terre.

C’est ainsi aussi le cas pour beaucoup de chantiers. Ici comme ailleurs, je le sais pour connaître d’autres chantiers ou d’autres sites. 😉

Il y avait donc, ce jour-là, au Bief, un « petit bout de ficelle qui dépassait », un tuyau d’évacuation d’eau juste devant la maison, un regard, l’eau qui ne s’écoule plus correctement.

Facile à résoudre, il suffit de creuser un peu, et de déboucher le schmilblick.

Mais je n’avais pas prévu que le bouchon ne serait pas aussi « tendre » que prévu… Heureusement, j’avais déjà une certaine pratique et un vécu dont j’ai pu me servir aussi ce jour-là!

J’en ai profité pour prendre quelques photos.

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